La tiers-mondisation en marche
avec la mixité ethnique
Manuel Valls nous prend ouvertement pour des buses.
L’ancien maire d’un fief de la délinquance comme Évry ne peut pas ignorer que la mixité ethnique (dite «mixité sociale» en langage politicien) est un mythe.
Elle n’a jamais fonctionné.
À l’inverse, elle génère les tensions sociales et le nivellement par le bas.
Quelques individus suffisent à ruiner l’harmonie d’un immeuble entier.
À l’école, elle plombe le niveau scolaire et incite les plus fortunés à se tourner vers les établissements privés.
Combien de centaines de milliers de logements sociaux, attribués en priorité aux immigrés, va-t-il falloir encore ériger ?
S’arrêtera-t-on quand plus aucune parcelle hexagonale n’aura été épargnée par cette frénésie « vivrensembliste » ?
Dans le cadre de sa politique de peuplement, le Premier ministre prévoit de dynamiser leur construction hors des cités-ghettos, mais aussi d’orienter les demandeurs les plus pauvres vers des secteurs privilégiés.
Une démarche en phase avec la Mairie de Paris, qui s’acharne à vouloir truffer de « HLM » les arrondissements aisés comme le 16e en transformant des immeubles vétustes préemptés.
Est-ce intelligent de loger des populations fauchées comme les blés dans des lieux où les commerces et le coût de la vie sont exorbitants ?
Est-ce productif d’importer et de disséminer de la criminalité, de déprécier la valeur d’un quartier ?
Est-ce opportun de faire cohabiter de force des résidents dont les modes de vie n’ont rien à voir ?
Que Manuel Valls le veuille ou non, les humains sont ainsi faits qu’ils se regroupent par affinités culturelles, identitaires, intellectuelles.
Ils ne sont pas des troupeaux de bétail qu’il va pouvoir s’amuser à déplacer à sa guise pour réaliser des coups de com’.
Ce projet est d’une totale absurdité sociétale, économique et politique !
La tiers-mondisation en marche, le saccage généralisé du territoire à des fins électoralistes.
Le prétendu « apartheid », ce sont les politiques qui l’ont engendré,
-en contraignant les classes moyennes à déserter des centre-ville aux loyers devenus inabordables sauf pour les nantis et les bénéficiaires de logements sociaux,
-en poussant les couches populaires françaises de souche, excédées par l’insécurité, les troubles de voisinage et le communautarisme, à se replier dans la France périphérique décrite par le géographe Christophe Guilluy.
Si Manuel Valls aime tant la diversité, qu’il délocalise les ministères à Clichy-Sous-Bois ou à Sevran.
Dilapider cinq milliards en rénovation urbaine, créer 800 postes dans les « Réseaux d’éducation prioritaires » (« REP ») ou arroser de cent millions les associations ne résoudra rien.
Manuel Valls, en tant qu’ancien ministre de l’Intérieur, est parfaitement au courant que même dans les jolies « HLM » de quartiers parisiens plutôt cossus, la mixité ethnique initiée par le tandem Delanoë-Hidalgo a fait des ravages :
trafic de drogue, agressions, dégradations, invectives, vols, nuisances sonores, cages d’escaliers recyclées en pissotières, halls squattés, parkings incendiés, ascenseurs cassés…
Lors des fêtes de fin d’année, 42 véhicules ont été vandalisés ou brûlés dans le 15e, fait impensable il y a encore quelques années.
Les bailleurs sociaux laissent faire, les locataires de longue date décampent.
Et comme il est interdit de « stigmatiser », Manuel Valls compte en sus autoriser les class actions contre les discriminations.
Il est urgent de neutraliser ce gouvernement avant qu’il achève de dépecer notre libre-arbitre et notre qualité de vie.
Eloïse Gloria
http://www.bvoltaire.fr/ du 08/03/2015