Archive | 03/06/2015

Sommes-Nous En Voie De Disparition?

-famille-bebes

Chômage et démographie !

Peu de choses m’exaspèrent autant, face aux divers journaux télévisés, où Dieu sait pourtant que les motifs d’exaspération ne manquent pas, que les autocongratulations rituelles sur l’excellente santé « prétendue » de la démographie française.

Elles sont exaspérantes à mes yeux pour deux motifs, à deux niveaux.

Il y a d’abord que ce dynamisme tant célébré de la démographie française, bien loin d’être un élément de force, et l’expression d’une résistance face au changement de peuple, en est en fait la manifestation même.

Qui naît en si appréciable quantité dans notre pays, en effet ?

Les rejetons des remplaçants, pas ceux des remplacés.
Il suffit pour s’en convaincre d’observer dans les journaux les listes des naissances et aussi celles des décès.
Je sais bien qu’on a reproché à « Robert Ménard » de tabler abusivement sur les prénoms pour se faire une idée opératoire des aspirations et des besoins divers de ses différentes catégories d’administrés, mais enfin il est peu vraisemblable, et même l’hypothèse est statistiquement négligeable, que « Benoît Lamagistère » exige de la viande halal, à la cantine du collège, et que « Saïd Ben Lassaouï » se fasse porter pâle samedi prochain pour cause de première communion.
Je ne dis pas que c’est exclu mais c’est peu vraisemblable.

Or, au premier coup d’œil à la chronique « carnet » des journaux, on constate sans aucun doute possible que les Jacques, les Benoît, les Philippe, les Léon, les Gérard et autres Maxime ont une fâcheuse tendance à passer l’arme à gauche, tandis que les Saïd, les Yacine, les Mamadou, les Yasmina, les Mohammed et les Chérif  mettent à naître et à proliférer, au contraire, une ardeur et un enthousiasme incomparables.

Ce que reflète avant tout le dynamisme tant vanté de la démographie « en France » (plutôt que « Française », dans ces conditions), c’est le Grand Remplacement.
Toutes les dispositions prises pour stimuler la natalité ont surtout constitué une formidable incitation à l’immigration de masse et elles précipitent le changement de peuple.
La nature même de la prétendue bonne santé de la démographie française fait que je n’y vois, personnellement, aucun motif de réjouissance.

D’autre part, et plus profondément, en toute indépendance de ses aspects ethniques plus ou moins souhaitables, faut-il nécessairement considérer que c’est une bonne santé pour la seule raison que c’est un dynamisme (relatif) ?

Le moins qu’on puisse dire est qu’il y a là matière à discussion.

Or, justement, sur ce point comme sur beaucoup d’autres, la discussion est ce qui est exclu d’emblée.

Il naît en France, proportionnellement, plus d’enfants que dans les autres pays européens :
Nous sommes « censés » nous en réjouir tous, sans exception.
Je conçois très bien qu’on le fasse, et je respecte ceux qui le font, d’autant qu’ils sont majoritaires parmi mes amis politiques, souvent natalistes ardents, au moins pour les « indigènes européens ».
Mais j’aimerais bien qu’il soit fait une place à l’opinion contraire, et pas seulement parce que c’est la mienne.

Je tiens pour ma part, en effet – j’ai souvent eu l’occasion de le dire -, que la terre n’en peut plus de l’homme,
-qu’aucune croissance, et surtout pas la croissance démographique, ne peut être poursuivie indéfiniment,
-que l’artificialisation a mangé en France l’équivalent de sept départements en dix ans,
-que la campagne disparaît,
-que la banlieue gagne et s’universalise,
-qu’il n’y a plus d’espace pour l’âme et pour la beauté,
-que les vieux peuples allemand, italien ou russe ont bien raison de témoigner la sagesse d’une déflation démographique modérée,
-que la France n’a jamais été si grande ni si belle qu’avec quarante ou cinquante millions d’habitants (à vrai dire, c’est plutôt vingt, mais je ne suis pas un extrémiste),
-que l’élément le plus agissant de puissance et de bonheur sera bientôt l’espace et non plus le nombre hébété,
-que donc ce serait folie d’essayer de faire autant d’enfants que les Africains mais qu’il faut bien plutôt les empêcher de faire les leurs en Europe – et si possible les dissuader d’en faire en si grand nombre de toute façon, dans l’absolu, où que ce soit.

À quoi on m’objecte toute sorte de choses, et par exemple que la croissance démographique est indispensable à la croissance tout court, laquelle, à son tour, est seule à même de réduire le chômage.
Je ne tiens pas plus que cela à la croissance tout court, mais l’exigence de réduction du chômage constitue un argument massue, auquel on ne peut rien opposer.
Il a servi à promouvoir bien des désastres, « écologiques », notamment, esthétiques, culturels, paysagers.
Mais voici que se présente sur le tard un allié inattendu et précieux, pour les thèses décroissantistes et les miennes.
À quoi serait due en effet, selon les plus récentes analyses économiques, la persistance irréductible, en France, d’un taux de chômage exceptionnel, aussi exceptionnel que ladite « bonne santé »démographique ?
Eh bien précisément à cette prétendue « bonne santé » :
Laquelle, jointe à l’effondrement du système scolaire, lui-même assez étroitement lié au changement de peuple, jette tous les ans sur le marché de l’emploi des bataillons toujours plus fournis de nouveaux travailleurs potentiels, pour lesquels il est impossible de trouver toujours plus d’emplois, d’autant qu’une importante proportion d’entre eux sont parfaitement inaptes au moindre.

Moralité brève (j’ai été trop long) :
-déflation démographique,
-restauration scolaire,
(par le biais de l’inévitable sécession des volontaires des trois ordres :
professeurs, parents d’élèves et élèves eux-mêmes)

-décolonisation,
-remigration.

Renaud Camus

 

http://www.bvoltaire.fr/  du 03/06/2015

Quand Je N’ Avais Que Vingt Ans…

francais-de-souche

Qu’est-ce que c’était bien,
Notre France !

Quand j’avais vingt ans, je pouvais sortir seul le soir, et laisser mon vélo contre le mur d’un immeuble.
Le mur était sans tags, et mon vélo sans antivol.
Je retrouvais les deux tels quels, et ne m’en étonnais point.

J’entendais parler de politique, mais jamais de «laïcité», d’« immigration », d’« islam », de « regroupement familial », de « communauté musulmane », de « voiles », de « mosquées », de « halal », de « mixité sociale », de « quartiers sensibles », de « zones de non-droit », de « territoires perdus de la République », d’«accommodements raisonnables », de « fatwas » ou encore de « tolérance ».

Les valeurs de la France allaient de soi, et les menus des cantines scolaires aussi.

-Certes, le patronat exploitait le prolétariat, et les syndicats organisaient des journées d’action pour défendre les travailleurs.
-Certes, tout le monde ne vivait pas dans l’opulence, mais le « Secours catholique » et les « Petites sœurs des pauvres » œuvraient de leur mieux, sans qu’on les accusât de porter atteinte à la laïcité.

Les faits divers n’étaient pas des « incivilités », et lorsqu’ils étaient violents, il ne s’agissait ni de « terrorisme islamique », ni de « djihadisme», ni d’« obscurantisme », ni de « racisme », ni d’ « antisémitisme », ni de « xénophobie » :
C’était toujours des faits divers, que la loi savait sanctionner.

Les frontières jouaient leur rôle.
Les étrangers n’imposaient pas leur mode de vie.
Les « prières de rue » étaient inconnues.
Les illégaux étaient des « hors-la-loi », non des « sans-papiers », et les Français de souche étaient des Français, non des « souschiens ».

L’appartenance à « l’identité nationale » coulait de source, à telle enseigne que j’étais français sans le savoir !
Evidemment, la « préférence nationale » ne posait aucun problème, puisqu’elle était l’expression du bon sens !

L’Instruction publique faisait son travail, la « théorie du genre » ne polluait point les consciences, et les élèves craignaient (et respectaient) les professeurs.

En sortant du CM2, nous savions TOUS lire, écrire et compter.

Au lycée, celui qui n’était pas content avait le droit de le dire, et s’il arrivait qu’on le fît taire, on lui épargnait l’obligation de penser selon la pensée dominante.

L’Histoire était prise en compte dans sa dimension chronologique.
La « repentance » n’existait pas.
Le service militaire s’adressait à tous, y compris à « Johnny Hallyday ».
Nous chantions La Marseillaise, et n’entendions aucun sifflet.
Notre drapeau était respecté, et personne ne confondait « patriotisme » et « nationalisme ».

Les crèches et les arbres de Noël avaient, au même titre que le 14 Juillet, les honneurs de la nation.

La France n’éprouvait aucune honte à se dire la « fille aînée de l’Eglise », et chaque année, la « Saint-Sylvestre » donnait lieu à de magnifiques réjouissances.

Bref, nous étions des Français libres dans une France libre !

Mais c’était il y a cinquante ans !

Maurice Vidal

http://ripostelaique.com/  du  n° 399, le 19/03/2015

 

P.S.
Article resté aux oubliettes des « tout chaud », comme un certain nombre d’autres.
Il était publié le 19/03/2015.

Il Faudra Cesser De Tourner En Rond.

Illustration contrat de travail

Que faire des chômeurs feignants ?

Ces patrons qui embauchent des chômeurs bosseurs !

« Aujourd’hui, c’est plus facile de rendre compétent quelqu’un de travailleur que de rendre travailleur quelqu’un de feignant. »

C’est à partir de ce constat simple, d’une logique implacable, que « James Faricelli », fondateur d’ »Alyl Sécurité », a fait le choix de recruter tous ses salariés parmi d’anciens chômeurs.
Résultat de l’opération :
Une équipe de quinze CDI hyper motivée et un chiffre d’affaires triplé en trois ans, qui atteindra un million d’euros cette année.
Jusqu’ici, seuls deux postulants n’ont pas convaincu. À noter que l’entreprise ne perçoit aucune aide de l’État.

Outre la hausse de 0,7 % en catégorie A, les chiffres du chômage dévoilés lundi assènent une réalité alarmante :
2,3 millions de chômeurs de longue durée, dont 740.000 depuis plus de trois ans.
C’est long, trois ans.
Comme un mi-mandat de président normal.
Va-t-il enfin prendre le taureau par les cornes ?
Non, car les partenaires sociaux rejettent déjà en bloc les propositions du patronat, notamment celle portant sur l’assouplissement du CDI.
Elle est pourtant inéluctable, tant la fracture entre les salariés surprotégés et ceux surprécarisés s’amplifie.
Aujourd’hui, un tiers des actifs qui s’inscrivent au chômage le font à l’issue d’un CDD, qui représente 86 % des offres d’emploi.

Dans une Italie qui s’extirpe à grand-peine de treize trimestres de récession et qui affiche un taux de chômage de 13 %, « Matteo Renzi » a débroussaillé une législation qui comptait une quarantaine de contrats de travail en instaurant le« Jobs Act », un système de flexisécurité à protection croissante en fonction de l’ancienneté.
50.000 postes ont été créés depuis le début de l’année, mais le dispositif a surtout contribué à transformer moult CDD en CDI, permettant ainsi aux employés de faire des projets à long terme.
Un contrat de travail unique ne suffira pas à inverser la courbe.
Mais il apportera stabilité et émulation au salarié, qui consommera davantage et sera aussi plus productif.
Le gouvernement Valls, lui, préfère balancer 100.000 emploi aidés supplémentaires pour faire semblant d’agir, et encourager le travail précaire en lâchant du lest sur le CDD.

Chacun sait que la formation professionnelle est un enjeu crucial.
Le droit individuel à la formation a été remplacé par le compte personnel de formation, censé mieux profiter aux chômeurs peu diplômés.
Bilan :
Depuis son lancement début 2015, le second a formé 600 personnes en quatre mois… contre 200.000 pour le premier sur la même période en 2014.
Une « bombe à retardement »dénoncée par « le mouvement des Hiboux ».
Pour son porte-parole, « Arnaud Portanelli », c’est « une usine à gaz, avec des stades de validation énormes, complètement déconnectés de la réalité ».
Entre autres aberrations, la bureautique ne fait plus partie des formations dispensées.

De même, l’inefficacité de Pôle emploi est régulièrement pointée du doigt : 

« Ils m’avaient envoyé n’importe qui !
Des personnes qu’ils voulaient faire sortir du chômage mais qui ne correspondaient pas du tout au profil recherché ! »

se plaint une gérante de PME qui, comme beaucoup, se tourne désormais vers « leboncoin », devenu le troisième site de recrutement :

« J’ai mis une annonce et hop !
Le jour-même, je recevais déjà des candidatures. »

Comment espérer sortir les chômeurs de la galère tant que perdurera en France ce fonctionnement monolithique, inféodé aux syndicats et aux bureaucrates ?

Tant que l’on ne s’attaquera pas aux vrais problèmes comme l’immigration de masse, sachant que le taux de chômage des immigrés hors Union européenne s’élève en France à 21 % ?

Tant que les PME et TPE seront plombées par des charges sociales et une fiscalité voraces, une réglementation sclérosée ?

Il est temps de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière.

Eloïse Gloria

http://www.bvoltaire.fr/  du 03/06/2015

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Près de la Gare D’Austerlitz

Où Est La Neutralité Des Journalistes ?

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Révolution dans les médias ?

Vendredi 29 mai dernier, à l’occasion des dix ans du « NON » au « Traité Constitutionnel Européen » (« TCE »), la journaliste « Natacha Polony » a lancé le « « Comité Orwell » », un collectif de journalistes qui se donne pour mission la « Défense de la Pluralité » et « De la Souveraineté Populaire » dans les médias.

La date n’a pas été choisie au hasard.

Le 29 mai 2005, le peuple français rejetait, par 54,67 % des voix, la constitution européenne.

Un vote exprimant une opinion majoritaire pourtant absente des médias qui avaient majoritairement mené une campagne agressive pour le oui, ne laissant aucune place aux opinions opposées à la leur.

Le traité rejeté par les Français sera adopté au Parlement moins de trois ans plus tard, bel exemple de trahison des élites.

C’est donc à ce moment précis que s’est révélée la « fracture » entre les élites (européistes) et le peuple (souverainiste).

« Les élites, ou plus précisément les gagnants de la mondialisation, ont, en effet, majoritairement fait campagne et voté pour le “oui” à ce référendum alors que le peuple a, lui, plutôt voté “non” »,

précise « Natacha Polony », la présidente du Comité, au « FigaroVox ».

Et celle-ci d’évoquer un « naufrage médiatique » à cette occasion :

« 90% des médias et des éditorialistes ont ouvertement fait la promotion de ce traité constitutionnel – avec une virulence parfois inimaginable – ce qui a souligné qu’il existait quasiment un intérêt de classe divergent. »

Compte tenu de ce constat accablant, qui a pu se vérifier et se confirmer tout au long de la décennie suivante :

« Il nous a semblé important de nous interroger sur notre capacité à penser autrement les pratiques qui se présentent à nous dans notre métier de journalistes, notamment en ce qui concerne les questions de société et les questions économiques… en essayant de sortir de cet unanimisme ».

Si la chroniqueuse affirme que nous :

« nous trouvons dans une période qui devrait être un triomphe démocratique, il n’y a jamais eu autant d’organes d’informations et de libertés »,

sur le terrain du réel, c’est tout le contraire.

« Nous sommes dans une époque de manipulation des mots, de transformation des vérités, où l’on ne débat pas avec celui qui pense différemment mais où on l’ostracise »,

constate-t-elle.

Outre sa présidente, le « Comité Orwell » compte parmi ses membres fondateurs d’autres personnalités, comme l’économiste « Jean-Michel Quatrepoint ».
Il a été lancé à l’initiative d’ »Alexandre Devecchio », journaliste pour les pages « Débats et Opinions » du Figaro et responsable du site« FigaroVox ».

Quelles seront les missions concrètes de ce collectif ?
Sur« Atlantico », « Polony » explique sa volonté :

« d’intervenir dans chaque débat d’idées où il nous semblera que l’on retombe dans ce travers de l’ostracisation ».

Il sera également question de :

« mettre en avant des penseurs qui d’après nous ne sont pas assez entendus sur certains sujets »,
ou encore « mettre en place, par des tribunes, des conférences ou des colloques, une réflexion » hétérodoxe
(« Le Figaro »).

En résumé,

« faire en sorte de nourrir le débat d’idées en France »
afin de ressusciter le pluralisme et, surtout,
de « redonner confiance aux gens dans la profession journalistique ».

Un travail herculéen, sans doute, mais ô combien nécessaire.

 

http://www.ojim.fr/  du 03/06/2015

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