Archive | 08/07/2015

Et Nous, Nous Recevons Les Africains !

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Et ça continue !

Il y a un an Israël lançait une énième offensive militaire contre le petit peuple emprisonné de Gaza.
Gaza, une petite bande de terre en bord de mer, habitée par plus de 2 millions de personnes [le chiffre de 1,8 millions qui est généralement avancé est dépassé depuis longtemps].
Il y a un an, durant un mois et 18 jours – du 8 juillet au 26 août 2014 – l’armée israélienne a bombardé aveuglément Gaza, tué, blessé, mutilé, des milliers de civils en toute impunité.

« Christophe Oberlin », révolté par l’appui de son gouvernement à l’agression criminelle israélienne contre Gaza, cyniquement appelée « Bordure de protection », avait alors interpellé le président François Hollande dans cette vidéo, datée du 13 juillet 2014 [visionnée plus de 100 000 fois] que nous rediffusons ici :

Image de prévisualisation YouTube

Lettre ouverte à François Hollande
et autres racistes qui nous dirigent

 

Transcription en Français

 

Vous président, voulez-vous que je vous montre les photos des enfants palestiniens coupés en deux par les bombes israéliennes ?

Vous président, savez-vous qu’un enfant palestinien est tué par Israël chaque trois jours, depuis dix ans ?

Vous président, vous vous inscrivez dans la lignée d’une classe politique détestable :
celle qui a fait fonctionner la guillotine pendant la guerre d’Algérie,
celle qui a signé pour l’assassinat de « Larbi ben Mhidi »,
celle de l’expédition de Suez,
celle qui a donné la bombe atomique à Israël.

Vous président n’avez décidément rien retenu des cours d’histoire et des cours de droit de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.

Vous président, alors qu’Israël agrandit tous les jours son territoire par la force, vous prétendez nier le droit des Palestiniens à résister par la force ?

Vous président, en soutenant un état qui agrandit ses frontières par la force, vous violez la charte des Nations Unies !

Vous président, par la coopération militaire que vous entretenez avec Israël, vous êtes juridiquement complice de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

Vous président, alors que les Palestiniens sont majoritaires sur le territoire de la Palestine, en soutenant la minorité vous niez la démocratie !

Vous président, je vous accuse de l’une des pires formes de racisme : le racisme en col blanc !

Vous président, vos déclarations n’engagent que vous, vous êtes la honte de la France !

Christophe Oberlin , 13 juillet 2014.

Christophe Oberlin

http://arretsurinfo.ch/authors/christophe-oberlin  du 08/07/2015

il est pourtant nécessaire de faire faire ses piqûres de rappel pour garder en mémoire qu’on est à jour, non ?

L’ Europe N’ Est Pas Une Dictature !

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Marre de l’Europe
à l’heure allemande !

Il y a un problème avec l’Allemagne.

Son syndrome du premier de la classe, de l’élève modèle qui ne se veut pas jouer au chef car cela n’est pas bon pour ses affaires.
L’ancien chien de guerre devenu sage, le gangster rangé qui ne pense qu’à faire fructifier sa petite entreprise.
Le leadership sans leader.
Les dividendes du commerce sans les responsabilités de la puissance.

Le traitement du référendum grec par la classe politique et les médias allemands a été emblématique de la bonne conscience allemande, sans atteindre le scandaleux matraquage qui eut lieu en France et dont la violence souligne assez l’inquiétude quant à la valeur exemplaire de la résistance grecque et du caractère potentiellement systémique d’un « Grexit » pour le système financier mondialisé.
Le réveil des peuples fait peur en haut lieu !

Hors « Die Linke » (« La Gauche »), l’Allemagne a été unanime à fustiger le non-respect par la Grèce des règles de l’orthodoxie financière et à vilipender son référendum.
Des Allemands si sûrs de leur fait qu’ils crurent à la large victoire du « oui ».
Des Allemands qui ne peuvent admettre qu’ils se sont lourdement trompés avec la cure d’austérité administrée que même le FMI trouvait trop carabinée.

Il y a une bonne conscience des Allemands, un complexe de supériorité qui se nourrit du sentiment d’infériorité des autres, et surtout de leur « bon droit », d’une sacro-sainte vénération des règles dont ils n’acceptent que tardivement d’en changer. Vivant en Allemagne, je ne joue pas mon Mélenchon, mais l’alignement sur l’élève modèle du continent, c’est bien l’Europe « à l’heure allemande » voulue par la technocratie de Bruxelles et l’oligarchie des affaires.

Leur bonne conscience se nourrit de l’indéniable réussite de leur modèle d’ordo-libéralisme, de l’efficacité de l’État fédéral et du double miracle de la reconstruction d’après-guerre et de l’intégration sans heurts de l’ex-RDA, mais aussi de la croyance erronée dans les vertus de la compétition entre nations dans une Union européenne qui a fait son credo de leur disparition :
Dans une zone monétaire non optimale, lors de chocs asymétriques, la richesse des uns (Allemagne) est subordonnée à la pauvreté des autres (Grèce).

On m’objectera que cette bonne conscience des Allemands n’est pas compatible avec leurs crimes passés.
Sauf que actes de contrition aidant, ils ont intégré qu’il n’y a, en sociétés démocratiques, de responsabilité que pour soi-même, non pour ses ancêtres ni pour ses concitoyens.
(Mais la dette de guerre, pas encore payée (réévaluée + les intérêts), reste toujours dûe !
La Grèce est autant une démocratie que l’Allemagne, pas plus responsable qu’elle des erreurs passées.
- pelosse)

Les Allemands se ne sentent pas coupables des erreurs de ceux qui les ont précédés et ils ont bien raison.
Un peuple ne peut survivre sans roman national.
Deux mythes puissants ont aidé à ce roman réenchanté :
la distinction entre la méchante dictature nazie et le bon peuple allemand qui aura permis d’évacuer l’unanimisme gênant dans le consentement à la servitude volontaire (comme de Gaulle et sa théorie des deux France).
L’autre mythe puise à un millénaire de libertés communales et de principe électif au sein du Saint-Empire, dont la République fédérale d’Allemagne de 1949 serait le parachèvement, avec sa nature foncièrement démocratique affirmée au fronton de son parlement :
« Au peuple allemand » (« Dem deutschen Volke »).

Le pire, pour l’Allemagne, serait qu’on l’abandonne à ses démons, en la laissant user seule de sa redoutable puissance.
Elle me fait penser à ce géant effrayant mais maladroit à qui il faut une main secourable pour éviter de trébucher sur les chemins escarpés de montagne.
C’est l’éternel roi des aulnes.

Stephan A. Brunel

http://www.bvoltaire.fr/  du 07/07/2015

Il ne faut pas oublier que l’Allemagne est un des plus dociles caniches d’Obama !

Des Lois Inutilisées Car Inadéquates !

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La loi tue la solidarité

La solidarité plus forte que les lois quand on est handicapé ?

Il paraît qu’en France, tout finit en rires et en chansons.
Par les temps qui courent, ce serait plutôt par des lois pas forcément de bon aloi.
Inondation ?
Une loi contre la pluie.
Avalanche ?
Une loi contre la neige.
Ouragan ?
Une loi contre le vent.
Avec les gags allant généralement avec :
Il y a de cela quelques années, des voyous mettaient le feu à un véhicule de pompiers fonctionnant à moteur GPL, lequel explosa en causant plusieurs victimes.
Une loi fut donc prise…non point contre les voyous, mais contre le GPL !

Nul citoyen n’est censé ignorer la loi, prétend l’adage.
Mais, comme le remarquait justement « Robert Badinter », pourtant ancien garde des Sceaux, il y a désormais tellement de lois que l’adage en question vaut désormais peau de balle et balai de crin.
Ainsi, une récente loi sur les handicapés – enfin, les personnes à mobilité réduite, soit nos compatriotes montés sur roulettes – peine à être appliquée.

Le « trucmuche » en question, voté en 2005, censé être appliqué en 2015, devait assurer à tous un égal accès aux bâtiments publics, avec rampes d’accès pour fauteuils roulants y afférentes.
Objectif atteint pour 40 % des sites concernés, semble-t-il.
Dans les édifices récents, cela n’a évidemment rien d’insurmontable :
moche pour moche, une rampe en parallèle d’un escalier ne saurait plus abîmer une construction qui, à elle seule, défigure déjà le paysage.
Pour nos vieilles pierres, c’est déjà plus compliqué…

Imaginez un toboggan de béton jouxtant le grand escalier de Versailles…
Un ascenseur en acier et plexiglas pour se jucher au parvis de Notre-Dame-de-Paris, ou un trampoline pour rebondir jusqu’au sommet du mont Blanc…

Là où j’habite, à la cambrousse, il y a une vieille, très vieille église, remontant au XIIIe siècle. Pour y parvenir, un escalier dont les marches se gravissent par dizaines.
Là, deux logiques s’affrontent.
Préservation du patrimoine ou remise à niveau législatif ?
Pas la peine de piailler, à juste titre, contre les barbares de « Daech » qui saccagent leur patrimoine si c’est pour offenser le chemin d’une église dont les statues, de toute manière, ont déjà été décapitées par d’autres iconoclastes – les nôtres -, ceux de la Révolution française.
Et puis, c’est sans compter sur le fait que les portes de cette pauvre église ne sont ouvertes qu’une fois l’an, pour la fête du village.
La messe, aujourd’hui, une antique coutume de Sioux…

Si, ce jour-là, des infirmes entendaient s’y rendre, pourquoi les villageois ne les porteraient-ils pas sur leur dos, dans leurs bras, voire même sur un pavois ?
Ce, au nom de l’entraide chrétienne et d’une solidarité qui, enfin, serait autre chose qu’un simple slogan publicitaire ou moulin à prières républicain ?
Je veux même porter un éléphant – pas tout seul, il va de soi – plutôt qu’on touche à ce putain d’escalier !

Quelques marches plus bas, l’école de mon village, dont la façade est aujourd’hui « ornée » d’une de ces fameuses rampes.
Avant la construction d’icelle, il y avait justement un écolier scotché sur son fauteuil.
Eh bien, sur la ferme injonction du directeur de l’établissement – une vieille carne de gauche, mais dont le bon cœur moustachu ne fut jamais pris en défaut -, les petits camarades de l’infortuné le portaient virilement de la cour de récréation jusqu’à la salle de classe…parfois, et le plus souvent, sans même que le garde-chiourme plus haut évoqué n’ait à le leur demander.

Aujourd’hui, la rampe en « merdaflex » garanti d’origine, avec une rambarde aux couleurs de lendemain de cuite, est toujours là.
Mais, depuis près de dix ans, plus d’enfant privé de l’usage de ses jambes…
Le prochain qui arrivera n’aura plus personne pour le porter.
Bien sûr, il y aura toujours la rampe.
Mais la solidarité de ses camarades ne sera plus que lointain souvenir.

Comme quoi les lois ne font pas tout !

Nicolas Gauthier

http://www.bvoltaire.fr/  du 07/07/2015

Il Y A Eu Les Hébreux Et Les Sionistes.

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Une erreur funeste à éviter. 

L’omnipotence et les mensonges de la juiverie à travers le monde devenant de plus en plus flagrants, plusieurs commencent à ouvrir les yeux sur la tyrannie que la synagogue de Satan est en train d’établir à l’échelle planétaire.
Il n’est plus rare de voir quelque âme en quête de vérité se lancer dans la lecture d’un livre comme Des pions sur l’échiquier, et de voir les écailles tomber de ses yeux sur l’horrible réalité de ce monde.
Le monde au pouvoir d’une minorité de milliardaires juifs, tentant d’établir un gouvernement mondial, dont les « goïms » seront les esclaves.
Ainsi réaliseront-ils leur rêve tant attendu du règne de leur Messie politique, puisqu’ils n’ont pas voulu du règne du « vrai Messie » annoncé par leurs prophètes, qu’ils ont crucifié.
C’est le temple maçonnique voulant s’ériger sur les ruines de l’Église Catholique,
pour reprendre le sous-titre de La Conjuration Anti-chrétienne de Monseigneur « Delassus », avec l’établissement de leur grand roi, qu’ils veulent établir avec le consentement béat du peuple qu’ils auront complètement abruti par l’hédonisme et le règne de l’image :

« Le peuple aura pour lui un sentiment de respect si profond qu’il sera proche de l’adoration, spécialement lorsqu’il se convaincra que ses fonctionnaires exécutent aveuglément ses ordres et que, seul, il règne sur eux.
Ils se réjouiront de nous voir organiser leurs vies comme si nous étions des parents désireux d’inculquer à leurs enfants un vif sentiment du devoir et de l’obéissance. »

Déjà l’abbé Meinvielle s’exclamait en 1936 :

« Où ne domine pas le juif ?
Ici, dans notre pays, quel point vital de notre zone y a-t-il, où le juif ne bénéficie du meilleur de notre richesse en même temps qu’il empoisonne notre peuple avec ce qu’il y a de plus néfaste dans les idées et les loisirs ?
Buenos Aires, cette grande Babylone, nous en offre un exemple typique.
Chaque jour son essor est plus grand, chaque jour aussi y est plus grande la puissance judaïque.
Les juifs contrôlent ici notre argent, notre blé, notre maïs, notre lin, nos viandes, notre pain, notre lait, nos industries naissantes, autant que cela peut rapporter utilement,
et en même temps ce sont eux qui sèment et fomentent la haine entre patrons et ouvriers chrétiens, entre bourgeois et prolétaires…
– ce sont eux les agents les plus passionnés du socialisme et du communisme…
– ce sont eux les capitalistes les plus puissants de ce qu’il peut y avoir de dancings et de cabarets à infecter la ville.
On dirait que tout l’argent que nous raflent les juifs, de la fertilité de notre sol et du travail de nos bras, est ensuite investi pour empoisonner nos intelligences et corrompre nos cœurs. »

Que dirait-il aujourd’hui, après 80 ans de démocratie talmudique ?
Il rajouterait :
Le juif contrôle le Vatican, nos gouvernements, nos banques, nos lois, nos impôts, nos industries, nos médias (télévision, cinéma, radio, internet, journaux), nos écoles, nos universités.
Avec cet arsenal la majorité de la population est bien transformée en « goïms » dociles et consentants.

Plusieurs sont tentés alors de donner dans un antisémitisme primaire, et même plus inquiétant, de ne faire aucune distinction entre l’Ancien et le Nouveau Testament.
On trouve cette tendance dans le milieu nationaliste, chez ceux qui sont privés des lumières de la Foi catholique.
Il leur est impossible de comprendre le problème juif dans sa réalité complète, car avant d’être un problème racial ou communautaire, il est une réalité théologique.
Ils n’admettent pas que le peuple juif ait été élu par Dieu, à cause de la foi d’Abraham, pour que de ce peuple, protégé de l’ »idolâtrie » par Dieu et par les saints suscités au sein de ce peuple, naisse le Messie pour opérer la Rédemption du genre humain.
Nous, catholiques, nous avons la même Foi qu’avaient Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, Moïse, Josué et tous le peuple juif fidèle de l’Ancien-Testament.
Nous, nous croyons au Messie venu, eux croyaient au Messie à venir.

Ne voit-on pas, par exemple, des auteurs, comme « Jean Boyer », donner le pas à cette grave méprise, dans son ouvrage « Les pires ennemis de nos peuples ».
Certes, l’ouvrage dénonce les exactions des juifs dans le Nouveau testament, mais le début de l’ouvrage peut être compris comme un procès en bon et due forme contre la Sainte Écriture, qui conduit à un souverain mépris des prescriptions divines données aux juifs, pour se préserver des peuples idolâtres.
Ces prescriptions divines sont assimilées par « Jean Boyer », à des assassinats et des meurtres, des vols et des pillages des autres peuples, selon les interprétations israélites.
Mais « Jean Boyer » ne fait pas la distinction nécessaire et fondamentale sans laquelle on ne peut rien comprendre, à savoir la venue du Messie, Notre Seigneur Jésus-Christ, né de son peuple élu en Abraham, qui a opéré la rédemption pour tous les hommes et pas seulement des juifs.
Mais voilà, « il est venu parmi les siens, et les siens ne l’ont pas reçu, selon Saint Jean ».
A la mort du Christ sur la Croix, le voile du temple s’est déchiré de haut en bas, signifiant la fin des prescriptions judaïques de l’Ancien Testament, qui trouvèrent leur achèvement dans le sacrifice de l’Agneau Divin sur la Croix.

Nous catholique nous croyons que l’auteur de la Sainte Écriture est le Saint-Esprit lui-même, deuxième personne de la Sainte Trinité, qui a inspiré les auteurs sacrés, pour que tout en conservant leur liberté et leur style, la parole de Dieu soit révélée à l’humanité.

Lorsque Dieu commande par exemple à Josué la conquête de la Terre Promise, et de passer au fil de l’épée les habitants de ces terres pour en prendre possession, nous l’affirmons haut et fort, ce n’est pas un assassinat, mais un ordre souverainement sage de Dieu, maître de la vie et de la mort.
Faudra-t-il aussi accuser Dieu lui-même d’assassinat, qui a ordonné à ses Anges le Déluge, qui fit périr l’humanité entière sauf une famille ?
Nous sommes tous condamnés à mort par notre Dieu, c’est la rançon du péché originel d’Adam et Ève, et c’est parfaitement juste.
Pour comprendre ces ordres divins, qui pourraient paraître révoltant en première lecture, il faut avoir conscience de l’état de l’humanité et des peuplades de cette époque auxquelles étaient confrontées les juifs de l’époque.
Ces peuples étaient des idolâtres complètement sous le joug de Satan, adonnés à tous les vices les plus horribles.
Ils pouvaient mettre en péril le plan divin de la Rédemption.
Pour préserver la Foi et les bonnes mœurs de son peuple d’où devait naître le Messie et sauver tous les hommes, il était nécessaire de le préserver de toute alliance avec ces peuplades qui l’auraient corrompu.

D’autant plus que ce peuple était particulièrement enclin au vice, à cause de son orgueil.
Moïse avertit expressément les israélites :

« Sache donc que ce n’est pas à cause de ta justice que Yahweh, ton Dieu, te donne ce bon pays en propriété…car tu es un peuple au cou raide ».

Dieu même fini par se lasser de ce peuple – choisi à cause des mérites de la Foi d’Abraham – et c’est grâce à à la prière de Moïse qu’il le garde :

« Et Yahweh me dit :
« Je vois que ce peuple est un peuple au cou raide.
Laisse-moi, que Je les détruise et que J’efface leur nom de dessous les cieux…
et Je ferai de toi une nation plus puissante et plus nombreuse que ce peuple 
».

En effet, toute l’histoire du peuple hébreu, est une succession d’interventions divines afin de préserver la vraie foi au Messie, et le vrai culte prescrit par Moïse, figure admirable du futur culte catholique.

Il faut savoir aussi admirer toute cette histoire de l’Ancien Testament, dans son sens prophétique et mystique, preuve admirable du caractère divin des Saintes écriture :
Dieu est si puissant qu’il a pu revêtir les actes humains parfaitement libres, d’un sens prophétique et mystique, annonçant dans les moindre détails l’Incarnation, la Vie, la Passion et la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ, centre de l’Histoire, et bien d’autres faits de l’histoire de l’Église.

Toutes ces magnifiques interprétations prophétiques et mystiques nous ont été données par les Pères de l’Église.
Les principales sont rassemblées admirablement dans les ouvrages de « Dom de Monléon » que nous avons réédités :

Les Patriarches – Moïse – Josué et les Juges – Le Roi David – Le Prophète Daniel – Commentaire sur le Prophète Jonas – Les Noces de Cana.

En lisant ces ouvrages on se rend compte de la haute sainteté qu’ont pratiquée ces saints personnages, ancêtres du Messie promis depuis Abraham :

« Avec lui et avec ses successeurs : Isaac, Jacob et Joseph, nous nous trouvons devant des hommes qui appartiennent à la plus haute classe spirituelle de l’humanité.
Les présenter comme de simples spécimens du milieu où ils ont vécu, comme des hommes semblables à tous les autres, à des Bédouins peu scrupuleux, est une grave erreur.
Nous devons tenir pour assuré au contraire qu’ils ont brillé dans leur temps comme la lumière dans les Ténèbres, et qu’ils ont tranché sur leur entourage comme le blanc sur le noir.
Et, ce n’est pas une moindre erreur de penser que la perfection à laquelle ils ont été appelés, était une perfection toute relative, une perfection embryonnaire, proportionnée à leur « conscience crépusculaire », à l’état d’hommes encore à demi animaux qu’on voudrait leur attribuer.
Le concept de perfection ne supporte pas plus d’amoindrissement que celui de vérité ou de justice.
Il a les mêmes exigences sous la loi de nature et sous la loi de Moïse, que sous le Nouveau Testament. « Abraham, dit saint Épiphane, fut appelé par Dieu à la perfection évangélique, comme devaient l’être plus tard Pierre et André, Jacques et Jean. » »

L’abbé Meinvielle mettait déjà en garde contre cette erreur funeste pour expliquer le juif :

« Je dis : expliquer, parce que ces pages ont la prétention d’être une explication du juif, et, dans ce cas, la seule possible, une explication théologique. »

Le lecteur qui n’en serait pas convaincu devrait vraiment lire cet ouvrage de l’abbé « Meinvielle » « Le Juif dans les Mystères de l’Histoire ».
Nous ne connaissons pas d’ouvrage qui mette si bien en lumière cette question éminemment d’actualité.

Corruptio optimi pessima :

Le peuple juif était le « peuple porteur du Rédempteur de l’humanité », c’est en cela que résidait sa grandeur et sa noblesse, sa supériorité sur les autres peuples.
L’ayant refusé, crucifié et mis à mort en tant que peuple (« Et tout le peuple répondit : Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! (Mat. XXVII, 25 »), il est devenu maudit et l’instrument privilégié de Satan pour combattre l’Église catholique fondée par Jésus-Christ.

Toute l’histoire moderne s’articule autour de cette lutte acharnée :

« Mais ce lignage choisi aura toujours le pas sur les autres lignages de la terre. S’il accepte le Christ, il sera le principal, le meilleur de l’Église.
Il sera la racine et le tronc de cet olivier qui produit des fruits pour la vie éternelle, comme l’enseigne l’Apôtre.
S’il repousse le Christ, il sera aussi le principal, c’est à dire le pire, dans le royaume de l’iniquité. »

En reconnaissant la grandeur du peuple juif de l’Ancien Testament, il ne s’agit donc pas de camoufler la perfidie des juifs talmudistes du Nouveau Testament, au contraire.
Mais il ne faut pas tomber dans cette grave erreur qui confine au blasphème, qui mélange l’Ancien et le Nouveau Testament, comme le fond certains nationalistes ignorants des Saintes Écritures.

La vraie héritière des juifs de l’Ancien Testament, ce n’est pas la Synagogue des temps modernes, c’est la sainte Église Catholique.

Et il est admirable de voir que ce changement d’héritage est prophétisé à multiple reprise dans l’Ancien Testament :

« Saint Paul, dans son Épître aux Romains, où il révèle le mystère du peuple juif, fait voir comment Ésaü, l’aîné selon la chair, c’est le peuple juif uni à Abraham par les simples liens du sang, et Jacob le frère cadet, c’est l’Église (formée de Juifs et de Gentils), qui, parce qu’elle est unie par la foi au Christ, est préférée à Ésaü.
Et ainsi s’accomplissaient les paroles de l’Écriture :
« J’ai plus aimé Jacob et j’ai détesté Ésaü ».
Et c’est ainsi que l’Église vainc la Synagogue, bien que la Synagogue, comme Esaü, « maintienne vive sa haine et dise en son cœur : Je tuerai mon frère Jacob ». (Gen 27, 41) »

Il ne faut pas donc chercher dans l’Ancien Testament les raisons de la perfidie des juifs de la synagogue de Satan.
La cause essentielle est le refus du Messie promis et le déicide du Verbe incarné.

Bruno Saglio
(directeur des éditions Saint-Rémi)

https://lacontrerevolution.wordpress.com  du 08/07/2015

Le peuple d’Israël n’a été choisi que pour la foi d’Abraham et parce qu’il serait la souche du Messie Rédempteur de TOUTE l’Humanité.

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