Archive | LECTURE Flux RSS de cette section

Avortement : Mensonges D’ Etat !

ecrire (1)

Il est traumatisant d’avorter !

C’est sans doute pour pouvoir continuer à mentir aux Français en toute impunité que le gouvernement veut entraver la liberté d’expression des défenseurs de la vie.

Ce totalitarisme désormais ouvertement assumé, expression d’une radicalisation idéologique, peut pourtant être démasqué assez facilement pour ceux qui ce donnent la peine de se renseigner objectivement.
Ainsi, sur le site gouvernemental dédié à l’IVG (sic), on peut voir cette vidéo hallucinante où un « médecin obstétricien » ment ouvertement en déclarant que le syndrome post-avortement n’existe pas.
41zAZMaRM-L
Or, tout le monde sait désormais que le syndrome post-avortement est parfaitement réel et les millions de femmes qui ont malheureusement avorté pourraient en témoigner.
Le Salon beige a plusieurs fois relayé des études scientifiques évoquant ce terrible syndrome mais il en existe beaucoup d’autres :

« Un article du très sérieux Lancet insiste sur la nécessité de l’accompagnement psychologique post-avortement.
« Monique Lecoufle », membre de la plateforme santé du FRS, propose une modification du livret du ministère, qui est en France à peu près la seule information donnée aux personnes qui vont dans les centres d’orthogénie. Elle propose d’y informer les femmes du risque de syndrome post-avortement. »

[Source]

« Une étude menée par des scientifiques espagnols révèle que 80% des femmes ayant avorté souffrent de dépression, parmi lesquelles 40% ont songé au suicide.
Et ce n’est pas le seul symptome post-avortement :
40% souffrent de disfonctionnement sexuel, 30% de toxicomanie (notamment les adolescentes), 60% changent de comportement ou deviennent irritables (70%). »

[Source]

« Une nouvelle étude norvégienne mené sur un nombre de femmes assez réduit (120), compare les effets psychologiques de l’avortement et ceux d’une fausse couche :
alors plus de femmes souffrent de troubles mentaux 10 jours après une fausse couche que 10 jours après un avortement, la proportion s’inverse ensuite.
Entre 2 et 5 ans après, seules 2,6% des femmes ayant subi une fausse couche en souffrent encore, contre 18 à 20% des femmes ayant subi un avortement. »

[Source]

51iX0Qpu0XL__SX351_BO1,204,203,200_
En outre, cet article de Gènétique de 2015 soulignait également que ce syndrome existe chez les hommes comme le montre également ce drame récent :

« Depuis 1975, l’avortement est une affaire de femme.
C’est elle qui peut, seule et librement, décider de la suite qui sera donnée à une grossesse qu’elle ait été ou non désirée.
La loi en effet, ne fait pas mention du géniteur, de celui qui, avec la femme, est aussi à l’origine de la vie qui éclot doucement.
Pourtant, certains hommes n’en ressentent pas moins douloureusement les conséquences. Gènéthique attire l’attention sur cet aspect ignoré de la question depuis 40 ans ».

51YU48NlI5L__SX324_BO1,204,203,200_
Pour se documenter sur le drame psychologique de l’avortement, vous pouvez également lire ce livre-référence de « Sabine Faivre » :
« La Vérité sur l’avortement », qui étudie « le retentissement psychologique de l’avortement auprès de toutes les personnes impliquées dans cette pratique ».

Dépêchez-vous tant que le gouvernement n’a pas créé un délit d’entrave littéraire à l’avortement…

Et il existe d’autres livres sur le sujet comme Cet enfant qui m’a manqué de « Michel Hermenjat »,
ou Quel âge aurait-il aujourd’hui ? : Le tabou des grossesses interrompues du docteur « Stéphane Clerget »…

Philippe Carhon

source : lesalonbeige.blogs.com

http://www.citoyens-et-francais.fr  du 28/09/2016

Confidences de Alain Finkielkraut.

expression-300x300 (1)

Grandeur et insuffisances de Michel Rocard.

 

« Michel Rocard, c’est une part de ma vie » confie « Alain Finkielkraut », dans l’émission « L’Esprit de l’escalier » se souvenant s’être réuni en 1980 avec quelques amis pour favoriser sa candidature à l’élection présidentielle.
Admiratif du « parler vrai » et de la « rectitude » de l’ancien Premier ministre, « Finkielkraut » y reconnaît « l’héritier de « Pierre Mendès France » dans sa volonté de réconcilier le *socialisme et l’économie de marché* ».

Mais le revers de son pragmatisme était « une vision trop étroitement économique du monde » négligeant la culture.

L’académicien rappelle ainsi que la « liquidation hélas définitive de l’école des hussards noirs de la République » a commencé pendant le séjour de Rocard à Matignon, sous l’autorité de « Lionel Jospin ».
Quels que soient ses errements, il restera comme un grand homme d’Etat qui a théorisé avec brio le fossé entre les qualités requises pour la conquête et l’exercice du pouvoir en « démocratie médiatique ».

Analysant les réactions au « Brexit », « Alain Finkielkraut » montre l’obsolescence du clivage droite-gauche.
Si, « jusqu’à une date récente, les riches étaient de droite et la gauche défendait le peuple », la mondialisation a rebattu les cartes entre élites nomades et classes populaires sédentaires devenues les nouvelles classes dangereuses en raison de leur enracinement et de leur doute face au multiculturalisme.
Jadis, «le bourgeois était pris entre l’égoïsme calculateur par quoi il s’enrichissait et la compassion qui l’identifiait au genre humain » mais la gauche actuelle « réussit l’exploit de réconcilier les privilégiés avec eux-mêmes.»

«Ce spectacle est à vomir, jamais les gagnants n’ont été aussi puants»
conclut le philosophe.

http://www.causeur.fr  du 05/07/2016

Image de prévisualisation YouTube

L’Esprit de l’escalier

Nous Exigeons De Savoir La Vérité !

chut

Mensonges !

Le livre de « Thomas Goodrich  » « Hellstorm » est maintenant enfin disponible en français !

Quelques lignes :

« Il n’est pas question dans ce livre de chercher à connaître la véracité, l’exactitude des témoignages rapportés ou de disculper les Allemands de leur présumés crimes.
Ce livre ne traite pas des crimes attribués aux vaincus par les vainqueurs, ni ne consacre un  « temps égal » à la version alliée de la soi-disant « Bonne guerre ».
Toute personne à la recherche d’informations traitant du point de vue opposé  n’a qu’à se rendre à la bibliothèque locale ou d’allumer sa télévision.
Non, ce livre ne porte pas sur ce que les Allemands ont fait au monde, mais il porte sur ce que le monde a fait aux  Allemands
les crimes monstrueux que le monde a commis contre l’Allemagne, pendant et après la guerre, des crimes si horribles et diaboliques qu’il n’y a pas de mots dans la langue française pour les décrire avec précision…
des crimes qui ont été enterrés par les vainqueurs sous une montagne de mensonges et de propagande durant  plus de 70 ans.
J’ai le sentiment que ce livre est de loin un monument approprié et attendu depuis longtemps, vis-à-vis de ces pauvres âmes misérables, les victimes sans voix de la pire guerre au monde. »

Thomas Goodrich

Quelques commentaires de lecteurs :

« Je viens de terminer « Tempête Infernale ».
Je tiens à vous remercier personnellement d’avoir écrit ce livre.
Aussi difficile que cela était de le lire, je sentais que je le devais aux victimes.
Ce fut, en effet, un livre terrible à lire, mais je suis content de l’avoir terminé.
Je dois vous dire ceci :
Il y avait le « moi » avant « Tempête Infernale », et maintenant il y a le « moi » après « Tempête Infernale ».
Je ne suis plus  la même personne qu’avant.
Maintenant, je vois ce qu’il faut faire.
Maintenant, je suis totalement engagé.
L’échec  n’est pas une option, cela est clair.
Si nous échouons, « Tempête Infernale » offre un compte rendu très précis et horrible de ce que sera notre sort, tout comme il le fut pour les Allemands impuissants et désarmés.
Encore une fois, je vous remercie pour ce livre terrible, mais nécessaire.
Je suis  absolument certain que ce sera la même tristesse suprême, la colère et la rage que ressentira  toute personne qui lira ce qui, et que tout comme moi, ils seront prêts à faire ce qu’il faut. »

Un Anglais

« Ce livre pourrait changer la donne.
Si tout le monde sur la terre pouvait le lire, la situation pourrait s’inverser en une nuit  et détruire le mal juif qui nous asservit tous désormais.
Ce que les juifs ont fait et ce qu’ils continuent de nous faire, tout est  ici, dans ce livre, en termes non équivoques.
Ne vous méprenez pas, ceci est notre destin si nous n’agissons pas MAINTENANT ! »

Un Australien

« Je pensais que je savais tout ce qu’il y avait à savoir sur la Seconde Guerre mondiale.
Mais j’avais tort.
Vraiment tort.
Je n’imaginais pas que l’ennemi juif, et cela inclut les dirigeants alliés, était si vicieux, si mauvais et si dépravé.
À moins d’avoir lu « Tempête Infernale », vous ne connaissez pas le monde réel.
Et à moins que vous ne connaissiez le monde réel, vous n’êtes rien de plus qu’un ver sous une roche.
Je suis rempli de rage.
Je ne vois pas un autre livre plus important pour notre survie que « Tempête Infernale ».
Je vous remercie ! »

Un Américain

source : http://ungraindesable.the-savoisien.com

Image de prévisualisation YouTube

 Autre Que Réseau Social

Le Futur N’ Est Plus Ce Qu’ Il Etait !

attention1

Et les aléas naturels ?

« Didier Schmitt » rappelle ici la nécessité d’anticiper, de construire l’avenir, en se projetant sur le long terme pour pouvoir faire face aux bouleversements – « tant géopolitiques que technologiques » – auxquels nous ne sommes pas préparés.

« Didier Schmitt » est responsable diplomatie, sécurité et politique spatiale au Service européen pour l’action extérieure.
Il est l’auteur d’un ouvrage intitulé « Antéversion : ce qu’il faut retenir du futur ».

Marcher requiert de regarder légèrement devant soi pour éviter de trébucher.

Courir nous force à scruter bien plus loin.
Ce simple bon sens peut s’appliquer à la prospective.
Nous courons de plus en plus vite dans le monde des sciences, de la technologie et de l’innovation, et paradoxalement nous devons regarder toujours plus loin afin de guider les choix de société.

Un œil nouveau

Le livre « « Antéversion » : ce qu’il faut retenir du futur », qui vient de paraître, a pour objectif de nous sensibiliser à cette notion.
Il dépeint des changements sociétaux futuristes d’ici une à deux générations.
Ses brèves histoires ne sont pas pour autant de la science-fiction, mais plutôt une « fiction scientifique »… elles déchirent le rideau du présent pour nous dévoiler ce qui se profile à un horizon raisonnable.
« Antéversion » est aussi un changement de paradigme dans le style, car il ambitionne à la fois d’être un éclaireur pour les décideurs et pour « l’homme de la rue ».

Une vision de société bousculée par la technologie

Non seulement les décideurs, mais aussi chaque citoyen devraient se soucier de ce que les prochaines décennies vont nous apporter.
Il y a une nécessité, en particulier pour les jeunes, d’entrevoir leur monde d’après-demain afin d’orienter leurs choix pour éviter une économie chroniquement déprimée.
Étant donné que les adolescents actuels prendront leur retraite autour de 2080 – si cela fait encore sens à ce moment-là – et certains occuperont des emplois que nous pouvons à peine imaginer aujourd’hui.
Alors, quid de se préparer dès maintenant à l’éducation et la formation sans enseignants ou à une révolution dans la synthèse et la représentation de l’information.
Bien d’autres aspects vont être chamboulés, comme :
- une santé préventive sans médecin,
- des guerres sans soldats,
- des enquêtes sans enquêteurs,
- voire des Jeux olympiques bioniques,
- des vêtements polymorphes,
- ou de communiquer des sentiments par la pensée.

La confluence technologique ne fait que commencer

Nous avons vu ce que donne la convergence des technologies, comme dans les « Smartphones », qui fait que nous avons des centaines de brevets dans la paume de la main.
La prochaine révolution sera une confluence de pans technologiques entiers, comme :
- l’intelligence artificielle, – la robotique avancée, – les capteurs ubiquitaires,
- les manipulations génétiques sans limites
- et les nano-neuro-biotechnologies.
Ces bouleversements sans précédent nous jettent dans un monde auquel nous ne sommes pas préparés.
Pas même pour les emplois qui disparaîtront et encore moins pour ceux qui apparaîtront.
Par exemple, allons-nous toujours délivrer des licences de taxis à vie alors que les voitures sans chauffeur sont déjà une réalité, ou former des traducteurs lorsque des algorithmes d’auto-apprentissage sont sur le point d’engendrer une deuxième révolution numérique ?

La politique en retard d’un train

Les dirigeants sont essentiellement focalisés sur le court terme et les réélections, comme le sont leurs conseillers.
En ce sens, cette focalisation sur 4 à 5 années de mandat devient un sérieux handicap dans une société qui avance déjà plus vite que les décisions politiques.
Nous ne pouvons plus nous permettre d’avoir des politiques publiques seulement réactives !
Certes, gouverner c’est prévoir…mais prévoir s’est restreint aujourd’hui à l’avenir du passé.
Nous avons besoin de prospective, car avec l’accélération du temps nous devons échapper aux idées préconçues. La prospective est là pour révéler le futur du futur.

Au-delà des frontières

Il y a des instabilités à tous les niveaux : géopolitique, économique, financière et sociale.
La seule certitude est le rythme exponentiel de la science et des technologies.
Cela signifie que la planification au niveau national ne suffit plus à façonner notre avenir…notamment face aux monopoles dans les services à l’échelle mondiale.
Comme l’avenir se rapproche de plus en plus vite, nous devons utiliser la « Technosphère » pour façonner une « Europhère », surtout à un moment où l’euroscepticisme perdure.
L’Europe, qui si souvent doute d’elle-même, a pourtant un rôle crucial à jouer au travers de son capital culturel et historique qui saura constamment replacer l’homme au centre de cette course effrénée.

Épilogue

Comme l’a écrit « Claudie Haigneré » – ancienne ministre française de la Recherche – dans la préface du livre « Antéversion » :

« il est de la responsabilité de notre humanité, de maitriser ces innovations, de se les approprier, pour configurer l’avenir en un futur souhaité. »

Le futur est optimiste…en ne voulant pas l’appréhender, nous sombrons trop facilement dans le pessimisme. L’anticipation est une passerelle vers l’optimisme, car seul le futur a de l’avenir.

Didier Schmitt

http://www.euractiv.fr  du 31/05/2016

Et l’espèce humaine, comme tout ce qui existe dans cet univers… sur notre planète que nous maltraitons avec tant de frénésie, devra, une fois de plus, ne pas oublier de compter avec les aléas naturels qui ne sont pas calculables.
Dame Nature agit comme bon lui semble et non sur nos ordres…elle se fâche contre un mondialisme prétentieux !

Nos Belles Et Savoureuses Tubercules !

emoticone clin

Bien Intégrées Chez Nous !

Si vous connaissez les pommes de terre…vous allez aimer ce texte !

Mais pour vous convaincre définitivement de ses qualités,
je ne peux mieux faire que la comparer à une femme !

J’ai toujours été frappé par l’utilisation fréquente
de noms féminins pour en désigner les variétés,
comme les Charlottes,
les Mona Lisa ou les Belles de Fontenay,
ou surtout les modes de cuisson.

Mesdames et chères amies,
Vous n’êtes pas des pommes de terre, et cependant…
Que vous soyez en robe de chambre ou en chemise,
Sans pelure ou drapées de Mousseline.
Vous restez toujours Duchesse ou Dauphines !
Parfois atteintes de Vapeur, mais rarement soufflées,
Vous gardez la ligne allumette et la taille noisette !
Vous êtes délicieuse à croquer, tant que vous n’avez pas germé !
Vous êtes délicieuses à croquer, surtout dorées.
Mais meilleures encore quand vous êtes sautées !

Quand de vos maris, j’épluche la conduite,
Je découvre qu’avec vous, ils ont la frite.
Ils sortent sans pelure, même s’ils pèlent de froid.
Pour eux, même si vous n’êtes plus des primeurs,
Vous demeurez d’éternelles nouvelles !
Pour vous, ils se laissent arracher les yeux,
Friper la peau et meurtrir la chair :
Car comme les pommes de terre,
Ils ont des yeux, une peau et une chair !
Sans vous, ils sont dans la purée,
Sans vous, ils en ont gros sur la patate,
Alors que de la société, ils sont le gratin !
Pommes de terre, je vous aime !

Autre Que Réseau Social

Initialement publié le 29/03/2013

Arrivées en Europe après le Moyen-Âge, discrètes, elle ont été adoptées par notre peuple, notre cuisine et surtout notre appétit qu’elles calment. Elles ne sont pas dispendieuses, prennent peu de place, on les aime, elles !

Donnons un coup de jeune aux articles publiés sur « Réalités de France » en gardant leur date de publication initiale.(09/05/2016)

Tous Unis Contre Ces Kamikazes !

      opération merah

Lecture Impérative !

Chaque fois que l’on pense aux attentats-suicides de Bruxelles, Paris ou ailleurs, on bute sur une énigme !

Qu’est-ce qui pousse des individus à se faire exploser en assassinant un maximum de gens au hasard ?

Qu’essaient-ils de faire ou de prouver ?

Leurs motifs politiques relèvent de l’infantilisme, puisque ces djihadistes sont supposés combattre le régime de « Bachar Al-Assad ».
Or en faisant cela ils se rangent aux côtés de leur pire ennemi, la coalition occidentale.
De plus ils s’engagent dans les rangs de l’Etat islamique, qu’ils suspectent en même temps d’être une création de cette coalition.

Leurs motifs religieux ne volent pas plus haut, puisqu’il s’agit souvent de convertis-express formés par Internet plus que dans des mosquées.
Certains, « invoquent » le Paradis et ses vierges.
La plupart des musulmans y croient, mais ne sont pas pour autant impatients de rejoindre Allah.
Un des terroristes bruxellois a laissé un bref testament dans lequel il n’est même pas question d’islam ni d’Allah.

La plupart de ces terroristes étaient des délinquants parfaitement matérialistes, gagnant leur vie à coups de kalachnikov.
La rapidité de leur lavage de cerveau reste un mystère.
Tout comme leur conversion de truands en djihadistes.
Comment l’objectif de se transformer en viande de boucherie à la seconde a-t-il pris le pas sur leur propre intérêt, qui serait d’abord de vivre ?

Interrogé par « Causeur » en septembre 2015 sur la possible « relation entre le déclin de la lecture chez les jeunes et un certain ensauvagement de l’individu contemporain », le philosophe « Peter Sloterdijk » nous donne un indice :

« Le djihad, c’est une sorte d’intrusion de la bande dessinée dans la biographie classique.
Autrefois, la lecture rendait les individus capables de mener une vie qui ressemble à un livre.
L’individu, c’est l’animal autobiographique.
Aujourd’hui, la bande dessinée martiale est en train de saper l’ancienne culture autobiographique, avec, dans le cas du djihad, la promesse d’une mort précoce comme supplément d’âme. »

Autrement dit, l’avènement de la culture occidentale va de pair avec le désir individuel de faire quelque chose de sa vie.
Des individus qui proviennent d’une culture où la communauté (« Oumma ») tend à prendre plus d’importance que l’individu, plongés dans une culture où la réussite individuelle est primordiale, peuvent opérer un court-circuit sinistre en essayant d’exister non par leur vie, mais par leur mort.
« Mohamed Merah », dont le seul accomplissement fut de se faire abattre après avoir assassiné huit enfants et adultes, est pourtant une star des banlieues.

L’objectif suprême de ces truands-djihadistes serait de se faire un nom.
Comme leurs cursus ne leur permet pas de devenir artistes ou savants, et que la carrière de truand mène à une impasse existentielle (où l’on passe plus de temps en prison qu’en liberté), ils se jettent dans l’horreur, comme « Erostrate » qui incendia le temple d’Ephèse dans le seul but que l’on retienne son nom.

Cette quête de notoriété est d’autant plus pathétique que dès qu’on cite les noms d’un groupe d’islamistes – avec leurs pseudonymes – tout le monde s’y perd et personne ne les retient.
Ceci pour des raisons démographiques et phonétiques.
Leur communauté est minoritaire et les sonorités de leur nom restent inhabituelles.

Le problème s’aggrave d’un facteur sociologique.
La plupart portent des prénoms et des noms arabes, alors que d’autres *immigrés* se sont empressés de donner à leurs enfants des prénoms locaux.

Le prénom peut-être une forme de compromis culturel.

« Finkielkraut » porte « un nom à coucher dehors », comme il le dit lui-même, mais son prénom Alain a certainement contribué à son intégration.
A l’opposé, les prénoms arabes sont à peu près aussi contributifs pour l’intégration qu’un voile sur la tête. Cet obstacle s’ajoute à tous ceux que rencontrent les enfants d’immigrés.

Le problème fondamental est sans doute de ne pouvoir être reconnus par leur culture d’origine, qui ne reconnaît pas pleinement la valeur de l’individu – qui se doit d’être d’abord soumis –, tout en ne pouvant se faire reconnaître par une culture qu’ils rejettent.
Il n’est dès lors pas étonnant qu’au-delà du suicide égoïste ou du suicide altruiste, définis par « Durkheim », nos djihadistes de banlieue aient découvert le « suicide haineux ».

Empressons-nous d’oublier leurs visages et leurs noms.

Marc Reisinger

http://www.causeur.fr   du 31/03/2016

Bouc Emissaire Idéal Dans Notre Chaos !

coudenhove_kalergi_richard

« Richard Coudenhove-Kalergi »

Je suis effarée de lire, trop souvent, que le remplacement de population serait l’application pure et simple d’un certain plan Kalergi !
Du nom de  l’homme politique « Richard Coudenhove-Kalergi » qui, ayant eu le malheur – et la mauvaise idée-  de faire partie des traumatisés de la première guerre mondiale, a cru, comme beaucoup, qu’il fallait tout faire pour qu’il n’y ait « plus  jamais ça » et que la meilleure façon d’y parvenir serait de construire à l’échelle de l’Europe l’équivalence de la Suisse (qu’il admire, qu’il prend comme modèle) ou celle des Etats-Unis d’Amérique, une fédération créant entre nations des liens indéfectibles qui rendraient toute guerre impossible.
On lui reproche d’avoir ainsi installé les prémices de la disparition des nations, nécessaire préalable à cette fédération européenne, sans chercher à comparer l’Europe dont il rêvait et celle qui a été faite, en violation complète de ses souhaits.

Mais on lui fait encore plus souvent un autre reproche, il aurait, dans son livre « Praktischer Idealismus », publié en 1925, imaginé une race idéale métissée, négroïde. où certains voient l’aboutissement des campagnes actuelles pour la diversité et la société multiculturelle.

Je vais essayer de faire la lumière sur le personnage et son oeuvre, afin de rendre à « César » ce qui appartient à « César ».
Si « Kalergi » a rêvé d’une Europe sans guerre,
d’une Europe avec des accords entre nations,
il était bien loin de l’Europe que nous voyons,
dont il aurait eu lui aussi horreur,
comme le montrent les extraits de son oeuvre que je citerai.

Ce sont d’autres qui, sans scrupules, ont fait du rêve européen de « Kalergi » un cauchemar. Par ailleurs les citations que d’aucuns font, hors contexte, et notamment en supprimant ce qui les précède, ne correspondent en rien à un projet de société de Kalergi, qui, au contraire, rêvait d’un monde non métissé…

Je proposerai 2 articles sur le sujet.

http://resistancerepublicaine.eu/2016/03/31/il-n-y-a-pas-et-il-n-y-a-jamais-eu-de-plan-kalergi-premiere-partie/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+resistancerepublicaine+%28Resistance+Republicaine%29

 

http://resistancerepublicaine.eu/2016/03/31/non-kalergi-na-jamais-voulu-une-race-future-negroido-eurasienne-deuxieme-partie/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+resistancerepublicaine+%28Resistance+Republicaine%29

Christine Tasin

http://resistancerepublicaine.eu   01/04/2016

Le poisson d’avril est, sans nul doute, que le comte « Richard Coudenhove-Kalergi » soit le père de l’Union européenne ACTUELLE !
La réalité est que « Kalergi » a bien ellaboré son « Praktischer Idealismus », mais de malins escrocs ont DEFORME et FALSIFIE ses écrits pour en faire l’effroyable réalité dans laquelle nous sommes confrontés à la barbarie d’une violence omniprésente.
Le réalisme d’aujourd’hui est un grotesque et nocif croquis d’un idéalisme abouti mais seulement virtuel.
L’auteur de « Idéalisme Pratique » ne voulait pas que se reproduise la boucherie de la première guerre mondiale !
Nos gouvernements l’ont trahi !

Bienvenue Dans Cette Europe Future ?!?

multiculture

Bienvenue dans
le monde d’après !

 

Vers une Europe
autoritaire et « ghettoisee » ?

« Roland Hureaux »montre qu’une société multiculturelle est fatalement conflictuelle et signe la mort de la démocratie car elle nécessite un Etat fort voire contraignant pour maintenir un semblant de paix entre les communautés :

La conjonction de vagues migratoires hors de contrôle, d’attentats terroristes de grande ampleur et d’une restriction des libertés (loi sur les écoutes, état d’urgence) allant jusqu’à une réforme de la Constitution qui va jusqu’à inquiéter le Conseil de l’Europe, pourrait bien dessiner les traits de l’Europe vers laquelle nous allons :
ghettoïsée, conflictuelle et autoritaire.

« Les tenants de la société multiculturelle « pensent » que la diversité des communautés allogènes implantées dans les pays européens constituera un enrichissement pour le pays d’accueil par la multiplication des échanges et le croisement des cultures qu’elle suscitera, pouvant aller jusqu’au métissage.
Cela est vrai, au moins en partie, quand les dites communautés ne sont qu’une petite minorité, trop réduite pour rester dans l’entre-soi et pour apparaître comme une menace.
Chacun de ses membres a de fortes chances de rencontrer à l’école, sur les stades ou au travail des autochtones et de s’assimiler à leur  mode de vie.
Les autochtones ne sentant pas leur primauté remise en cause, se montrent accueillants et ouverts aux échanges. »

« Il n’en est plus de même quand les dites communautés se font nombreuses.
Les nationaux ont moins envie d’échanger.
Les immigrés ou fils d’immigrés ont moins de chances de les rencontrer notamment dans des classes devenues monocolores
.
En France, la reprise de la fécondité immigrée depuis quinze ans, laquelle s’était jusque-là plus ou moins normalisée, est un marqueur de la communautarisation, de pair avec la préférence des mâles pour des femmes qu’ils font venir du pays, plus dociles que leurs voisines de palier.
« 

« Au terme :
Une société d’ « apartheid » telle que l’Allemagne en montre l’exemple depuis longtemps.
A Berlin, il n’y a pas d’Allemands dans les quartiers turcs, et très peu de Turcs dans les quartiers allemands.
Plus les populations immigrées seront importantes, plus la séparation sera grande.

Des tensions prévisibles

« Les  relations de ces communautés seront, qu’on le veuille ou non, conflictuelles.
Sans doute, le nombre de musulmans impliqués dans les actes terroristes est-il infime par rapport à leur nombre total :
1 sur 1 000 si on se réfère au fichier S, lui-même très extensif.
Mais ces actes auront statistiquement et, toutes choses égales par ailleurs, deux fois plus de chances de se produire si la population allogène devient deux fois plus nombreuse.
Ils contribuent et contribueront à durcir les relations inter-communautaires,  à entretenir la méfiance et l’hostilité dont les effets seront seulement tempérés par la  séparation des communautés.
En outre, le terrorisme n’est pas la seule forme de l’agressivité réciproque des communautés :
la délinquance ordinaire, les « incivilités » ou alors les réflexes d’ « AUTODEFENSE » des autochtones y contribueront aussi.« 

« Malgré les exemples de pays comme le Liban, la Bosnie, le Sri Lanka qui montrent que des communautés religieuses  d’importance comparable ne peuvent coexister longtemps de manière pacifique, on peut penser que ce n’est pas ce genre de guerre ouverte qui menace immédiatement l’Europe.
Mais, comme l’a montré « Pierre Manent », la démocratie  ne peut prospérer que dans une communauté relativement homogène.
On peut craindre que l’hétérogénéité au contraire lui soit fatale.
C’est une loi historique que plus une société est hétérogène, plus il faut un pouvoir fort pour y maintenir la paix civile. »

Menaces sur les libertés

« On ne voit que trop comment un pouvoir socialiste qui proclame à tout-va son attachement aux valeurs républicaines, conforte chaque jour sa légitimité par une gesticulation sécuritaire qui entretient la psychose de l’attentat et habitue insensiblement les esprits à un régime d’exception.
S’il est vrai que des failles dans le dispositif policier ont fait obstacle à ce que les attentats de « Charlie » et du « Bataclan » aient été détecté à temps, personne n’a considéré que ces failles provenaient de lacunes juridiques, seulement de dysfonctionnements des services.
Il est probable que leur vigilance ayant été aiguisée par les événements, ils mettront un point d’honneur à mieux prévenir les attentats et donc à diminuer les risques que court la population.
Il reste qu’avec l’état d’urgence, tout citoyen français peut craindre de voir au milieu de la nuit débarquer la police chez lui pour y effectuer une perquisition sans mandat judicaire.
Il est aussi vrai que depuis la loi du 24 juillet 2015 sur le renseignement, des gens font attention au contenu de leurs courriels craignant qu’ils ne soient interceptés et utilisés contre eux.
Ces moyens juridiques d’exception ont été notoirement utilisés contre des personnes, écologistes, identitaires ou autres, qui n’avaient rien à  voir avec les réseaux terroristes.
Sans aucune nécessité, on veut réformer la Constitution alors même qu’une démocratie forte devrait garder ses lois fondamentales sauves quelles que soient les  circonstances.« 

« S’il est vrai, comme on le dit, que les événements que nous avons vécus ne sont rien à côté de ceux qui nous attendent (il faut espérer le contraire !), alors les restrictions de libertés que nous aurons à connaître dans le futur seront encore plus considérables !« 

« Cela ne concerne pas que la France.
Une fois l’euphorie de la politique d’accueil de Merkel passée, qui sait ce que nous réserve ce pays dont les oscillations extrêmes ont déjà ébranlé l’Europe ? »

« Il est des gens, en France et en Europe, qui imaginent qu’une politique d’accueil large et généreuse rendra les gens meilleurs et la société plus prospère et démocratique, qu’elle fera progresser les droits de tous à commencer par ceux des migrants.
Certains sont même prêts à faire émerger cette société vertueuse par la force d’une loi impitoyable au moindre écart de langage.
Ils devraient être refroidis par les perspectives qui se dessinent.
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire contemporaine que les bons sentiments amènent des catastrophes, c’est même plutôt là la règle que l’exception.
Nos anticipations ne découlent de rien d’autre que d’une connaissance objective de la dynamique des sociétés de tous les temps et de l’extrapolation de ce qui se passe sur notre sol depuis quelques mois. »

source :  Marie Béthanie pour http://lesalonbeige.blogs.com via http://www.causeur.fr

http://www.citoyens-et-francais.fr   du 23/02/2016

Condamnés A Mort Car Trisomiques !

 transhumanisme

Les Trisomiques !

« Les premières victimes du transhumanisme »

Nos sociétés occidentales étaient récemment outrées par une information fausse selon laquelle l’État islamique aurait condamné à mort les enfants trisomiques…

Mais si les trisomiques ont disparu de notre vie quotidienne, ce n’est pas parce qu’ils sont guéris.
C’est parce que nous avons usé de nos prouesses techniques pour les éliminer consciencieusement, en raison même de leur trisomie.

« Ou nous les guérirons de leur innocence, ou ce sera le massacre des innocents »,

affirmait le professeur « Jérôme Lejeune », pionnier de la génétique moderne qui découvrit un jour l’origine de la trisomie 21.
Il était le plus grand jusqu’à ce que le monde scientifique s’en détourne parce qu’il regrettait publiquement que sa découverte serve à éliminer ceux qu’il aurait préféré guérir.

En digne héritier, « Jean-Marie Le Méné » signe « Les Premières Victimes du transhumanisme ».

Le débat n’est pas celui de l’avortement, mais celui de l’avortement utilisé pour cibler une population en raison de son génome imparfait.
Le vrai sujet de ce livre, c’est l’eugénisme, contre lequel l’Histoire récente aurait dû nous vacciner pour longtemps…
Et pourtant !

On achève les 150 pages avec effroi  !
Parce que le constat est glaçant, mais également parce que les conséquences de la politique ouvertement eugéniste menée à l’égard des enfants trisomiques laissent entrevoir des conséquences terrifiantes dans une société qui a remplacé la transcendance par le progrès.

Aucune femme au monde ne souhaite accoucher d’un enfant trisomique, il faudrait être fou.
Mais lorsque, d’une grossesse sur 700, l’enfant est atteint, que faire ?
96 % d’entre eux sont avortés et la société se félicite de la disparition d’un mal, semblant confondre la maladie et celui qui en est atteint.
Pire encore : la médecine change de camp pour abonder dans le même sens…

La réalité que dévoile ce livre, c’est que l’élimination rapporte plus d’argent que la recherche.
Notre bonne conscience n’a fait que changer le sens des mots pour justifier l’injustifiable, comme si souvent.

Dans son ouvrage facilement abordable jusque dans les questions techniques, « Jean-Marie Le Méné » se fait l’avocat de ceux qui n’en ont plus.
Ces enfants accusés d’être des « poisons » par un professeur de médecine au micro de France Inter sont l’objet d’une traque médicale, scientifique, technique et finalement financière dont très peu réchappent.
Mais cela ne suffit pas :
Un député a osé s’offusquer, sur les bancs de l’Assemblée nationale, qu’il en naisse encore 4 %… La disparition doit être totale !

Dans les dernières pages de son livre aussi concis que précis, « Jean-Marie Le Méné » évoque un épisode décisif dans sa décision d’écrire, qu’il doit au CSA.
Juin 2015, ce dernier décide d’interdire un clip intitulé « Chère future maman », qui met en scène des personnes trisomiques devenues adultes, souriantes et rassurantes.
Selon le CSA, le message aurait pu culpabiliser les femmes qui auraient choisi d’avorter.
L’entreprise mortifère va donc jusqu’à supprimer aux trisomiques le droit de dire au monde qu’ils sont heureux quand même.

Il est vrai qu’un trisomique coûte plus cher vivant que mort et c’est le seul critère qui a orienté la course folle du dépistage anténatal ciblant la trisomie 21, proposé par une société qui s’enorgueillit sans cesse de son « humanisme »…

« Jean-Marie Le Méné » peut être fier de ce nouveau cri de détresse qui lui vaut des injures :
Il est vrai que l’on est tenté de détester ce livre qui égrène nos trahisons ou démissions successives et inavouables… mais tous les hommes attachés à leur liberté devraient faire l’effort de lire, au moins pour savoir.

Charlotte d’Ornellas

http://www.bvoltaire.fr   du 16/02/2016

La France Perd – Elle Donc Le Nord ?

francemaconnique

Nos Socialistes Francs-Maçons

 

On sait maintenant pourquoi ils se serrent tous les coudes  !

 Ministres et Conseillers

– François Hollande. (président de la république), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF) et Young Leader.
– Jean-Marc Ayrault. (ex-premier ministre) : en 2008, maire de Nantes, il fait voter une subvention de 400 000€ destinée à la rénovation et à  l’agrandissement du local servant aux réunions de 7 loges maçonniques.
– Manuel Valls. (ministre de l’intérieur), franc-maçon membre de la secte maçonnique du Grand Orient de France (GODF).
– Christiane Taubira. (ministre de la justice), franc-maçonne membre de la secte maçonnique du Grand Orient de France (GODF)
– Pierre Moscovici. (ministre de l’économie et des finances), ancien  membre de la LCR (Ligue Communiste Revolutionnaire) et Young Leader
– Najat Vallaud-Belkacem. (ministre des droits des femmes), Young Leader
– Arnaud Montebourg. (ex-ministre du redressement productif), franc-maçon membre du Grand Orient de France (GODF) et Young Leader
– Michel Sapin. (ministre du travail), franc-maçon membre du Grand Orient de France (GODF) – Vincent Peillon. (ex-ministre de l’éducation nationale), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF), ancien membre du Comité communiste  pour l’autogestion
– Jérôme Cahuzac. (ancien ministre du budget), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
– Jean-Yves Le Drian. (ministre de la défense), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF) – Stéphane Le Foll. (ministre de l’agriculture), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
– Marylise Lebranchu. (ministre de la réforme de l’État, de la décentralisation et de la fonction publique) franc-maçonne, ancienne membre du PCMLF (Parti communiste marxiste-léniniste de France) – Marie Escoffier. (ministre déléguée chargée de décentralisation), franc-maçonne membre du Parti Radical de Gauche et de la Grand Loge Féminine de France (GLFF)
– Fleur Pellerin. (ministre déléguée chargée des petites et moyennes  entreprises, de l’innovation et de l’économie numérique), Young Leader
– Benoît Hamon. (ministre délégué à l’économie sociale et solidaire et à la consommation), franc-maçon
– George Pau-Langevin. (ministre déléguée à la réussite éducative), franc-maçonne
– Michèle Delaunay. (ministre déléguée aux personnes âgées et à l’autonomie), franc-maçonne – Frédéric Cuvillier. (ministre délégué aux transports), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
– Marc Mancel. (conseiller de la ministre George Pau-Langevin),  franc-maçon membre du Grand Orient de France (GODF)
– Christophe Chantepy. (directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
– Alain Simon. (contrôleur général au ministère de l’économie), franc-maçon du Grand Orient de France  (GODF)
– Alain Vidalies. (Ministre en charge des relations avec le Parlement), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
– Aquilino Morelle. (conseiller de François Hollande), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF) et Young Leader
– Cédric Lewandowski. (directeur de cabinet de Jérôme Cahuzac), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
– Victorin Lurel. (ex-Ministre délégué en charge de l’Outre-Mer), franc-maçon membre de la secte maçonnique du Grand Orient de France (GODF)
– Renault Vedel. (directeur adjoint de cabinet de Manuel Valls), franc-maçon membre de la secte maçonnique du Grand Orient de France (GODF)
– Alain Bauer. (conseiller officieux de Manuel Valls), franc-maçon haut gradé, ancien Grand Maître du Grand Orient de France (GODF)
– Yves Colmou. (conseiller de Manuel Valls), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

Sénateurs

– François Rebsamen. (président du groupe soc au Sénat), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
– Jean-Pierre Sueur. (sénateur soc du Loiret et président de la commissions des lois), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
– Claude Domeizel. (sénateur soc des Alpes-de-Haute-Provence), franc-maçon du Grand Orient de France Gérard Collomb (sénateur maire de Lyon), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
– Michèle André. (sénatrice soc du Puy-de-Dôme), franc-maçonne, vice-présidente de Fraternelle Parlementaire et membre de la secte maçonnique du Droit Humain
– Robert Navarro. (sénateur soc de l’Hérault), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

Assemblée Nationale,
et Collectivités Locales

Henri Emmanuelli.(député soc des Landes), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
Christian Bataille.(député soc du Nord), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
Pascale Crozon.(députée soc du Rhône), franc-maçonne, vice-présidente de la Fraternelle Parlementaire
Pascal Terrasse.(député soc de l’Ardèche), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
Olivier Dussopt.(député soc de l’Ardèche) franc-maçonGrand Orient de France (GODF)
Brigitte Bourguignon.(députée soc du Pas-de-Calais), franc-maçonne
Odile Saugues.(députée soc du Puy-de-Dôme), franc-maçonne
Patrick Menucci.(député soc des Bouches-du-Rhône), franc-maçon de la Grande Loge de France (GLDF)
Paul Giacobbi.(député du PRG de la Haute-Corse), franc-maçon de la Grande Loge de France (GLDF)
Jean Le Garrec.(ancien ministre soc), franc-maçon, président du Cercle Ramadier, membre du Grand Orient de France (GODF)
Philippe Guglielmi. (premier secrétaire fédéral du PS de Seine-Saint-Denis), franc-maçon, ancien Grand Maître de la secte maçonnique du Grand Orient de France (GODF)
Jean-Jacques Queyranne. (ex-président de la région Rhône-Alpes), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
Philippe Foussier. (rédacteur en chef de la revue de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains), franc-maçon du Grand Orient de France(GODF).
Jean Glavany. (député soc des Hautes-Pyrénées), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
Jean-Marie Cambacérès. (député soc du Gard), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
Jean-Michel Baylet. (sénateur PRG du Tarn-et-Garonne),  franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)
Jack Lang. franc-maçon
Daniel Vaillant. (député-maire à Paris), franc-maçon
Harlem Désir. (ex-Premier Secrétaire du PS), franc-maçon du Grand Orient de France (GODF)

source : http://sans-langue-de-bois.eklablog.fr

Cette liste de francs-maçons du PS n’est bien sûr pas exhaustive…
Ils aiment aussi le jeu des « chaises musicales », on ne sait plus qui fait quoi ni qui est où…
Pour plus d’informations sur le sujet, notre rédaction recommande la lecture du livre  « Le complot contre Dieu. »

complot contre Dieu

Nous sommes en Occident !
Nos oligarques fourmillent au GRAND ORIENT qui n’a vraiment rien d’oriental !
Le peuple est las de leurs réunions secrètes, interdites aux « sans dents », las d’être des boucliers vivants pour ces manipulateurs avides de pouvoir et de fric.

Chute Du Monde Islamique Imminente.

Chute Du Monde Islamique Imminente. dans Islam logo1-e1380755842334« Al Hayat »

Pourquoi avoir peur qu’on critique l’islam ?

La chute du monde islamique est imminente, c’est ce que « Hamed Abd el Samad » a prédit en 2010 et c’est ce qui est en train de se dérouler sous nos yeux.
Il s’agit toutefois d’une chute au ralenti qui s’étirera sur vingt ou trente ans.
Elle a, sans qu’on s’en aperçoive, débuté en Somalie et au Soudan.
Ce sont les nations les plus fragiles et les plus désorganisées qui ont pris la tête du peloton.
Mais d’autres récemment ont suivi, la Lybie, la Syrie, l’Irak et jusqu’à un certain point l’Égypte, récemment libérée des griffes des « Frères musulmans », et la Tunisie dont le destin est encore mal assuré.
L’effondrement du monde islamique c’est aussi, et surtout, l’effondrement de l’islam politique et de l’idée de califat, rêve désormais irréalisable pour certains, mais cauchemar pour tous les autres.

« Hamed Abd el Samad » a littéralement disséqué le sujet.
Dans la seconde partie de l’entretien, il parle spécifiquement de la chute du monde islamique et de l’opportunité historique qu’elle offre au monde arabo-musulman, ce dernier saura-t-il en profiter ?
Rachid :
Laissez-moi vous poser cette question qui est au cœur de notre entretien :
Qu’entendez-vous par la chute du monde islamique ?
L’islam va-t-il disparaître ?
Hamed Abd el Samad :
Non !
Il y a environ un milliard et demi de musulmans, nul ne peut prétendre qu’ils vont disparaître.
Je m’attends plutôt à un changement radical quand la « respiration artificielle » s’arrêtera avec la panne des respirateurs.
Elle surviendra dans une trentaine d’années, avec le tarissement des puits de pétrole en Arabie.
Dans trente ans si nous n’avons pas élaboré un protocole de coopération avec l’occident…

Rachid :
Vous vous attendez à ce qu’il ne reste plus de pétrole dans trente ans ?
Hamed Abd el Samad :
Les réserves de pétrole seront épuisées et le monde s’oriente vers des alternatives au pétrole :
L’énergie solaire, l’énergie éolienne.
Le monde veut développer ses propres ressources en énergie et ne veut plus dépendre de cette région qu’on appelle le Moyen-Orient, qui ne lui apporte que des problèmes et des conflits.
Donc les réserves de pétrole du Golfe arabo-persique seront épuisées et cela signifie que des catastrophes guettent les pays pétroliers s’ils n’ont pas appris à développer leur économie par d’autres moyens que l’exportation de la ressource pétrolière.

Rachid :
Ils dépendent même de la main-d’œuvre étrangère pour à peu près tout.
Hamed Abd el Samad :
L’idéologie alimentée par l’argent du pétrole piquera du nez, de la même façon que les manifestations en appui aux « frères musulmans » en Égypte se sont arrêtées, par manque d’argent.
Quand la source de financement est tarie, l’enthousiasme diminue et les gens restent à la maison.
Le même phénomène s’est produit au moment des élections.
Donc le premier facteur, l’argent, quittera la scène.
Le second facteur, la haine de l’occident ne pourra pas se maintenir :
Nous ne pouvons pas témoigner de l’hostilité envers l’occident et ses valeurs éternellement
, d’autant plus qu’il est notre voisin et qu’il détient l’expertise et le 
« know how » dont nous avons besoin pour faire évoluer nos sociétés.
La haine nuit davantage à celui qui hait qu’à celui qui est l’objet de la haine.
Notre haine de l’occident ne lui a pas nui beaucoup, objectivement elle a été bien plus nuisible pour nous.
Nous avons établi l’éducation et l’instruction sur la détestation des occidentaux, nos jeunes ont investi énormément d’énergie dans la haine, sans résultats par ailleurs, parce que cette haine n’atteint pas sa cible et ne peut rien contre elle.
Cette énergie dépensée en pure perte, aurait pu être investie d’une façon plus profitable pour nous.
Quel impact cela aura-t-il sur la religion ?
Moi je crois que l’islam retournera comme au temps de ma grand-mère, un islam fortement teinté de religiosité populaire, et comportant un volet folklorique.
La religiosité populaire est simple…
Rachid :
Elle est faite de croyances, de légendes, de rites et de pratiques bénignes.
Hamed Abd el Samad :
À mesure que s’élèvera le niveau de culture des personnes, un certain degré de réserve sera observé, comme ce fut le cas pour le christianisme en occident.
L’occidental ne s’attarde pas à discuter de théologie, ni à parler de la trinité ou de sujets qui relèvent davantage de la foi que de la logique.
Dans trente ans une partie de l’islam relèvera de la piété populaire et une autre partie appartiendra au folklore, parce que, à l’ère d’ Internet et des débats qui y sont lancés sur différentes idées, aucune idéologie ne sera en mesure de leur résister, particulièrement celles qui se basent sur l’interdiction de penser et l’interdiction de discuter.
Dès à présent ce type d’idéologie n’a plus cours, les jeunes veulent connaître les dessous et le pourquoi des choses. ils n’acceptent pas qu’on leur impose de ne pas poser de questions.
La génération internet met au défi les « Grandes Certitudes ».

Rachid :
On ne peut plus leur dire: « Allah et son prophète en savent plus que nous! »
Hamed Abd el Samad :
Ce n’est plus possible, on ne peut non plus leur mettre sous le nez le verset du coran qui dit :
 » Ne posez pas de questions sur des choses, la connaissance desquelles vous causera du tort… »
Non elle ne nous causera pas du tort, répondez aux questions et ne vous en faites pas trop, nous sommes capables d’en prendre.
À présent les jeunes ont adopté cette logique, cela ne les amènera pas nécessairement à perdre la foi, ce qu’ils risquent de perdre c’est la composante d’hostilité dirigée contre l’autre.
Et si cela ne se passe pas ainsi ce sera la catastrophe.
La chute du monde islamique se fera sur tous les plans, politique social et religieux.
Selon moi cette chute constitue une opportunité… Une opportunité.

Rachid :
De sortir du cul-de-sac…
Hamed Abd el Samad :
Nous devons reconnaître notre échec pour pouvoir un jour nous tenir debout.
Tant que nous sommes dans le trou et que nous continuons à croire que nous avons atteint le sommet de l’univers, nous n’arriverons à rien.
Nous devons nous rendre compte que nous sommes malades, sans cela nous ne ferons pas appel au médecin.

Rachid :
À la page 13 du livre vous dites :
« Ce à quoi nous assistons aujourd’hui dans le monde islamique, n’est pas un conflit entre la modernité et la tradition, comme certains le prétendent, mais plutôt l’agonie de la culture arabe et islamique, laquelle se révèle impuissante à fournir des réponses crédibles aux interrogations incessantes de notre époque.
Il s’agit d’un état de confusion et de convulsion intellectuelle qui conduit certains à la schizophrénie, d’autres au désespoir et d’autres encore à l’extrémisme et à la violence.
Cet état d’indigence culturelle et spirituelle, ils tentent de le cacher derrière le voile d’une religiosité frelatée et sous des cris assourdissants à propos de sujets futiles.
C’est ainsi que l’islam disparaît graduellement des cœurs et des consciences et ne se manifeste plus que dans les barbes et les slogans.
Car celui qui hurle au nom de son dieu dans les ruelles ou à travers les écrans, l’a perdu depuis longtemps dans son for intérieur. »
Hamed Abd el Samad :
Il s’agit d’un mécanisme psychologique courant.
Je me souviens quand j’étais petit, je cherchais à m’affirmer en élevant la voix.
Mon père m’a pris à l’écart et m’a dit quelque chose qui m’est toujours resté à l’esprit, il m’a dit:
« Si tu veux me convaincre que 1 + 1 = 2, tu n’as pas besoin de crier, mais si tu veux me convaincre que 1 + 1 = 15, il faudra que tu te mettes à sauter partout. »
Celui qui a la logique de son bord, n’a pas besoin de crier.
Les gens voient les islamistes hurler, gesticuler, menacer et user de violence et ils trouvent que ce sont là des signes qui ne trompent pas de la force de l’islam politique.
Tel n’est pas le cas, ce sont plutôt des signes de sa faillite

Des signes de faillite.
Le fort ne crie pas, c’est le faible, celui qui refuse de reconnaître sa faiblesse et sa défaite, celui-là se plaît à crier.
Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas dangereux, au contraire, il est même très dangereux parce qu’il se trouve dans la phase terminale du désespoir.
Même constatation au sujet des signes religieux externes qui se répandent un peu partout, ils sont un signe de faiblesse et la preuve que les musulmans refusent de reconnaître la crise dans laquelle ils sont plongés.
Mais ce refus de prendre acte de la gravité de la situation on le rencontre également chez les réformateurs. Ils n’ont pas le courage de désigner les choses par leur nom.
La maison est à la veille de s’écrouler, mais le réformateur se sent mal à l’aise de dire la vérité à ceux qui l’habitent, après tout ce sont des voisins et des amis et il les aime bien !

Rachid :
J’ai vu qu’à la page 20 vous comparez la situation du monde islamique au naufrage du Titanic :
« Le vaisseau de l’islam se retrouve seul et gravement endommagé au milieu de l’océan glacé.
Le sauvetage semble irréalisable, on est sans nouvelles des passagers de la troisième classe, ils semblent piégés dans le ventre du navire.
Les passagers fortunés tentent de fuir sur les rares canots de sauvetage, les chefs religieux continuent de répéter les mêmes rengaines et exhortent les gens à la patience, les réformateurs de l’islam ressemblent aux musiciens du Titanic, ils continuent à jouer sans arrêt, pendant que le vaisseau s’enfonce dans l’océanils savent pourtant que personne ne les écoute. »
Quelle étrange comparaison!
Hamed Abd el Samad :
C’est exactement ce que font les réformateurs de l’islam.
Personnellement je veux que la situation change.
Quand j’ai écrit ce livre, ou quand je rédige un article, je me sens motivé par mon amour pour la société où j’ai grandi.
Je ne la déteste pas, est-il possible de détester sa mère, ses proches et ses amis ?
J’incite donc au changement.
Les réformateurs eux, vous disent :
« le peuple n’est pas encore prêt !
 » Oui mais quand sera-t-il prêt ?
Pouvez-vous me fixer la date et l’heure, si c’est dans vingt ans je serai au rendez-vous.
De tels propos nous les entendons depuis cent ans, depuis le temps de « Taha Hussein », à qui on a signifié que la société n’est pas disposée à assimiler ses idées.
Alors quand le pourra-t-elle ?
Quand le paquebot sera en train de sombrer ?
Moi je constate le choc :
le paquebot de l’islam s’est  heurté à l’iceberg de la modernité, l’eau s’est engouffrée dans les ponts inférieurs.
Nous devons trouver rapidement une issue, quitter le navire au plus vite, mettre au rancart cette idéologie.
Mais il y a des gens qui disent que les choses doivent demeurer telles qu’elles sont, immuables.
La scène du musicien dans le film, de mon point de vue est superbe, il sait que personne ne lui prête l’oreille, que le paquebot est en train de sombrer, mais il continue de jouer.
Cette allégorie est semblable à celle de la maison qui menace de s’effondrer.
Je suis quelqu’un qui n’éprouve aucune gêne à dire à mes voisins et amis :
« Mes amis cette maison va s’effondrer bientôt, je vous prie de quitter au plus vite et de vous bâtir une nouvelle maison.
Ou bien vous pouvez démolir celle-ci et en construire une autre à sa place. »
Telle est ma position.
Celle des réformateurs est à l’opposé, ils disent aux habitants :
« Procurez-vous une peinture de qualité, nous allons repeindre à neuf la maison et elle sera plus belle ! »

Mais la peinture n’empêchera pas la catastrophe, la maison s’effondrera sur ses occupants, c’est pourquoi il est important de démolir dès que possible et en construire une autre.
On dirait que nous ne voulons pas reconnaître que notre maison a pris de l’âge, que nous ne l’avons pas entretenue correctement, et qu’il est dangereux de l’habiter.
C’est à peu près cela que j’ai voulu suggérer dans mon livre.

Rachid :
Si l’on se fie à vos propos, il n’y a aucun courant réformateur à l’intérieur de l’islam qui ait des chances de réussir.
Hamed Abd el Samad :
J’ai des amis qui s’activent à l’intérieur de l’islam, que font-ils ?
Ils tentent de trouver quelques versets du coran qu’ils s’efforcent de boulonner sur notre époque, en espérant qu’ils feront l’affaire.
Mais quelque temps plus tard, du fait qu’ils ne sont pas adaptés à la situation, ou parce qu’ils ne se trouvent pas à leur place naturelle, les boulons se détachent de la coque du navire et l’eau s’engouffre de nouveau dans le Titanic.
Une réforme basée sur une compréhension différente de la religion est impossible de mon point de vue, parce que la société ne doit pas reposer sur une idéologie religieuse.
La religion est intimement liée à la spiritualité de la personne, sa place est dans son cœur et aucune force extérieure ne peut l’en déloger.
 La réforme sur le plan politique et social doit reposer sur le principe de citoyenneté et non sur une relecture à visée réformatrice du coran et des hadiths.
La réforme de la pensée religieuse de son côté doit viser l’humain et la notion de sacré.
Il faut qu’il y ait un certain degré de relativité, à savoir que ce qui est sacré pour moi, ne l’est pas nécessairement pour les autres, et que je ne suis pas autorisé à leur imposer ma conception du sacré.
Moi je voudrais que cette approche soit prise en compte et qu’il n’y ait pas d’interdit.
Celui qui ne reconnaît pas l’origine divine du coran est dans son droit quand il affirme calmement :
« Pour moi le coran n’est pas la parole d’Allah. »
Dans son cas s’exprimer ainsi n’a rien de destructeur, c’est simplement l’expression d’une opinion, il en résulte que nul n’est autorisé à le tuer.
Ceux qui croient au caractère divin et sacré du coran n’ont rien à craindre de ceux qui n’y croient pas.
Croire que l’on puisse réformer la société par la réinterprétation de tel ou tel verset du coran est illusoire, pourquoi ?
Parce que si je voulais par exemple encourager la coexistence et les bonnes relations entre chrétiens et musulmans, et faire en sorte qu’elles s’appuient sur l’islam, je dirais que le Prophète nous a recommandé de bien traiter les chrétiens, qu’il a dit que les gens du livre ont bon cœur, j’ajouterai qu’un verset dit que les chrétiens sont ceux qui témoignent le plus de bienveillance à l’égard des croyants, etc.
Si je me basais sur ces passages pour réaliser la coexistence, les fondamentalistes qui  la rejettent citeront de leur côté d’autres passages du coran à l’appui de leur orientation, tels que :
« Sont mécréants ceux qui professent que Jésus fils de Marie est Dieu. »
Et :
« Tuez-les partout où vous les trouverez. »
Etc.
Si je cite un verset par ci, ils en citeront un autre par là et nous ne nous en sortirons jamais. 
On peut même prédire que les fondamentalistes finiront par avoir le dessus, parce que les versets qu’ils citeront seront plus explicites que tout ce que je pourrai trouver
.
C’est ce qui me porte à dire qu’on ne doit ni justifier la violence, ni décréter la tolérance en se basant sur les textes sacrés, la coexistence doit reposer sur des bases strictement humaines.
L’intérêt des uns et des autres l’exige, même s’ils ne s’entendent pas ou ne se témoignent pas de sollicitude particulière, et malgré qu’ils expriment des idées diamétralement différentes, c’est tout.
L’idée ne doit être opposée que par une autre idée non par un « RPG » (lance-grenade largement utilisé par les « jihadistes »).

Rachid :
En lisant votre livre j’ai découvert l’existence de « lignes rouges » auxquelles se heurte tout réformateur, de telle sorte que le courant « salafiste » et l’État islamique finissent toujours par avoir le dernier mot.
Pouvez-vous nous parler de ces lignes rouges et de leur impact sur les tentatives de réforme.
Hamed Abd el Samad :
La réforme et les lignes rouges sont antinomiques, elles s’opposent totalement.
Il faut rejeter l’idée selon laquelle certains sujets ne peuvent jamais être abordés et que celui qui ose s’en approcher sera puni, parce que cela mène à paralyser la pensée.
L’histoire de l’islam est remplie de réformateurs qui, hélas, n’ont pas été capables de susciter un élan durable.
Nous avons eu les « moutazilites », nous avons eu « Ibn Rushd » (« Averroès »), et dans les temps modernes « Mohammed Abdou », « Taha Hussein » et « Nasr Hamed Abou Zeid », mais ce n’étaient que de petits ruisseaux au milieu du désert qui ont fini par s’assécher.
Ils n’ont pas été capables de donner un élan suffisamment puissant pour passer outre les lignes rouges.

Rachid :
Pourquoi n’ont-ils pas été capables de donner cet élan ?
Hamed Abd el Samad :
Parce qu’à l’opposé, le courant orthodoxe « salafiste » s’est avéré trop puissant du fait que les lignes rouges lui servent de remparts.
Le réformateur se fait dire :
« STOP , ne dépasse pas les limites, le coran a dit ceci ou cela, ne touche pas au Prophète, n’aborde pas tel sujet, ne parle pas de « Darwin », etc. »
On se sert du sacré pour bloquer le chemin.
La vraie réforme consiste à ramener les lignes rouges au niveau de l’individu qui tient à les respecter, comme c’est le cas pour un ami « salafiste » qui m’est très cher.
Cet homme m’a dit textuellement :
 » Si je devais dans ton cas tenir compte des lignes rouges, je n’aurais d’autre choix que de te tuer !

Rachid: Ah!
Hamed Abd el Samad :
Mais il a ajouté :
 » J’ai décidé de vivre exactement comme le Prophète l’a ordonné, mais seulement à l’intérieur de ma maison et pas plus loin ! »
Je n’ai aucun problème avec ce type de pratique religieuse, cet homme applique ses préceptes sur lui-même et ne se reconnaît ni le droit ni l’obligation de me forcer à les suivre.
Ses lignes rouges le concernent personnellement et il ne les impose à personne d’autre.
Il faut d’autre part admettre que les lignes rouges qu’on impose à la société instillent la peur.
Elles engendrent la lâcheté et le mensonge.
La peur, la lâcheté et le mensonge sont des plaies qui défigurent les sociétés.

La personnalité de l’individu, qu’il s’agisse d’une jeune femme ou d’un jeune homme, s’en trouve mutilée et rendue stérile, à force de se mentir à soi-même et à autrui.
L’individu doit pouvoir se libérer de tous ces fardeaux, de toutes ces valises pesantes qui entravent son mouvement et qui l’écrasent, pour entreprendre son voyage d’un pas léger.

Rachid :
Vous avez traité de l’échec des réformateurs, j’aimerais quand même parler du courant coraniste qui rejette les « hadiths », la « Sira » du Prophète, l’histoire de l’islam des origines et d’autres choses comme le « tafsir » (l’exégèse du coran) et qui s’en tient au coran, au coran et rien d’autre.
Il y a aussi des gens comme le prédicateur « Adnan Ibrahim » qui tentent d’introduire la notion de « raison » dans l’examen des textes et qui font le tri dans les « hadiths », ceux qui sont compatibles avec la raison sont retenus, ceux qui s’y opposent sont mis de côté.
Croyez-vous que ces gens ont des chances de réussir, ou qu’ils vont se heurter également aux lignes rouges?
Hamed Abd el Samad :
Ils se heurteront aux lignes rouges, et de toute façon ceux qui font usage du « takfir » (l’excommunication islamique) ne font pas de différence entre un réformateur et un apostat comme moi.
Moi je crois qu’ils perdent leur temps.
Cependant ils pourraient jouer un rôle positif.
L’intérêt de ces courants réside dans l’attrait qu’ils exercent sur les jeunes, dans la mesure où ils les incitent à réfléchir et à examiner les sujets d’un point de vue différent.
Mais la réforme ne peut se faire sur des bases religieuses, la réforme de la société doit se faire sur la base de la citoyenneté.

Rachid :
Et cela pourrait même s’avérer négatif, si les réformateurs s’avisent d’embellir ou de maquiller ce qui devrait être changé, ou comme vous le dites, de repeindre une maison qui menace de s’écrouler.
Et pour ce qui est du coran, ils ne peuvent faire autrement que l’étirer au-delà du raisonnable, pour lui faire dire ce qu’ils aimeraient y trouver.
Il y a du positif chez les réformateurs mais aussi du négatif.
Hamed Abd el Samad :
Bien sûr, car même si nous mettons de côté la « Sira » du Prophète, les « hadiths », l’histoire de l’islam et le « tafsir » et que nous nous en tenons seulement au coran, nous allons nous heurter à des choses incompatibles avec le monde moderne.
Le coran approuve les « malakat el yamine » (les esclaves sexuelles) il légalise l’esclavage en général, il valorise le combat à mort dans le sentier d’Allah et prescrit l’amputation des extrémités comme châtiment...
Il y a du beau dans le coran et du laid, on y trouve la tolérance mais également la violence.
Cela dépend de celui qui le lit et qui observe ses commandements.
Moi je recommande de placer le coran à sa place dans son contexte, celui du septième siècle quand il servait à répondre aux préoccupations des gens de son temps.
Ces gens avaient une mentalité particulière, ils vivaient dans un milieu géographique particulier.
Le coran, par exemple, parle du paradis comme d’un endroit où on ne subit pas la chaleur du soleil.
Si j’en parlais à des suédois ils seraient déçus car ils préfèreraient un paradis ensoleillé !
Le coran reflète la mentalité et le goût des hommes de son temps, du fait qu’il a « palabré » avec eux et qu’il a fourni des réponses à leurs questions, comme par exemple au sujet du vin, est-il permis d’en boire ?
Ou au sujet de l’impôt religieux, il a donc échangé avec la société de son temps.
Or il n’est pas possible pour le coran d’échanger avec la société d’aujourd’hui du fait de l’absence de communication en direct, comme au temps du Prophète.

Rachid :
Donc le coran ne fait qu’imposer !
Hamed Abd el Samad :
Il impose les « ententes » qu’il a négociées au 7e siècle, pour régler les problèmes de cette époque.
Mais nos problèmes et nos défis en ce 21siècle sont radicalement différents.
L’esclavage sexuel ou l’esclavage tout court ne sont plus acceptables, en Égypte personne ou presque ne peut concevoir qu’un copte soit traité en dhimmi, qu’il n’ait pas le droit à une carrière militaire et qu’il soit contraint de payer la « jizia » (la rançon).
Celui qui veut vivre dans une société moderne doit accepter que cette société se dote d’une structure et de méthodes modernes.
Nous craignons de nous appuyer sur ce que le monde a réussi à mettre au point, parce que nous avons honte de nous-mêmes, honte de n’avoir pas su créer  au cours des siècles passés nos propres structures politiques, sociales et économiques.
Nous refusons d’imiter les autres, mais l’imitation quelque fois est nécessaire ou inévitable, comme quand on se sert du téléphone, de la télé et des autres instruments qui sont autant d’inventions où nous n’y sommes pour rien. 
Il existe donc un type de gouvernement, que l’occident a mis au point et qui a largement fait ses preuves, bien qu’il ait des défauts, pourquoi ne pas l’adopter ?

Pourquoi ne pas comparer les pays qui ont séparé la politique de la religion, avec ceux qui les ont mélangées ? Comparer l’Iran, l’Arabie Saoudite, la Somalie, le Soudan, l’Afghanistan d’un bord et la Suède, la Norvège, l’Allemagne de l’autre ?
Et examiner objectivement ce que chacun de ces deux groupes de pays est parvenu à réaliser.

Rachid :
Vous avez abordé le sujet des manuels scolaires qui sont remplis de choses qu’on inculque aux élèves dès l’école maternelle, et je suis d’accord avec vous quand vous attribuez au système éducatif une place centrale dans la crise que nous traversons.
Parmi les points que vous soulevez à la page 28 j’ai relevé ceci :
« Nous injectons à nos enfants dans les écoles, et à nos dévots dans les mosquées, la haine d’un ennemi que leurs mains ne peuvent atteindre, ce faisant nous détournons de nos sociétés des énergies dont elles ont absolument besoin pour réaliser les changements, et nous détournons leur attention de sujets autrement plus importants. »
Quand, à travers les manuels scolaires, nous apprenons à nos enfants à haïr, quand nous enseignons par exemple qu’Allah a changé les juifs d’un certain village en singes et en porcs, que les juifs d’aujourd’hui sont les frères ou les descendants des singes et des porcs, que les chrétiens sont des « kouffars » (des mécréants), que leur témoignage n’est pas valide etc.
Trouvez-vous que ces éléments ont quelque chose à voir avec la chute du monde islamique ?
Hamed Abd el Samad :
Évidemment, comme je vous l’ai mentionné déjà, si la civilisation arabe du Moyen-âge a atteint un tel niveau d’avancement, c’était à cause de son ouverture.
Elle a traité les adeptes des autres cultures comme des êtres humains ayant des habiletés particulières, dont elle a su profiter.
Les traducteurs, les savants, les médecins ont été accueillis en son sein et elle a assimilé leur savoir.
Ce n’est pas l’islam en tant que religion qui a édifié cette civilisation, s’il en avait été autrement, la Mecque et Médine seraient devenues les centres principaux du savoir.
Mais ces centres se sont trouvés à Bagdad, au Caire, à Damas, en Andalousie, là où il était possible de rencontrer d’autres cultures et les adeptes des autres religions, lesquels ont transmis leur patrimoine scientifique et intellectuel à la culture arabe.
Avec ce type d’enseignement, nous érigeons un mur culturel, affectif et moral entre nous et les adeptes des autres religions et des autres cultures.
Ce mur nous empêche de tirer profit de leurs réalisations et de coopérer avec eux, au contraire il nous incite à les éviter, à nous en méfier, à les suspecter, à polémiquer avec eux, et même à leur déclarer la guerre.
 Une guerre largement fantasmatique, qui n’a rien de concret, comme s’il nous était possible d’appareiller une flotte de cuirassés pour aller détruire l’Europe et l’Amérique ! 
Nous gaspillons l’énergie de nos jeunes dans cette haine, les réduisant à se battre contre des moulins à vent sans résultat
.
Alors pourquoi dépenser ces énergies en pure perte ?
Partout dans le monde l’enseignement consiste à apprendre à l’enfant à réfléchir et à prendre des décisions, à lui apprendre comment bien penser et non quoi penser.

Rachid :
Mais notre enseignement c’est bien souvent du par cœur.
Hamed Abd el Samad :
Nous leur disons quoi penser, nous ne leur donnons même pas le choix entre deux possibilités.
Nous disons à l’élève :
« C’est ça la vérité et c’est ce que tu dois penser, ton Histoire est grandiose, elle est sans défaut, bien au-dessus de celle des autres ! »

Le danger de ce type d’enseignement est qu’il ne peut former des personnalités solides.
Quand un individu qui a été formé par cet enseignement se retrouve dans la société occidentale, sa personnalité se fissure au premier contact, malgré son intelligence et son savoir.

Rachid :
Elle ne résiste pas au choc.
Hamed Abd el Samad :
Parce qu’elle n’a pas la solidité nécessaire pour se mouvoir dans une société qui sur le plan intellectuel privilégie l’analyse rationnelle et non les certitudes immuables.
Le musulman qui discute avec l’européen à coup de citations et d’arguments tirés du coran, ne sait pas au départ que son argumentation n’a aucune valeur.
Il découvre tout d’un coup qu’il ne lui suffit pas de dire avec assurance :
« c’est mentionné dans le coran c’est donc la vérité ! »
Son interlocuteur européen exige de lui des arguments rationnels qu’il lui est impossible de trouver, n’ayant pas appris à raisonner.

Rachid :
Traitant du même sujet vous dites :
« Un coup d’œil dans les manuels d’histoire du Yémen, d’Arabie Saoudite, de Syrie et on en arrive aux mêmes conclusions :
Les autres sont la cause de nos malheurs, l’occident est le Grand Satan !
 Le plus étrange est que la plupart des chefs d’État arabes sont les alliés de l’occident, ils préservent ses intérêts, lui témoignent leur loyauté et reçoivent de sa part de l’aide et des armements. »
En moins de quatre lignes vous avez ciblé une réalité bien curieuse, comment expliquez-vous ce paradoxe ?
Hamed Abd el Samad :
Tout dictateur se doit de noyer la pensée libre, s’il veut maintenir son contrôle sur le peuple.
Il doit le convaincre que le règne actuel est exceptionnellement reluisant, que l’ennemi extérieur est responsable de ses problèmes.
Nous sommes donc en présence d’une contradiction, le chef de l’État est l’ami de l’occident, et en même temps il incite à la haine de l’occident dans les manuels scolaires.
Il s’efforce de montrer l’Europe et l’Amérique sous un mauvais jour pour que les gens ne se mettent pas à rêver à la démocratie.
Mais les choses commencent à changer parce que le manuel scolaire n’est plus l’outil principal d’apprentissage. D’autres ressources, en particulier Internet, ont commencé à diffuser des informations différentes :
« Tu me dis que l’Amérique ressemble à ça, mais la « BBC » me montre une image très différente, sur le Net j’ai des amis qui me disent autre chose. »
On en vient à présent à modifier les manuels scolaires, histoire de préserver la crédibilité du système d’éducation.
Il faut les épurer des éléments qui incitent à la haine et à la diabolisation de l’autre.
L’autre a toujours été diabolisé.
 Diviser le monde entre bons et méchants mène à la confrontation finale d’où ne pouvons sortir que perdants, parce que l’autre s’est équipé avec des armes dont nous ne détenons pas l’équivalent.
Isoler nos enfants, couper leur esprit du monde réel, les obliger à vivre dans un monde fait d’illusions, où notre Histoire est idéalisée, et où les autres sont responsables de nos tragédies, cette vision ou plutôt ce regard que nous jetons sur le monde, nous a coûté cher et continue de nous coûter très cher.

À présent que nous en avons terminé avec les « Frères musulmans » en Égypte, qui nous débarrassera des maîtres d’école et des « imams » de mosquées qui continuent d’instiller ces idées et cette haine.
Nous nous empoisonnons nous-mêmes et nous nous empoisonnons les uns les autres, et pour finir nous appelons ça notre identité !

Rachid :
Je cite un autre passage de votre livre :
« La question qui se pose actuellement, n’est pas de changer certains articles de la constitution, tels ceux qui concernent les principes qui régissent les élections, elle concerne plutôt la compréhension qu’ont les gens de la logique démocratique et leur aptitude à participer à la vie politique, c’est bien plus cela qui sera le véritable moteur du changement. »
Vous semblez dire que même si la constitution est modifiée et que des règles pour assurer des élections crédibles sont établies, cela ne fera pas de différence.
Hamed Abd el Samad :
La démocratie n’est pas un fruit qui tombe de l’arbre prêt à être mangé, la démocratie, c’est l’arbre lui-même.
On doit le soigner et l’arroser, jusqu’à ce qu’il atteigne la maturité et donne des fruits.
Si nous vivons dans une société détraquée, les résultats des élections le seront tout autant.
Nous avons vu ce que les élections en Égypte ont donné comme résultats.

Je l’avais d’ailleurs écrit dans mon livre.
La pratique démocratique ne se résume pas aux outils de la démocratie, il faut en premier lieu ancrer la notion de citoyenneté, ce qui veut dire que Rachid est chrétien, moi je suis musulman, moi voisin est athée, un autre est bahaï, leur religion les concerne personnellement, ils vivent dans la même société que moi, je ne les juge pas d’après leur religion et je les traite comme des citoyens détenteurs des mêmes droits.
Si on me permet de construire une mosquée, on doit te permettre de bâtir une église, et à l’autre un temple pour son culte, c’est une question de droit.
En quoi cela me dérange si les « chiites » bâtissent un lieu de culte pour eux, où est le problème, de quoi dois-je avoir peur ?
La vague « chiite » ou la vague de conversion au christianisme dont on parle en Égypte suscite l’inquiétude, pourtant les musulmans en Europe ne se privent de prêcher l’islam librement et de convertir des gens.
Pourquoi donc cette peur si l’on est sûr de sa foi ?
Pourquoi avoir peur qu’on critique l’islam, du moment qu’on est convaincu que l’islam est fort ?
S’il l’est vraiment, alors ses adeptes doivent supporter la critique qui le vise
, et si un musulman abandonne l’islam pour une autre religion, pourquoi en faire une tragédie ?

Rachid :
Dans votre livre on trouve quelques prédictions, je tiens à souligner qu’il a été publié en 2010, avant les révolutions du « printemps arabe », vous avez écrit ceci : 
« Les pays arabes en particulier, sont menacés d’effondrement.
La démographie, la désertification, le niveau de consommation, la fermeture d’esprit ne cessent de croître.
La production, le niveau d’instruction, les ressources naturelles sont en constante diminution.
Le tarissement prévisible des puits de pétrole, les changements climatiques menacent l’agriculture, la production de denrées alimentaires et le tourisme.
L’Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Maghreb connaîtront-ils prochainement le même sort que l’Algérie, le Soudan et la Somalie ?
 »
Vous avez écrit cela en 2010.
Il se passe des choses en Égypte, en Syrie la guerre civile se poursuit sans répit.
S’agit-il de prophétie, d’intuition, de déduction, d’un pur hasard ou d’une lecture précise de la situation et de ce qu’elle pourrait engendrer ?
Hamed Abd el Samad :
C’est simplement une lecture de la réalité, je ne suis ni prophète ni devin et je ne possède pas de boule de cristal. Toute personne qui use de logique, qui réfléchit et qui observe ce qui se passe en Égypte, en Syrie…
J’ai visité tous ces pays et j’ai observé leur société, j’ai perçu un bouillonnement interne et en même temps la stagnation et l’immobilisme en surface.
J’ai flairé l’odeur d’une explosion prochaine.
Je n’ai pas dit qu’il y aura des révolutions, j’ai parlé qu’il y aura une explosion, à cause du nombre extrêmement élevé de jeunes, du taux incroyable de chômage et de la fermeture d’esprit.

Tous ces ingrédients assemblés au même endroit et au même moment, m’ont convaincu de l’imminence de l’explosion. J’ai prédit que l’État perdra son contrôle sur les gens, que les gens perdront le contrôle sur eux-mêmes et que nous assisterons à des scénarios de guerre civile, parce que le monde arabe a négligé ou a tardé à faire ses devoirs alors qu’il était encore temps.
J’ai dit aussi que cette explosion et cette chute pourraient ouvrir la voie à un nouveau début.
La chute provoquera une prise de conscience, à l’effet que cette fois l’édification de la société doit se faire sur des bases saines, sur la base de la non-discrimination entre la femme et l’homme, entre musulmans et adeptes des autres religions, que la société soit établie sur des principes découlant de la raison et non sur des bases dogmatiques
.
Si l’on veut vivre dans le monde d’aujourd’hui il faut accepter les principes de la modernité.
La loi de la nature c’est la pluralité et la souplesse, celui qui s’y oppose se condamne à tomber.

Rachid :
Que répondez-vous à celui qui dit que « Hamed Abd el Samad » a eu un choc culturel quand il a abordé la civilisation occidentale ?
Il a ressenti de la colère, s’est rebellé contre la religion, a abandonné l’islam, est devenu un athée.
Il a écrit un livre pour ventiler sa haine, il dit que le monde islamique va s’effondrer, mais le monde islamique a 1400 ans et ne s’est pas effondré, ce n’est donc qu’un fantasme, des souhaits qu’il lance à la face du monde, à l’exemple de beaucoup d’autres qui ont déclaré la guerre à l’islam et on prédit sa chute, mais l’islam est inébranlable en dépit de la haine, de l’envie…
Hamed Abd el Samad :
Pour ce qui est du choc culturel je ne peux pas le nier, mais ce genre de choc je le souhaite à tout le monde parce qu’il nous aide à changer notre façon de réfléchir et nous amène à penser d’une façon plus rationnelle.
Pour ce qui est de la haine que je suis supposé ressentir, je peux dire qu’au contraire, j’aime la société dont je suis issu, ainsi que toutes les sociétés arabes, et j’aimerais donc qu’elles fassent partie des meilleure sociétés, et que mes amis puissent jouir de la meilleure qualité de vie possible.
À ceux qui prétendent que ce que j’ai écrit relève de la calomnie, je leur réponds :
« regardez honnêtement autour de vous, soyez francs avec vous-mêmes, voyez comment fonctionnent les sociétés où vous vivez et comparez-les au reste du monde.
Si vos sociétés trouvent grâce à vos yeux, vous avez un grave problème !

Si elles ne vous plaisent pas, lisez mon livre vous trouverez de quoi alimenter votre réflexion.

Rachid :
Où trouverons-nous la solution.
Vous avez prédit la chute du monde islamique et ça nous donne le cafard, parce que nous espérions autre chose.
Que faire ?
Attendre la chute et tenter de sauver ce qui peut être sauvé, ou bien entreprendre quelque chose pour la prévenir ? Mais vos prédictions font état d’une chute inévitable, que doivent faire les jeunes ?
Avons-nous matière à espérer ?
Hamed Abd el Samad :
La chute a effectivement commencé, celui qui sait lire les signes du temps, la voit clairement.
Nous devrons nous réinventer en peu de temps, nous traversons une étape que l’Europe a vécue aux 19e et 20e siècles, et nous reproduisons ce qu’elle a fait soit la réinvention de l’État, mais ce processus est coûteux.
Nous devrons réaliser les changements en très peu de temps.
Nous ne disposons pas de centaine d’années pour accomplir la tâche
.
Nous devons reconnaître le principe de citoyenneté, la constitution doit être inclusive et exempte de discrimination.
Il est indispensable de nettoyer le système éducatif de tous les poisons qu’on y a introduit et de nettoyer le système économique de l’arbitraire et de la barbarie.
Le système politique doit se doter d’une vision planificatrice pour l’avenir.
Il faudra trouver des alternatives au pétrole et au tourisme
.
Tout cela exige que nous nous débarrassions de la haine, de l’inflation de soi, de l’orgueil mal placé et du suprématisme, à savoir que nous formons, comme le dit le coran, la meilleure communauté parmi les hommes !
Sauf votre respect, en vertu de quoi prétendez-vous vous placer au-dessus de tout le monde ?
Si vous prétendez être les meilleures personnes sur terre, vous avez le fardeau de la preuve.
Dites-nous ce que vous avez apporté à l’humanité.
Le dévot qui s’installe confortablement dans la mosquée, pour lire le coran, dans un espace climatisé en plein été, est convaincu qu’il ira au paradis et que celui qui a inventé le climatiseur ira en enfer !
Le fait qu’il existe des gens qui pensent aujourd’hui de cette façon est grave, aussi grave qu’un crime contre l’humanité
.
Nous devons donc nous débarrasser complètement de ces idées délirantes, et nouer des liens d’égal à égal avec le reste du monde.
Nous préoccuper de justice, surtout envers les minorités, pour que nous puissions profiter de leur contribution, au lieu de leur faire peur et de leur faire payer le prix de nos complexes.

Rachid :
«  Hamed Abd el Samad » je vous remercie.
J’ai appris de vous que vous comptez publier un nouvel ouvrage prochainement, peut-être aurons-nous l’occasion de vous inviter pour en parler.
Quel est le titre de ce nouveau livre?
Hamed Abd el Samad :
C’est un livre qui traite du fascisme religieux, du lien entre l’islam et le fascisme, et des mouvements de l’islam politique qui l’incarnent.
Rachid :
Quand sera-t-il publié ?
Hamed Abd el Samad :
Il doit sortir en janvier prochain au salon du livre si l’édition se déroule comme prévu.
Rachid :
Le fascisme religieux sera donc le titre de votre prochain livre, le même titre que la conférence qui vous a attiré tant d’ennuis.
Espérons que ce livre ne vous en apportera pas d’autres.
Je vous souhaite donc un plein succès et espère vous retrouver dans une autre émission avec la grâce du Seigneur. Merci beaucoup « Hamed Abd el Samad » !
Hamed Abd el Samad :
C’est à moi de vous remercier.

http://www.postedeveille.ca  du 24/09/2013

 

Article paru initialement le 03/10/2013 sous le titre « La chute du monde islamique-fin ».
« Al Hayat » (« La Vie ») est propriété du prince saoudien « Khalid bin Sultan ».

Il Faut Lire « Le Roman Du Vatican ».

Vatican

La maison battue par les vents.

« François Thouvenin », le traducteur et « Bruno Saglio », directeur des éditions « Saint-Rémi », ont été reçus par « Benoît Mancheron » dans son émission « Au fil des pages », sur le dernier ouvrage de « Malachi Martin », un roman à clefs, témoignage important sur les manoeuvres de destruction de la fonction pontificale au Vatican :
(écouter l’émission).

« L’un des ouvrages les plus puissants de la décennie »
(Florida Times – Union)

Les éditions « Saint-Rémi » viennent de faire paraître la version française du célèbre roman de « Malachi Martin », (« Windswept House, a Vatican Novel »), « La Maison Battue par les Vents, Le Roman du Vatican », qui était paru aux USA en 1996.
Ce livre a connu un grand succès dans sa version anglaise, plusieurs centaines de milliers d’exemplaires vendus.
La traduction professionnelle de grande qualité a été réalisée par « François Thouvenin ».
Il est également le traducteur d’autres ouvrages que nous avons publiés :
BROUILLARD ROUGE SUR L’AMÉRIQUE de W. Carr,
DU SANG SUR L’AUTEL, Histoire secrète de la société occulte la plus dangereuse du monde de Craig Heimbichner, IMPÉRIALISME, JUDAÏSME ET COMMUNISME, ces trois forces qui dominent le monde de Istvàn BAKONY.

Ce livre nous semble toujours d’actualité, il met en scène des personnages sombres qui tentent une prise en main complète du Vatican au service d’un futur gouvernement mondial.
Il était même prémonitoire, car ces agents du complot cherchent à se débarrasser du « pape slave », jugé insuffisamment docile à leur plan, et le scénario retenu est la démission forcée.
Scénario qui se réalisera plus tard en réalité avec Benoît XVI.
Ce fait apporte sérieux et crédibilité aux informations données par « Malachi Martin », qui a vu de près ce qui se passait au Vatican.
Ce roman semble donc avoir été un prétexte pour décrire une sombre réalité, et avertir ses contemporains.
Nous avons ajouté une annexe, page 37, qui identifie chacun des noms des personnages du roman avec les personnages réels.

La Guerre froide est terminée.
Avec des capacités et une audace impossibles à envisager jusqu’à présent, une improbable coalition internationale d’intérêts politiques, financiers et religieux supérieurs voit enfin dégagé devant elle l’itinéraire devant aboutir à son objectif ultime :
L’établissement d’une société mondiale unique, l’Utopie.
Avec pour seuls points communs un immense pouvoir et l’ambition démesurée d’en acquérir davantage encore, avec pour slogan l’unité et la prospérité mondiales, avec la trahison, le scandale et l’assassinat comme armes toutes prêtes à servir, ces hommes ont à la fois les moyens et la volonté de s’approprier le mécanisme mondial convenant parfaitement à la réalisation de leurs plans :
la plus ancienne, la plus habile et la plus stable chancellerie politique du monde, le Vatican.
Au vortex de cette lutte à mort et aux côtés d’un Pape rompu aux conflits se tiennent deux frères américains, « Paul et Christian Gladstone » – l’un avocat, l’autre prêtre – qui font figure de pions parfaits.
Le premier succombe aux crocs acérés de la cupidité, le second deviendra l’un des très proches alliés du Pape et finira par découvrir les plus noirs secrets de la Rome pontificale.
De l’Amérique à la Russie en passant par l’Europe, parmi de vastes paysages comme dans des couloirs clandestins, une distribution riche et variée – présidents et hommes politiques, saints et pêcheurs, faiseurs de papes et aspirants à la papauté – s’entrechoquent sur fond d’événements dramatiques et parfois sanglants, tandis que le sort du monde est en jeu.

Étroitement associé à Jean XXIII et au Cardinal « Augustin Bea », l’ancien jésuite d’origine irlandaise « MALACHI MARTIN » (1921-1999) est l’auteur de best-sellers nationaux tels que « Les Jésuites », « The Final Conclave » et « Hostage to the Devil ».
Né dans le Comté de Kerry, en Irlande, il étudia à l’Université catholique de Louvain, en Belgique.
Il y reçut des doctorats en langue sémitique, en archéologie et histoire orientale.
Il étudia ensuite à Oxford et à l’université hébraïque de Jérusalem.
Ordonné prêtre le 15 août 1954, il est professeur à l’institut biblique de Rome de 1958 à 1964, et accomplit certaines missions délicates pour le cardinal Augustin Bea (dont il était le secrétaire privé), et pour Jean XXIII et Paul VI.
Relevé en 1964 par Paul VI de ses vœux de pauvreté et d’obéissance à sa propre demande, il reste cependant prêtre.
Déménageant à New York il devient un auteur internationalement connu de romans.
Ses essais défendent en général les théories du traditionalisme et intégrisme catholique.
De tendance traditionaliste, il est déçu des orientations données à l’Église Catholique par le Concile Vatican II.
Il mentionne fréquemment Monseigneur Lefebvre dont il est sympathisant, sans faire partie de son association.

Source : http://saint-remi.fr/

Image de prévisualisation YouTube

Bruno Saglio et
François Thouvenin

 

https://lacontrerevolution.wordpress.com/ du 22/11/2015

Qu’ En Penserait « Alfred Nobel » ? ? ?

Nobel

Même pour le Nobel !

Le nouveau Prix Nobel de littérature annonce-t-il un coup d’état de l’Otan en Biélorussie ?

S’intéresser aux récipiendaires des Prix Nobel en “sciences molles”
– Prix Nobel de la Paix, Prix Nobel de Littérature –

permet d’avoir une idée de ce à quoi travaille l’oligarchie atlantique.
Le dernier Prix Nobel de littérature ne fait pas exception.

Du discrédit

On se rappellera du fameux Prix Nobel de la Paix accordé à Barrack Hussein Obama, à peine élu, sans que ce dernier n’aie réalisé quoique ce soit d’autre que d’être né « métis ».
Depuis 2008, l’opinion publique américaine s’accorde à dire qu’il est le pire président de l’histoire des Etats-Unis.
Naturellement, la presse “progressiste” se garde bien d’établir un lien de cause à effet entre son origine raciale et sa médiocrité, là où il y a 7 ans elle y voyait l’origine de son génie supposé.

Après avoir fait campagne contre les guerres engagées par « Georges Bush », il a poursuivi pendant 7 ans le conflit afghan, avec son lot de crimes de guerre comme encore récemment lors du bombardement d’un hôpital à Kunduz.

On ne compte plus, à travers le monde, les assassinats politiques secrets perpétrés par la CIA ou l’Armée US par l’usage de drones.
L’Irak sous occupation militaire américaine, validée par Obama, a accouché de l’Etat Islamique.

On lui doit également le soutien aux islamistes de la planète, comme les Frères Musulmans en Egypte ou en Tunisie. On lui doit la destruction de la Libye et, plus récemment, de la Syrie par le truchement de rébellions musulmanes radicales financées par ces phares de la liberté que sont l’Arabie Séoudite et le Qatar. En sus, les conséquences en ont été des flux de populations incontrôlés en passe de faire imploser l’Union Européenne.

On lui doit aussi le coup d’état ukrainien et le retour de conflits armés en Europe.

Obama est également celui qui avait dénoncé le “Patriot Act” de « George Bush », sorte de “loi des suspects” américaine, avant de prendre la tête d’un vaste système d’espionnage des citoyens américains comme des citoyens et gouvernements de pays alliés dans des proportions jamais vues.

Obama, candidat de la finance juive new-yorkaise, a aussi présidé à la destruction de l’économie américaine par l’usage illimité de la planche à billets.

On pourrait citer tous ces Prix Nobel à caractère politique qui signent en lettres d’or l’agenda politique de l’oligarchie politique et financière anglo-américaine.
Naturellement, la presse du système préfère se cantonner au registre des louanges laïques et obligatoires.

Prix Nobel de la Guerre

Cependant, ces fameux Prix Nobel donnent une indication de ce à quoi travaille les USA et l’Otan.
Une autre créature des services secrets anglo-américains est la lauréate de ce prix l’an passé.
La pakistanaise « Malala Yousafzai » a été subitement sortie de l’obscurité en 2004 par la « BBC », puis exposée comme un chien de cirque à l’ONU, pour avoir dénoncé l’action des Talibans.
Elle est ainsi devenue l’alibi médiatique de l’intervention de l’Otan en Afghanistan, suite logique de la “libération des femmes afghanes” chantée en son temps par Nicolas Mallah Nagy-Bocsa Sarközy.

En 2007, étaient récompensés l’ancien vice-président américain « Al Gore » et le « GIEC », organisation mafieuse en charge de vendre à l’opinion publique le mythe du “réchauffement climatique d’origine humaine”.

En 2010, c’était le “militant des droits de l’homme” « Liu Xiaobo » qui était distingué, non pas tant pour son parcours que pour la cible de son action :
Le gouvernement chinois dont l’influence grandissante gène de plus en plus Washington.

Le “Prix Nobel de la Paix” est donc un de ces éléments de propagande médiatique subordonnés aux plans de guerre des Etats-Unis et de leurs vassaux.
L’année 2015 ne fait pas exception.

La littérature aussi

Instrumentalisée par la propagande belliciste de l’Otan, la littérature n’échappe pas à ces manipulations médiatiques.
Cette année, c’est évidemment une opposante au Kremlin qui est récompensée.

« Svetlana Alexievitch », citoyenne biélorusse, a donc reçu le Prix Nobel de Littérature.
Voici ce que nous dit le journal « Le Point » de cette femme (lire ici) :

Sans surprise, « Svetlana Alexievitch » n’a en effet pas voix au chapitre dans ce pays dirigé depuis 20 ans d’une main de fer par « Alexandre Loukachenko ».

Ses livres, qui selon elle ne “plaisent pas” au président, sont introuvables dans les librairies en Biélorussie.

“Nous vivons sous une dictature, des opposants sont en prison, la société a peur et en même temps, c’est une société de consommation vulgaire, les gens ne s’intéressent pas à la politique. L’époque est mauvaise”,

déclarait-elle en 2013 à l’’Agence France-Presse’.
Les intellectuels biélorusses apprécient moyennement les opinions de cet auteur qui, d’un côté, se réclame de la “culture russe”, quand eux cherchent à s’en démarquer, et de l’autre vit la plupart du temps en Europe occidentale, un monde pour lequel ils éprouvent un mélange d’attirance et de répulsion.

Le “hasard” fait bien les choses.
Alors que la Russie, confrontée à l’impérialisme américain, vient de reprendre l’initiative en Syrie, au point de faire s’effondrer tout le dispositif US au Proche-Orient, voici donc un Prix Nobel à même de conforter les projets US aux frontières de la fédération russe.

L’Otan entend bien détruire la Russie et ainsi dominer tout l’hémisphère nord, conjurant de fait le déclin de son projet de monde unipolaire sous domination américaine.
Pour cela, les USA se démènent pour réduire la profondeur stratégique de la Fédération de Russie.

Dernier épisode en date : l’Ukraine.

Pour l’instant paralysés en Syrie, la Biélorussie apparait comme une cible de choix pour les USA s’ils veulent reprendre l’initiative.
Et quoi de mieux qu’un coup d’état maquillé en “révolution démocratique” qui, accessoirement, permettrait à l’Otan d’être à quelques centaines de kilomètres de Moscou ?

Et comme décidément le hasard fait vraiment bien les choses, il y a des élections présidentielles ce dimanche en Biélorussie.

La presse anglaise, sur le sujet, est tout simplement dépitée.
Pensez donc, elle l’avoue elle-même :
le président biélorusse « Loukachenko » n’aura même pas besoin de tricher pour se faire réélire largement (lire ici).

Si rien n’est certain, il est une chose acquise :
Des désordres en Biélorussie seraient de nature à menacer directement Moscou.
Minsk deviendrait un foyer d’agitateurs et de factieux stipendiés par Washington et Londres, dont on escompterait faire usage dans les rues de Moscou.
Tout ceci est cousu de fil blanc.

Quoiqu’il arrive, le loup financier judéo-américain n’entend pas laisser « Vladimir Poutine » ruiner un siècle de domination acquise par deux guerres mondiales et la défaite de l’URSS.

Si près du but, le cartel de New-York fera tout pour écraser définitivement la Russie.
Y compris au risque d’une guerre mondiale, même s’il faut, comme en Syrie, utiliser jusqu’au terrorisme islamiste pour y parvenir.

Compte tenu de l’enjeu, instrumentaliser des idiotes utiles – qui auraient du se cantonner au tricot – afin de les exhiber dans la presse “démocratique” occidentale ne coûte pas bien cher.
Tant qu’elles font leur office :
légitimer dans l’opinion l’idée qu’un coup d’état en Biélorussie serait un mouvement “populaire”, dénué de tout fondement géopolitique décidé préalablement à Washington.

Laissons donc les lectrices de “Elle” et autres gogos s’extasier.

Boris Le Lay

http://breizatao.com/  du 08/10/2015

 

A Lire : « Tuer » De « Richard Millet » !

tue300x167 (1)

« Une oeuvre forte ! »

« Richard Millet » est de cette race de poètes, de forgerons qui tordent les souvenirs en fusion pour en dégager l’âme, ou l’esprit, ainsi que le bushi cherche, avec son katana, à couper le superflu, pour atteindre l’essence de l’être.
« Tuer » est une œuvre forte, une eau de vie, et ce n’est certes pas un hasard qu’elle se réfère à l’« Iliade », cette méditation originelle qui apprit aux Européens, de manière étrangement charnelle, loin des fioritures de la littérature, ce que c’était que de donner la mort et de la recevoir.

Toujours, le fil de l’existence a traversé cette dualité (mourir ou tuer) qui est le visage bifrons du guerrier, figure éternelle de l’Homme armé, dont le moine-soldat est l’occurrence la plus pure.

« Baudelaire » écrit, dans « Mon cœur mis à nu » :

« il n’existe que trois êtres respectables :
Le prêtre, le guerrier, le poète.
Savoir, tuer et créer ».

La parole offre l’ouverture à ces trois rituels de l’existence, bien que le geste de tuer un humain, esquisse de meurtre qu’imposa Dieu à Abraham, proche du sacrifice, implique, peut-être, plus le corps que l’esprit, dans cette plongée en soi et hors de soi qu’est la foi.
Mais il est vrai que l’esprit est bien proche du corps.

Nous sommes, évidemment, loin des beuveries mélancoliques des gens-du-paraître, qui hantent les réseaux commerciaux de la « littérature », vocable désormais déshonoré.
Écrire, dire, faire entendre le son d’une voix qui surgit du papier, offrir le sentiment d’un corps qui, comme celui de Jacob, se bat avec l’Ange, et en ressort blessé, mais suprêmement vivant, de cette vie qui est salut, c’est sans doute le destin qui est échu aux vrais chercheurs de « Graal », tels que les conçut notre Europe.

La vie porte la mort en elle, devant elle, et si la préoccupation éminemment religieuse et philosophique de l’homme, cet animal inquiet, porta longtemps sur cette dernière, il fallut attendre le christianisme pour qu’il s’interrogeât sur l’acte de la donner à l’homme, son prochain.
« Richard Millet », en catholique assumé, sans remords, met à notre portée, sans que nous en soyons peut-être aptes à en comprendre tous les arcanes, puisque l’expérience indicible de la guerre dépasse, en acte, le dire, cette « expérience intérieure » qu’« Ernst Jünger » nous avait dévoilée avec cette puissance métaphysique, mystique, qui est la sienne, et qui nous chavire dans une autre dimension, celle des êtres qui existent véritablement.

« Tuer » explicite « La Confession négative », récit d’une tension parfois insoutenable, telle celle qui accompagne la lecture de « Dostoïevski » ou de « Pascal », pour ceux qui savent lire et saisir la solitude essentielle de l’homme derrière et à travers le dire, cette condition cruciale de notre corps doté d’une âme, jeté dans la souffrance, le feu des passions, les horreurs et les joies, dont la guerre est l’analogie, récit qui m’est apparu comme une œuvre majeure, classique, qu’on lira dans cent ans, s’il reste encore une humanité pour la comprendre.

Claude Bourrinet

http://www.bvoltaire.fr/  du 27/09/2015

Sans Nous Quel Chaos Vont-Ils Créer ?

migrants4x3 (1)

« Remèdes de Cheval »

Dix remèdes contre l’invasion migratoire.

« Guillaume Faye », qui se qualifie lui-même d’essayiste patriote et européen, vient de diffuser ses « remèdes de cheval » pour lutter avec rigueur et efficacité contre l’invasion migratoire que nous subissons et qui va s’amplifier au fil des lois à venir.
Après avoir jugé infantiles les propositions de Nicolas SarkÖzy, il énonce dix mesures chocs qui, à n’en pas douter, régleraient cette menace d’une immigration incontrôlée et clandestine.
Menace qui n’en est déjà plus à ce stade puisqu’elle se réalise sous nos yeux et avec la complicité de notre gouvernement incapable de prendre les décisions qui s’imposent.

« Wikipédia » décrit « Guillaume Faye » comme un journaliste d’extrême droite qui est arrivé à la mouvance identitaire après avoir fait partie du « GRECE », écrit ou participé à la rédaction du « Figaro », de « Match », de « Télé-Matin » et même de « Skyrock ».
Il a eu effectivement une carrière journalistique et politique assez mouvementée, allant jusqu’à être accusé de sionisme par ses détracteurs.
Eh bien, malgré ce parcours disons fort peu conventionnel, j’approuve sans état d’âme l’ensemble de ses dix mesures qui sont toutes de bon sens, vous allez en juger vous-même en allant sur son blog en parcourir les éléments détaillés.

Aucun de ces remèdes ne pouvant être en accord avec les traités européens, ils ne concernent que la France puisque, écrit-il dans ce blog, la « désopilante agence Frontex » ne peut évidemment pas éviter que l’espace Schengen soit devenu une véritable passoire.

1)-Suspension unilatérale des accords de Schengen.
Mais nous savons bien que Manuel Valls n’aura jamais la poigne nécessaire pour exécuter cette première mesure, comme les autres qui suivent, d’ailleurs.

2)-Destruction des bateaux des passeurs de clandestins sur les côtes d’Afrique du Nord.
Sans leurs passagers, il en va de soi.

3)-Interception en mer des embarcations par la Marine nationale qui les remorquera jusqu’à leur point de départ.

Voilà pour les trois mesures destinées à tarir vite, selon « Guillaume Faye », les flux par effet de dissuasion et d’exemplarité, et il poursuit par sept autres mesures dissuasives :

4)-Arrêt immédiat de toutes les aides aux clandestins et demandeurs d’asile.
Plus de cette pompe aspirante que sont les aides et allocations diverses dont il estime l’économie à 3 milliards.

5)-Limitation drastique du droit d’asile.

6)-Régime spécial social et économique pour les étrangers en situation régulière.
À eux, par exemple, de financer leur propre protection sociale.

7)-Restriction des permis de séjour, de travail et des visas.

8)-Fin du regroupement familial.

9)-Abolition du droit du sol.

10) Limitation considérable des naturalisations, qui sont aujourd’hui de 200.000.
Et « Guillaume Faye » explique comment y arriver.

Mais

Il y a un hic à toutes ces propositions.

Elles sont irréalisables sans un courage et une volonté politique de granit.

Et si je suis sûr que sous la présidence de Hollande, et celle peut-être future de SarkÖzy ou d’un autre « Républicain », personne n’aura un tel courage… je crains que même Marine Le Pen ne puisse mettre en pratique ces évidentes mesures.
En aurait-elle même la volonté.

Floris de Bonneville

http://www.bvoltaire.fr/  du 20/09/2015

Ne partez pas battu , s’il faut mourir que ce soit avec courage !
Et si les courageux ne sont plus, que restera-t-il ?
Un pays dévasté, des peuplades étrangères les unes aux autres, un chaos apocalyptique de la terre qui fut défendue par nos ancêtres !
Cela ne doit pas être !
Ecoutons la voix de bon sens !
Défendons Notre France !

Résistance Au Meilleur Des Mondes !

vacances

Le nouveau totalitarisme.

Comme chaque année, à l’occasion de l’été, Boulevard Voltaire vous offre des extraits de livres. Cette semaine, « Résistance au meilleur des mondes », par « Éric Letty » et « Guillaume de Prémare ». 

Le totalitarisme commence dès que le progressiste tente de contraindre le réel à coïncider avec son rêve, et de soumettre l’homme à son utopie.
Celle du « meilleur des mondes », qui s’annonce comme une nouvelle déclinaison de la vieille hérésie millénariste, prolonge et perfectionne la logique, décrite par « Tocqueville », de notre État-providence, en projetant d’en étendre les dimensions à la planète entière et de l’inscrire dans une forme d’intemporalité.
Pour parvenir à ces fins, les promoteurs de ce programme ont deux outils, l’argent et la science.
« Chesterton » avait pressenti la transgression commise par le scientifique, en revêtant Lucifer d’une blouse blanche aux premières et aux dernières pages de son roman « La Sphère et la Croix ».
Nous nous trouvons confrontés, en effet, à une entreprise d’autoconstruction de l’homme à sa propre idée et d’élaboration d’une nouvelle anthropologie, les chercheurs qui participent à ce projet, fascinés par leurs recherches sans toujours se préoccuper de leur finalité, ayant oublié l’avertissement du carabin « François Rabelais » :

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. »

Ce n’est pas la première fois, dira-t-on !
Cependant, les progrès techniques et technologiques ouvrent désormais à ces scientifiques des possibilités inouïes, grâce à l’alliance passée avec le monde de la finance, illustrée par l’érection des nouvelles grandes fortunes de la Silicon Valley, les « Bill Gates » ou les « Larry Page », qui ont rejoint dans cette alliance déjà ancienne les grands banquiers américains dont « Rockefeller » reste le symbole.

« Les transhumanistes étaient des rigolos « new age » que personne ne prenait au sérieux, jusqu’à ce que les industriels récupèrent leurs idées »,

remarque « Laurent Alexandre ».

« C’est une forme de religion technologique.
« Kurzweil » a d’ailleurs créé une école prosélyte en Californie, la « Singularity University ».
Elle forme les spécialistes des NBIC [nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives, NDLR] et véhicule cette idéologie.
Elle est financée par Google.
 »

Trinité symbolique, l’idéologue, le scientifique et le financier travaillent ainsi à établir le paradigme de la nouvelle humanité, le dernier entrevoyant une possible marchandisation, voire une « brevetisation » de l’être humain. […]
Le monde qu’ils construisent, et que nous avons tenté de dépeindre dans ce livre, ressemble presque trait pour trait à celui, eugéniste, planifié, sans violence apparente, et finalement anonyme, décrit par « Aldous Huxley ».
Nous avons signalé, dans les pages qui précèdent, que l’auteur du « Meilleur des mondes » était le frère du biologiste « eugéniste » Julian Huxley, premier directeur de l’UNESCO en 1946, fondateur du « WWF » (World Wildlife Fund ; en français : Fonds mondial pour la nature) et ami de « Margaret Sanger », la fondatrice du Planning familial, elle aussi eugéniste, et raciste.
Cette parenté conduit à se demander si le livre d’ »Aldous Huxley » est un simple roman d’anticipation ou s’il relève d’une sorte de « délit d’initié » littéraire dont l’idée lui serait venue à la suite de conversations avec son frère.
Cela signifierait que le projet qui se met en place aujourd’hui était déjà conçu, dans ses grandes lignes, à l’époque où fut publié « Le Meilleur des mondes », en 1932.
C’est « Julian Huxley », semble-t-il, qui inventa le mot « transhumanisme ».

Éric Letty

http://www.bvoltaire.fr/  du 22/08/2015

Une Facette Exotique Peu Connue…

zohra-191x300 (1)

« Jamais soumise »

Comme chaque année, à l’occasion de l’été, « Boulevard Voltaire » vous offre des extraits de livres.
Cette semaine, « Jamais soumise », de « Zohra K. »

Vingt ans dans l’enfer de l’obscurantisme !

Les femmes me mettent en garde.

Elles me répètent inlassablement :

« la vie d’une femme ne vaut rien face à l’honneur de l’homme. »

J’ai souvenir d’un matin où, comme à l’accoutumée, nous recevons les nouvelles des environs en écoutant la gazette d’une vieille cousine colporteuse du village.
Je l’entends parler d’une mère vivant dans un village situé juste au-dessus du nôtre qui avait envoyé son fils de cinq ans acheter du pain dans un boui-boui non loin.
Ne le voyant pas revenir, elle s’est inquiétée et a donné l’alerte.
L’enfant a été découvert inanimé dans un buisson.
Il avait été si sauvagement violé qu’ils ont dû le langer pour le transporter à l’hôpital et le recoudre.
Cette histoire a vite été étouffée.
Le violeur était sans doute un membre de la famille, et le drame d’un petit garçon violé ne devait pas s’ébruiter pour le confort et l’honneur de tous.
[…]

Ainsi, des viols d’enfants, de personnes présentant un handicap, d’animaux, enfin de tout ce qui ne peut ni se défendre ni s’exprimer, sont largement couverts par l’ »omerta ».
La vie des gens est jonchée d’horreurs ravalées, écrasées par des tabous tétanisant la société civile.
Je me souviens par exemple d’un soir, à l’heure où les bergers remontent avec les troupeaux, où j’ai été attirée par les cris d’une cousine qui houspillait un enfant de la ribambelle qu’elle avait mise au monde.
Le jeune enfant qu’elle tenait par le bras portait un pantalon taché de sang, et elle hurlait sur un plus grand qui l’avait violé sans ménagements.
[…]

Ces tabous concernant le sexe, et l’honneur en particulier, ces croyances, ces traditions favorisent des dérives engendrant des générations de victimes.
Celles-ci, n’ayant pas bénéficié de paroles réparatrices, et ayant constaté l’impunité des auteurs de ces violences, vivent douloureusement avec leurs traumatismes, jusqu’à les reproduire à leur tour.

Ce monde suinte le sexe mal assumé, mal compris, mal éprouvé, mal appris.

Je perçois autour de moi des tourbillons de regards vicieux, des jeux étranges, une concupiscence à fleur d’iris.
La frustration sexuelle provoque chez trop de braves gens des attitudes prédatrices lorsque à proximité passe une robe.
Les relations hommes-femmes en sont empoisonnées.
Parallèlement et paradoxalement, l’obsession majeure dans ce type de société, c’est la protection de l’hymen, cette fine peau que les filles doivent conserver intacte à tout prix pour l’honneur de l’homme.
Cette préoccupation de la préservation de la virginité peut faire basculer dans un cauchemar, jusqu’à la mort, des innocentes déjà punies d’être des femmes, au point que la sodomie devient un recours commode contre la défloration.
Aujourd’hui encore, des fortunes de médecins se constituent grâce à la reconstruction d’hymen.
Des complicités de femmes permettent à la fautive d’aller se faire recoudre quelques jours avant son mariage, afin que nul ne soit bafoué dans son honneur, lui permettant d’échapper à la répudiation et à la misère.

Zohra K.

http://www.bvoltaire.fr/  du 12/08/2015

Comment S’ Expriment Les Français ?

patois (1)

Langues d’oc et Etat de droit

La loi peut empêcher les langues d’oc de disparaître au profit de l’ »Occitan »

« la langue occitane » est entrée dans notre droit par la « loi Deixonne », de son nom officiel loi n° 51-46 du 11 janvier 1951 « relative à l’enseignement des langues et dialectes locaux ».
Or cette loi fut adoptée « sans débat » grâce à une intense activité “de coulisses” dont a rendu compte aussitôt un de ses protagonistes, le journaliste parlementaire et militant de l’« occitan » « Pierre-Louis Berthaud »
(« Lo Gai Saber » n° 237, janvier-févier 1951, pp. 243-255).

[sur « Lo Gai Saber », télécharger ici l’édifiant récit par « Pierre-Louis Berthaud » des conditions peu démocratiques de l’adoption de la loi « Deixonne » en 1949-50 :
P.-L. Berthaud – Loi Deixonne 1951     ]

Les langues visées n’apparaissaient qu’à l’article 10 qui prévoyait l’application de la loi à la rentrée scolaire 1951 « dans les zones d’influence du breton, du basque, du catalan et de la langue occitane ».
On remarque la mention de « langue » pour l’occitane, les autres idiomes n’en ayant pas besoin pour être reconnus comme tels, et qu’avec une « zone d’influence » sur plus de 30 départements, elle vient en dernière place, après le catalan qui n’en couvre qu’un !

24 ans après, un amendement d’origine parlementaire allait devenir l’article 12 de la loi de “réforme” proposée par le ministre de l’éducation nationale « René Haby » (n° 75-620 du 11 juillet 1975), article qui réaffirmait plus nettement encore la place de l’enseignement des langues et cultures régionales tout au long de la scolarité.

Pour l’application de cet article 12, le ministre adressa aux Recteurs une importante circulaire (n° 76-123 du 29 mars 1976) sur la « Prise en compte dans l’enseignement des patrimoines culturels et linguistiques français ».
À cette occasion il rappelait « que les langues reconnues par la réglementation en vigueur sont : le breton, le basque, le catalan, les langues d’oc et le corse. »

On remarque d’abord que « le corse » est nouveau par rapport à la loi Deixonne :
Il avait en effet été ajouté par décret n° 74-33 du 16 janvier 1974, car la désignation des langues objet de cet enseignement était passée dans le domaine règlementaire en vertu des articles 34 et 37 de la Constitution de 1958.
(cela avait été constaté par le Conseil d’État lors d’une première modification par le décret n° 70-650 du 10 juillet 1970 qui avait abrogé la 2ème phrase de l’article 9 de la loi).

Mais les « occitanistes » remarquèrent surtout que « langue occitane » était remplacé par « langues d’oc », ce qu’ils ne pouvaient accepter.
Il y eut diverses protestations dont un communiqué de l’« Institut d’études occitanes » tellement grandiloquent que ce serait dommage de ne pas le reproduire (Annales de l’ »I.E.O. », n° 1, 1977, p. 138) :

« Ces circulaires [sic, au pluriel] pulvérisent la langue occitane dans une multitude de parlers locaux et enferment une culture vécue par un peuple depuis un millénaire et de rayonnement universel dans un folklorisme de clocher ».

Plus sérieux fut le recours en Conseil d’État qu’un enseignant, Monsieur « Carbonne », exerça contre cette circulaire, mais ce recours fut rejeté, ce qu’il est très intéressant de rappeler aujourd’hui.
L’arrêt de rejet ne fut jamais été publié, et donc répertorié dans des tables d’exploration facile…  Mais un ami m’en communiqua un jour la date, 7 octobre 1977, qui me permit d’obtenir du Conseil d’État, par retour du courrier, l’arrêt lui-même, puis les conclusions du commissaire du Gouvernement.

On ne publie d’ordinaire ces conclusions qu’à la suite de l’arrêt, seul à avoir la force du droit, mais elles le précèdent évidemment dans le temps…
Dans la procédure devant le Conseil d’État, en effet, un magistrat intervient en dernier lieu pour donner son avis sur la question posée à la juridiction, tant sur les faits que sur le droit…
La juridiction le suit souvent, mais pas toujours.
En tout cas, malgré son titre bien mal choisi, il le fait en toute indépendance à l’égard du Gouvernement.
Les “conclusions” de certains commissaires du Gouvernement sont célèbres dans l’histoire de notre droit, car elles éclairent l’arrêt, nécessairement plus lapidaire.

Dans notre affaire, les conclusions sont signées par Monsieur « (Renaud) Denoix de Saint-Marc », alors maître des requêtes, et actuellement membre du Conseil constitutionnel.
Ces conclusions s’ouvrent par un premier alinéa qui évoque le Félibrige du XIXe s., avec ses manifestations naïves et passéistes en « patois », favorisées par des « hobereaux » et des curés de village, et réprouvées par « les esprits affranchis de l’ancienne tutelle du châtelain et du curé »…
Comme il est peu probable que cette peinture ait été puisée dans les arguments du requérant ou dans les observations de l’administration, il y a fort à penser que son auteur s’est fondé sur ses propres connaissances.

Or ce rappel du passé n’a semble-t-il d’autre but que de marquer le contraste avec la situation présente, où, « des idéologues venus d’horizons diamétralement opposés à ceux des traditionalistes de naguère ont inventé l’Occitanie et s’acharnent à affirmer, notamment, l’unité de la langue occitane de la Gascogne à la Provence, en passant par le Limousin, l’Auvergne, le Quercy, le Rouergue et le Languedoc. »

Cependant, cette introduction n’a rien à voir en fait avec la démonstration juridique qui va conduire au rejet de la requête, qui visait le pouvoir du ministre à prendre de telles circulaires touchant à la pédagogie.

Or ce pouvoir est reconnu depuis longtemps à tout ministre, s’il n’est pas démontré que sa circulaire va contre la loi ou y ajoute, si elle est donc purement interprétative.
Le Commissaire du gouvernement va donc analyser le texte  pour apprécier la compatibilité de la circulaire de 1976 avec les lois en vigueur
.
Il mérite d’être cité intégralement :

Selon la circulaire :

« chaque fois qu’une langue est pratiquée sous des formes de dialectes différenciés, c’est le dialecte correspondant au lieu où l’enseignement est dispensé et la graphie la plus appropriée à ce dialecte qui seront utilisés ».

« Ces dispositions ne constituent en réalité qu’une explicitation des termes de la loi du 11 janvier 1951.

« 1 – Sans doute la loi parle-t-elle de la langue occitane.
Mais il ne résulte pas de l’emploi de ce singulier qu’elle ait entendu poser en règle de droit l’unité de la langue d’oc.
La loi la cite au nombre des « langues et dialectes locaux » dont il s’agit de favoriser l’étude dans « les régions où ils sont en usage »…
Elle semble donc plutôt poser en principe, que l’enseignement doit être dispensé en se référant aux pratiques en usage dans les différentes régions.

« 2 – au surplus, l’emploi du singulier n’a aucune signification précise.
Si les dictionnaires et encyclopédies du XIXème siècle ignorent “l’occitan”, les ouvrages contemporains (notamment le Grand Larousse encyclopédique et l’Encyclopedia Universalis)le définissent comme l’ensemble des dialectes de langue d’oc ou précisent qu’il présente trois inflexions dialectales spécifiques :
le nord occitan, l’occitan moyen et le gascon.
Par conséquent, en mentionnant la langue occitane, le législateur ne nous semble pas avoir voulu affirmer une unité qui n’existe pas en fait, il a simplement employé un terme qui, selon une acception communément admise, « recouvre divers dialectes ».

« Il ressort de tout cela qu’en parlant des langues d’oc, la circulaire attaquée n’a fait qu’expliciter les termes de la loi sans rien y ajouter et par conséquent sans la violer. »

D’où la conclusion au rejet de la requête.

On voit que le magistrat ne s’est pas embarrassé des distinctions subtiles — et controversées — entre langues et dialectes, et il avait raison, car dans les faits, ce sont des idiomes suffisamment distincts pour ne pouvoir être enseignés qu’avec des grammaires et dictionnaires différents, et langues ou dialectes, leur pluralité ne fait aucun doute.

Sans avoir besoin de reprendre cette riche argumentation, l’arrêt s’y est conformé.

Ainsi, aux requérants qui souhaitaient une application à la lettre — et, osons le mot, centralisatrice et “jacobine” — des mots “langue occitane” de l’article 10 de 1951, le Conseil d’État opposait l’esprit de la loi selon son article premier et, approuvant l’interprétation du ministre, validait l’expression plurielle « les langues d’oc ».

Étrangement, pourtant, vingt-six ans plus tard, un ouvrage collectif officiel dirigé par « Bernard Cerquiglini », « Délégué général pour la langue française et les langues de France », et réuni par ses deux collaborateurs « J. Sibille et M. Alessio », allait affirmer, sous la plume du premier :

« L’emploi du terme langues d’oc (au pluriel) est relativement nouveau et très minoritaire, mais il tend à être mis en avant par des minorités agissantes ou des individus isolés qui, pour des raisons plus idéologiques que scientifiques, voudraient voir reconnaître autant de langues que de régions ou anciennes provinces. »
(« Les langues de France », 2003, p. 179).

(Denoix de Saint-Marc était donc aimablement rangé par ce fonctionnaire parmi les « individus isolés [agissant] pour des raisons plus idéologiques que scientifiques » !)

Mais entre temps, une ordonnance du Président de la République datée du 15 juin 2000 et contre-signée par le Premier ministre Lionel Jospin et quelques ministres, dont celui de l’Éducation nationale Jacques Lang, a institué un Code de l’éducation, partie Législative 
Elle a abrogé en conséquence LES textes codifiés, dont notre loi « Deixonne ».

Mais le code lui-même n’en a conservé que les deux premiers articles, car seuls de nature législative…
l’article 10 n’y est pas, et ne se retrouvera pas non plus dans la partie « Décrets » du code lorsqu’elle sera publiée, sans doute en raison de son caractère transitoire.

Il n’y a donc plus aucun texte législatif ou règlementaire qui donne une liste “officielle” des langues régionales.

Il est donc abusif et même malhonnête de présenter comme telle la liste établie en 1999 par le Professeur « Cerquiglini », ou pire encore celle de la loi « Deixonne » !

Qui plus est, il semble bien que l’État ne peut plus décider d’une telle liste !

En effet, l’article 75-1 inséré en juillet 2008 dans le « Titre XII – Des collectivités territoriales » de la Constitution apporte beaucoup aux langues régionales :

– par son libellé « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. » :

– le qualificatif « régionales » enracine chaque langue dans un territoire et écarte de ce champ législatif les langues non-territoriales ;

– le substantif « patrimoine » renvoie à l’histoire de chaque langue héritée des aïeux, comme tout bien patrimonial.

– par sa place dans le titre XII de la Constitution, relatif aux collectivités territoriales, cet article en fait lesmaîtres d’œuvre de la conservation du patrimoine linguistique de leur territoire, comme de tout autre bien patrimonial de la collectivité.
Dès lors, toute la législation relative à l’exercice des compétences générales des collectivités territoriales est applicable à leurs actions au profit de ces langues.

À cet égard, l’article 72, le premier de ce Titre XII, est d’une grande importance :

– selon son 2ème alinéa : « Les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour l’ensemble des compétences qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon. »

Il s’agit là d’une mesure de décentralisation qui interdit à l’État central d’intervenir, par loi ou par décret, dans tout ce qui peut le mieux être mis en œuvre à l’échelon local ou régional.
En cas de transgression, la loi peut être annulée par le Conseil constitutionnel, et le décret par le Conseil d’État, si ces juridictions en sont saisies.

Concrètement, l’État ne peut imposer le nom ou le système d’écriture d’une langue régionale, mais pourrait fixer par décret des règles générales pour la mise en œuvre des politiques linguistiques définies par les collectivités territoriales…
Par exemple, fixer les conditions dans lesquelles seront déterminés les noms de communes écrits selon la langue locale (recherche dans les écrits anciens, lisibilité à l’époque actuelle en raison de la prononciation moderne de la langue, etc…).

– selon son 3ème alinéa :

« Dans les conditions prévues par la loi, ces collectivités s’administrent librement par des conseils élus et disposent d’un pouvoir réglementaire pour l’exercice de leurs compétences. »

Chaque collectivité a donc la possibilité de prendre toutes mesures utiles pour la langue historique parlée sur son territoire, y compris des mesures règlementaires, comme l’affirmation du nom de sa langue ou le choix du système d’écriture à utiliser dans les établissements d’enseignement dont elle a la charge ou qu’elle subventionne.

– selon son 5ème alinéa :

« Aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre.
Cependant, lorsque l’exercice d’une compétence nécessite le concours de plusieurs collectivités territoriales, la loi peut autoriser l’une d’entre elles ou un de leurs groupements à organiser les modalités de leur action commune
. »

Cet alinéa empêche l’ingérence d’une collectivité dans les affaires d’une autre.
La région ne peut donc imposer des règles au département ni celui-ci aux communes.
Si une coordination s’avère utile, nous verrons au Titre II comment la loi l’autorise.

Les citoyens pourront donc demander au tribunal administratif d’annuler toute décision de leur collectivité qui serait un alignement sur une décision prise ailleurs, en contradiction avec les traditions de la langue locale.
Il en sera ainsi notamment de tout ce qui touche au nom de la langue, à son écriture, à celle des noms de lieux, à la réédition des œuvres du passé etc.

– selon son 6ème alinéa :

« Dans les collectivités territoriales de la République, le représentant de l’État, représentant de chacun des membres du Gouvernement, a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois. »

C’est la garantie du respect des lois et des intérêts supérieurs…
Ainsi, dans le domaine des langues, le recours au préfet peut faire obstacle aux empiètements d’une collectivité sur une autre, avant d’aller au tribunal administratif.

Voilà donc l’« occitan » déchu depuis 15 ans de toute référence législative ou règlementaire, et mis au même plan que chacune des langues d’oc, pour se faire reconnaître par les collectivités territoriales.
Et au moins du point de vue sociolinguistique, donc de la réalité sociale des langues, selon les termes mêmes de l’article 72, c’est à « l’échelon » des communes que « peuvent le mieux être mises en œuvre les décisions » concernant les langues, le nom que leur donnent les locuteurs et le système d’écriture qui leur convient le mieux.

Jean Lafitte,
linguiste

http://resistancerepublicaine.eu/  du 09/08/2015

Restons Bien D’ Impertinents Français.

abece-203x300 (1)

Notre langue de Molière.

« Petit abécédaire d’un Français incorrect… et quelques joyeuses impertinences »

C’est le titre d’un livre proposé par « Charles-Henri d’Elloy ».
Le livre se veut être un recueil de quelques impostures, de quelques exemples de mots, de sigles ou expressions convenues.
Il dénonce
la vanité,
la mode,
le grégarisme,
la cuistrerie,
l’ignorance,
la couardise,
la propagande
et ce « charabia » dont nous sommes abreuvés.
Ses billets d’humeur mêlent humour et indignation, un mélange qui n’est pas forcément des plus aisés à maitriser.
Mais « Charles-Henri d’Elloy » s’en sort plutôt bien.

« A l’aube du troisième millénaire » ?
La sentence tombe :

« Cette expression est un modèle de stéréotype présent dans le « charabia » des bavards insipides ».

L’Art contemporain ?

« Ou comment prendre des vessies pour des lanternes ». 

« Elloy » fustige évidemment les monstrueux anglicismes :
faire un come-back plutôt qu’un retour,
sponsors pour mécènes,
look pour style ou allure
(qu’il définit excellemment comme  « la recherche personnalisée de l’apparence extérieure proportionnelle au vide intérieur »),
training pour entrainement,
e-mail pour courriel ,
best of au lieu de florilège,
et cet abominable « merci à vous », traduction de « thank you » alors qu’un simple « merci »  ou « merci Monsieur (ou Madame !) » fait l’affaire.
Et bien sûr, il y a « Black » pour noir.
Il note que voilà un mot qui rassemble et contient à lui seul toutes les hypocrisies et la bêtise du politiquement correct, et estime que son emploi rejoint le summum de l’imbécilité langagière.
En quoi, en effet, le mot « black » est-il plus précis ou approprié que le mot « noir » ?
Il s’en prend aussi au mot magique « citoyen », prenant un exemple de crétinisme langagier :
« Faire un geste citoyen pour le développement durable », plutôt que de trier ses ordures ménagères…

Il sulfate aussi sans aucune humanité le concept de ‘déjeuner républicain’ et s’interroge quant au menu :

« Mangerait-on les restes d’un aristocrate déchiqueté la veille ?
Allait-on nous servir des spaghettis composés des boyaux d’un curé réfractaire ?
Devait-on porter un bonnet phrygien ?
Fallait-il venir sans culotte ? » 

Le devoir de mémoire est, quant à lui, de l’ « héroïsme par procuration ».

Qu’ »Elloy » continue ainsi avec ses insolences, et il finira dans les raviolis d’un déjeuner mémoriel…

Les féministes ont aussi droit à son ire.
Il estime que « la femme féministe n’aime pas l’homme mais tient absolument à le devenir » et rappelle que l’affirmation que l’Eglise catholique n’aurait reconnu une âme aux femmes qu’au concile de Trente de 1545 est une imbécilité.

A propos des « gens du voyage », qui ne sont surtout pas des ‘nomades’, il nous apprend que les gendarmes ont inventé un nouveau sigle : le « MENS » dont la déclinaison est « Minorité Ethnique Non Sédentaire ».

Au détour d’une page, « Elloy » nous rappelle que « De Gaulle », qui se voulait homme de lettre, commettait aussi des fantaisies langagières.
On se souvient du mot ‘quarteron’ dont il usa pour désigner les quatre  généraux putschistes d’Alger. Problème :
Il eût fallu vingt-cinq généraux pour que le terme fût adéquat.

Dénonçant par ailleurs l’impérialisme de la langue anglaise, il évoque le « snobisme saugrenu et le panurgisme imbécile » de beaucoup de nos compatriotes.
Et les« Heures les plus sombres de notre Histoire » ?
Il écrit :

« il n’y a pas que durant les cinq années de la dernière guerre que les Français ont souffert », rappelant quelques exemples de l’Histoire,et que l’ «  Histoire est écrite par les vainqueurs ».

Nul doute que la « Licra » et le « Crif » sont en train de se pencher sur le cas de ce dangereux inconscient…

Par contre les régionalistes (dont je suis) n’apprécient pas son propos quand il s’en prend aux langues régionales, ne faisant guère de différence entre langue, dialecte et patois, évoquant la « funeste ratification de la charte des langues régionales », qui aurait pour improbable conséquence de « démanteler la France ».
Rien que cela…
Ajoutons à cela qu’ »Elloy » s’en prend aussi à la décentralisation, dénonçant un « coup de burin pour l’unité nationale ».
On est en plein discours jacobin, digne de « Mélenchon » et de « Marine – Philippot »

Pour ce qui concerne le mariage, l’auteur note avec pertinence qu’il ne reste que deux catégories à vouloir absolument se marier :

les homosexuels et les curés.

Rien que pour cette formule, les régionalistes lui pardonneront ses péchés…

abecedaire

Robert Spieler pour « Rivarol »

http://synthesenationale.hautetfort.com/  du 14/07/2015

Extraits Choisis Plus Que Centenaires.

circuler1-300x225 (1)

La pathologie de l’islam

Le type psychologique de l’islam ou de l’islamisme est diamétralement opposé à celui de la France et du Christianisme.
Pour expliquer cette différence, il me suffirait de faire la comparaison suivante :
La France est regardée dans le monde comme le chef-d’œuvre du Christianisme, d’où le titre de fille aînée de l’Église.
En d’autres termes, la France est la nation qui a le mieux mis en pratique les idées mères de la philosophie antique, qui a évolué, constamment, durant quarante siècles, dans l’orbite de la civilisation.
C’est elle qui a le plus travaillé, le plus produit, le plus lutté, le plus bâti, le plus orné, le plus perfectionné, etc.
Avec ses villes remplies de monuments et d’œuvres d’art de toutes les époques, de toutes les
proportions… avec ses villages, ses châteaux, routes, canaux, communications, chemins de fer,
télégraphes, ponts, ports de mer, son sol en continuelle production et labouré d’une extrémité à l’autre du territoire… enfin avec ses usines, ses manufactures, foyers industriels, foyers intellectuels, la France est bien le résultat des idées philosophiques de l’antiquité et du Christianisme.

Le Christianisme, ou si l’on veut le système philosophique, forme l’individu :
à produire un travail sur la surface de la terre, sur la mer et même dans les airs ; à surmonter toutes les difficultés, à parcourir les déserts les plus noirs et les plus brûlants, les pôles les plus inhospitaliers,
à dominer les éléments et les animaux,
à soulever des montagnes,
à creuser ou à combler des mers,
à pénétrer les forces physiques et les secrets de l’immensité.
Et chose curieuse !
Cette intelligence philosophique, si vaste, si élastique, si supérieure, se laisse aveuglément dominer par ce qu’il y a de plus grossier et de plus bas, de plus abject, de plus faux et de plus traître : l’israélitisme et l’islamisme.

L’islam ne peut produire aucun travail, ni bâtir aucune ville, ni labourer la terre, ni creuser un canal, ni naviguer, ni créer une industrie, ni élever un monument, ni étudier une science, ni porter secours à ses semblables, ni soigner un malade, ni combattre une épidémie, ni embellir une portion de terre, ni faire des routes, ni former des individus laborieux, ni organiser une société, ni constituer une famille, ni faire rien d’utile.
Tout son génie se résume en trois mots :

dominer, exploiter, détruire

Le principe fondamental de l’islam consiste à s’emparer violemment de tout ce qu’il trouve sur son passage, à le subjuguer, hommes ou choses, et à remplacer les noms et les dénominations de ces choses et de ces hommes par des noms et des dénominations de sa fantaisie.
Fait non moins étrange !
L’Islam a une puissance de décoloration extraordinaire, au point que tout homme ou toute chose qui tomberait sous sa dépendance ou sous son influence perdrait jusqu’à la dernière teinte de son origine, jusqu’aux traits caractéristiques de la physionomie.
Par exemple :
L’islam a pris des églises Chrétiennes, bâties par des Chrétiens, et en a fait des mosquées.
Il a changé le culte, la dénomination et a rendu l’édifice méconnaissable.
L’islam a contraint des individus laborieux et productifs à embrasser l’islamisme ?
Il a changé leurs noms, désagrégé leurs familles, altéré leurs facultés cérébrales, jusqu’à les faire douter qu’ils fussent jamais d’une autre origine.
L’islam exerce dans le cerveau humain l’action d’un poison narcotique qui atrophierait, avec une surprenante rapidité, les cases de la mémoire, comme un corrosif qui brûlerait certains lobes cérébraux qui en désorganiserait le mécanisme naturel, jusqu’à effacer le passé héréditaire de l’individu, et à le faire rétrograder vers une espèce particulière de bêtes fauves.

Les Musulmans, en général, ne peuvent être examinés autrement que comme une sorte de bêtes féroces : fauves, reptiles, rongeurs, à conformation humaine.[....]

L’islam ou l’islamisme ou le mahométisme, n’est pas à proprement parler, une religion comme le sont le Christianisme, le Judaïsme, le Bouddhisme, le Fétichisme.
Ces religions sont transformables mais indestructibles parce qu’elles dérivent et sont faites de tout un ensemble d’idées, d’instincts, de principes, d’habitudes systématisées, développées, fortifiées par une longue accumulation héréditaire…de traditions, étayées les unes sur les autres dans un passé de 50 ou 100 siècles…de coutumes cimentées, cristallisées, solidifiées.

L’islamisme, au contraire, n’est pas transformable mais il est destructible de fond en comble et, cette destruction peut s’opérer, dans le cerveau des 130 millions de Musulmans, avec la même spontanéité que celle qui l’a fait éclore, en 625, de l’ère chrétienne.

L’islamisme n’est pas une élaboration de l’esprit humain, ni le résultat du travail, des coutumes, des traditions, des principes d’une masse d’individus, ni l’œuvre de plusieurs générations successives.
L’islam est l’effet de la contagion d’une seule intelligence excentrique constituant une inversion morale, c’est l’œuvre d’un imposteur prodigieux sur un terrain sans obstacle, de l’espèce de « Cagliostro », de « Mesmer », de « Cornélius Herz », c’est le système cérébral d’un seul homme : « Mahomet », et d’un seul livre : le « Koran ».

Cette idée exige quelques développements.

L’islamisme n’a subi, depuis son apparition, aucune évolution, aucune amélioration, ne s’est adapté à aucun événement de l’histoire.
Il est tel qu’il fut à son début.
Les 130 millions de Musulmans d’aujourd’hui ont le même horizon intellectuel que les Musulmans du moyen-âge, le même que ceux de l’époque de Mahomet et tous, de nos jours comme dans les siècles antérieurs, sont formés au même moule ou si l’on veut, découpés sur le même patron que le Prophète.
Ils ont les mêmes passions, les mêmes manies, les mêmes vices, les mêmes extravagances, les mêmes défectuosités intellectuelles, les mêmes ardeurs, les mêmes impulsions, en un mot le même caractère, le même tempérament.

Tout Musulman, n’est qu’une silhouette de son prophète, sieur Mahomet 1.
( « Blaise Pascal » fait une réflexion curieuse (Art. XII)

« L’Alcoran (le Koran) dit que saint Mathieu était homme de bien.
Donc Mahomet était faux prophète, ou en appelant gens de bien des méchants ou en ne les croyant pas sur ce qu’ils ont dit de Jésus-Christ.
Ce n’est pas par ce qu’il y a d’obscur dans Mahomet, et qu’on peut faire passer pour avoir un sens mystérieux, que je veux qu’on en juge, mais par ce qu’il y a de clair, par son paradis et le reste.
C’est en cela qu’il est ridicule.
Tout homme peut faire ce qu’a fait Mahomet :
Nul homme ne peut faire ce qu’a fait Jésus-Christ. »)

Par exemple :
Mahomet ne savait pas naviguer et avait peur de l’eau.
Jamais l’islamisme n’a pu former des marins.
Il s’est cependant servi de marins non-musulmans.
« Men nezel elbahra morreyteni fkad kefer » — (celui qui s’embarque deux fois sur mer est un infidèle), dit dans le Koran, le Chamelier de la Mecque.
Mahomet avait une aversion pour la musique.
Jamais un Musulman n’a pu composer un petit morceau de musique quelque insignifiant qu’il fût.
Si les Musulmans n’ont aucune aptitude pour la mécanique, la navigation, les sciences, les arts, les travaux publics, la médecine, la botanique, l’astronomie, les mathématiques, l’architecture…s’ils sont obligés, pour l’administration de leurs finances, l’organisation de leurs armées, leur diplomatie, d’avoir recours aux chrétiens, aux persans, aux hindous, c’est parce que Mahomet ne connaissait rien de tout cela, et comme le Koran habitue l’homme à tourner de gauche à droite il est absurde de leur demander pourquoi ils ne tournent pas de droite à gauche.

Mahomet et le Koran sont les deux uniques colonnes ou plutôt les deux supports sur lesquels est assis l’édifice de l’islam.

Si quelque pouvoir énergique détruisait l’un ou l’autre support, l’édifice islamique s’écroulerait comme une vieille baraque de vieux plâtre.

Cet écroulement ne produirait ni révolte, ni réaction, ni protestation.

La reconstitution en serait impossible.

Daniel Kimon

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k133728m

 

 

Waterloo, Plateau Funèbre Et Solitaire.

victor-hugo (1)

L’expiation

 

Il neigeait. On était vaincu par sa conquête.
Pour la première fois l’aigle baissait la tête.
Sombres jours ! l’empereur revenait lentement,
Laissant derrière lui brûler Moscou fumant.
Il neigeait. L’âpre hiver fondait en avalanche.
Après la plaine blanche une autre plaine blanche.
On ne connaissait plus les chefs ni le drapeau.
Hier la grande armée, et maintenant troupeau.
On ne distinguait plus les ailes ni le centre.
Il neigeait. Les blessés s’abritaient dans le ventre
Des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés
On voyait des clairons à leur poste gelés,
Restés debout, en selle et muets, blancs de givre,
Collant leur bouche en pierre aux trompettes de cuivre.
Boulets, mitraille, obus, mêlés aux flocons blancs,
Pleuvaient ; les grenadiers, surpris d’être tremblants,
Marchaient pensifs, la glace à leur moustache grise.
Il neigeait, il neigeait toujours ! La froide bise
Sifflait ; sur le verglas, dans des lieux inconnus,
On n’avait pas de pain et l’on allait pieds nus.
Ce n’étaient plus des cœurs vivants, des gens de guerre :
C’était un rêve errant dans la brume, un mystère,
Une procession d’ombres sous le ciel noir.
La solitude vaste, épouvantable à voir,
Partout apparaissait, muette vengeresse.
Le ciel faisait sans bruit avec la neige épaisse
Pour cette immense armée un immense linceul.
Et chacun se sentant mourir, on était seul.
- Sortira-t-on jamais de ce funeste empire ?
Deux ennemis! le czar, le nord. Le nord est pire.
On jetait les canons pour brûler les affûts.
Qui se couchait, mourait. Groupe morne et confus,
Ils fuyaient ; le désert dévorait le cortège.
On pouvait, à des plis qui soulevaient la neige,
Voir que des régiments s’étaient endormis là.
Ô chutes d’Annibal ! lendemains d’Attila !
Fuyards, blessés, mourants, caissons, brancards, civières,
On s’écrasait aux ponts pour passer les rivières,
On s’endormait dix mille, on se réveillait cent.
Ney, que suivait naguère une armée, à présent
S’évadait, disputant sa montre à trois cosaques.
Toutes les nuits, qui vive ! alerte, assauts ! attaques !
Ces fantômes prenaient leur fusil, et sur eux
Ils voyaient se ruer, effrayants, ténébreux,
Avec des cris pareils aux voix des vautours chauves,
D’horribles escadrons, tourbillons d’hommes fauves.
Toute une armée ainsi dans la nuit se perdait.
L’empereur était là, debout, qui regardait.
Il était comme un arbre en proie à la cognée.
Sur ce géant, grandeur jusqu’alors épargnée,
Le malheur, bûcheron sinistre, était monté ;
Et lui, chêne vivant, par la hache insulté,
Tressaillant sous le spectre aux lugubres revanches,
Il regardait tomber autour de lui ses branches.
Chefs, soldats, tous mouraient. Chacun avait son tour.
Tandis qu’environnant sa tente avec amour,
Voyant son ombre aller et venir sur la toile,
Ceux qui restaient, croyant toujours à son étoile,
Accusaient le destin de lèse-majesté,
Lui se sentit soudain dans l’âme épouvanté.
Stupéfait du désastre et ne sachant que croire,
L’empereur se tourna vers Dieu ; l’homme de gloire
Trembla ; Napoléon comprit qu’il expiait
Quelque chose peut-être, et, livide, inquiet,
Devant ses légions sur la neige semées :
« Est-ce le châtiment, dit-il. Dieu des armées ? »
Alors il s’entendit appeler par son nom
Et quelqu’un qui parlait dans l’ombre lui dit : Non.

Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D’un côté c’est l’Europe et de l’autre la France.
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l’espérance ;
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O Waterloo ! je pleure et je m’arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,
Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d’airain !

Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire.
Il avait l’offensive et presque la victoire ;
Il tenait Wellington acculé sur un bois.
Sa lunette à la main, il observait parfois
Le centre du combat, point obscur où tressaille
La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
Et parfois l’horizon, sombre comme la mer.
Soudain, joyeux, il dit : Grouchy ! – C’était Blücher.
L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme,
La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.
La batterie anglaise écrasa nos carrés.
La plaine, où frissonnaient les drapeaux déchirés,
Ne fut plus, dans les cris des mourants qu’on égorge,
Qu’un gouffre flamboyant, rouge comme une forge ;
Gouffre où les régiments comme des pans de murs
Tombaient, où se couchaient comme des épis mûrs
Les hauts tambours-majors aux panaches énormes,
Où l’on entrevoyait des blessures difformes !
Carnage affreux! moment fatal ! L’homme inquiet
Sentit que la bataille entre ses mains pliait.
Derrière un mamelon la garde était massée.
La garde, espoir suprême et suprême pensée !
« Allons ! faites donner la garde ! » cria-t-il.
Et, lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil,
Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires,
Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres,
Portant le noir colback ou le casque poli,
Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli,
Comprenant qu’ils allaient mourir dans cette fête,
Saluèrent leur dieu, debout dans la tempête.
Leur bouche, d’un seul cri, dit : vive l’empereur !
Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur,
Tranquille, souriant à la mitraille anglaise,
La garde impériale entra dans la fournaise.
Hélas ! Napoléon, sur sa garde penché,
Regardait, et, sitôt qu’ils avaient débouché
Sous les sombres canons crachant des jets de soufre,
Voyait, l’un après l’autre, en cet horrible gouffre,
Fondre ces régiments de granit et d’acier
Comme fond une cire au souffle d’un brasier.
Ils allaient, l’arme au bras, front haut, graves, stoïques.
Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques !
Le reste de l’armée hésitait sur leurs corps
Et regardait mourir la garde. – C’est alors
Qu’élevant tout à coup sa voix désespérée,
La Déroute, géante à la face effarée
Qui, pâle, épouvantant les plus fiers bataillons,
Changeant subitement les drapeaux en haillons,
A de certains moments, spectre fait de fumées,
Se lève grandissante au milieu des armées,
La Déroute apparut au soldat qui s’émeut,
Et, se tordant les bras, cria : Sauve qui peut !
Sauve qui peut ! – affront ! horreur ! – toutes les bouches
Criaient ; à travers champs, fous, éperdus, farouches,
Comme si quelque souffle avait passé sur eux.
Parmi les lourds caissons et les fourgons poudreux,
Roulant dans les fossés, se cachant dans les seigles,
Jetant shakos, manteaux, fusils, jetant les aigles,
Sous les sabres prussiens, ces vétérans, ô deuil !
Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient ! – En un clin d’œil,
Comme s’envole au vent une paille enflammée,
S’évanouit ce bruit qui fut la grande armée,
Et cette plaine, hélas, où l’on rêve aujourd’hui,
Vit fuir ceux devant qui l’univers avait fui !
Quarante ans sont passés, et ce coin de la terre,
Waterloo, ce plateau funèbre et solitaire,
Ce champ sinistre où Dieu mêla tant de néants,
Tremble encor d’avoir vu la fuite des géants !

Napoléon les vit s’écouler comme un fleuve ;
Hommes, chevaux, tambours, drapeaux ; – et dans l’épreuve
Sentant confusément revenir son remords,
Levant les mains au ciel, il dit: « Mes soldats morts,
Moi vaincu ! mon empire est brisé comme verre.
Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ? »
Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon,
Il entendit la voix qui lui répondait : Non !

VICTOR HUGO (1802-1885)

Manifestation Charlie Du 11/01/2015.

moutons-suis-charlie(1)

La ballade des cocus

« Serge FEDERBUSCH » parle de son livre « La marche des lemmings ».

Les 7, 8 et 9 janvier, 3 islamistes tuent à Paris plusieurs journalistes pour « venger » un supposé prophète mort depuis 15 siècles, 3 policiers pour leur fonction et 4 juifs pour leur origine.

Le 11 janvier, ont lieu des manifestations massives organisées par les communicants du gouvernement.

« Serge FEDERBUSCH », magistrat et président du « Parti des Libertés », écrit alors un livre « La marche des lemmings », dans lequel son analyse très fine de l’imposture cynique du chef de l’Etat fait œuvre de ré-information.

Il y dénonce, avec arguments incontestables et forte intelligence de synthèse, les mises en scène des manifestations et leurs objectifs politiciens de restauration de l’image déplorable de François Hollande.

Image de prévisualisation YouTube

Les objectifs :

  • Escamoter la responsabilité de la faillite de la protection des personnes menacées, par un MENSONGE d’ETAT :
    le ministère de l’Intérieur avait convoqué des journalistes pour leur annoncer que la surveillance de Charlie avait été allégée sur demande de la « CNCIS » (« Commission Nationale du Contrôle des Interceptions de Sécurité »), composée de magistrats indépendants, ce qui fut formellement démenti par cette même Commission le 12 janvier, et donc passé inaperçu au lendemain de la manifestation.
  • Détourner l’émotion générale des français vers un discours compassionnel destiné à éviter d’analyser les données véritables de la tuerie :
    pas de questionnements sur les coupables, mais une dilution en boucle sur,
    -le « ne-pas-stigmatiser »,
    -le « pas-d’amalgame »,
    -le « vivre-ensemble »,
    -le « ce-n’est-pas-ça-l’islam »
    -et autres fadaises du déni de réalité.

Rien sur la quasi absence de musulmans aux manifestations et malaise silencieux devant les justifications que beaucoup avançaient, sous couvert de « condamnation » du bout des lèvres :

« ils l’ont bien cherché ».

Rien sur les politiques laxistes et irresponsables des gouvernements concernant les islamistes et l’absence de voies vers de nouveaux traitements du problème, autres que dénégations, emplâtres périphériques et décisions précipitées à courte vue.

La grande mise en scène :

Tous les communicants, les médias, presse, télévisions, radios ont convié massivement les gens à rendre hommage aux victimes, dans une hystérisation conduisant à s’identifier aux victimes, sans trop précisément identifier les coupables.
Comme si la liberté d’expression prenait le pas sur la vengeance religieuse dans les motivations des tueurs.

Les journalistes ont encensé la posture et les mots creux de Hollande, alors qu’il réussissait seulement à restaurer momentanément sa prochaine candidature.
Ils ont aussi émis la proposition osée que ceux qui dénoncent le danger islamiste sont eux-mêmes le danger (d’ouvrir les yeux ?).

Les transports gratuits facilitaient les afflux, et la fusion des 2 jours de manifestations en 1 grossissait les effectifs.

Quant à la mascarade des chefs d’Etat, dont les pires, posaient, bien isolés de la foule, pour la photo en se bousculant pour les premières places , autour du petit chef de notre Etat, cela en rajoutait encore au pitoyable et au cynisme.

Les Français sont des veaux, disait De GAULLE.

Les français sont des lemmings (petits rongeurs grégaires), nous dit Serge FEDERBUSCH.

Le seront-ils encore lors des très prochains attentats… ?

Lorsque les autruches ne feront plus la loi ?

Guy SAUVAGE

 

http://ripostelaique.com/  du 30/05/2015

Est-Ce La Pensée De « Carl Schmitt »?

vallsinsecurite (1)

Hollande et Valls ses disciples ?

Qui était « Carl Schmitt » ?
Juriste allemand, né en 1888 et mort en 1985, « Carl Schmitt » était considéré comme l’un des grands constitutionnalistes et théoricien du droit de la période de la République de Weimar, juste avant l’avènement du régime nazi.

Après 1933, il s’est rallié à Hitler lorsque celui-ci est devenu chancelier, et il s’est employé à justifier les pires aspects de la législation nazie.
Jusqu’à une période récente, « Carl Schmitt » n’était lu en France que dans des cercles assez restreints, plutôt marqués à droite ou parmi les juristes.
Peu de livres avaient été traduits, son antisémitisme était ignoré et son adhésion au nazisme interprétée comme une courte parenthèse opportuniste.

Cependant ce juriste a longtemps intéressé l’extrême gauche et depuis peu la gauche.

On peut voir dans de nombreuses actions récentes de nos dirigeants socialistes une similitude avec sa pensée qui ne peut que donner des frissons dans le dos.

« Carl Schmitt » intéresse l’extrême gauche et la gauche quand, dans « La notion de politique » il met l’accent sur la nécessaire distinction de l’ami et de l’ennemi.

Que fait Najat Vallaud Belkacem quand elle oppose les électeurs de droite et de gauche dans son interview au magazine « GQ » ?
Invitée à dresser les portraits robots des citoyens selon leurs penchants politiques, la locataire de la rue de Grenelle n’hésite pas à théoriser le « respect » des électeurs de gauche au « conservatisme » de ceux de droite.

A travers l’exemple de « Carl Schmitt », il me semble qu’on voit où peuvent mener certaines convictions politiques dans des circonstances extrêmes.
D’abord, le rejet des droits de l’homme, auxquels « Schmitt » était totalement imperméable.
Ensuite, une conception de la politique valorisant absolument la « décision » contre la discussion, qui a préparé le terrain à son idée du Führer comme source de tous les droits.

Que font Manuel Valls et François Hollande quand ils refusent toute discussion en 2013 sur le mariage gay, emprisonnant et arrêtant un nombre important de personnes opposées à ce projet de loi?

Que dire du 49.3 pour la loi Macron qui pouvait ne pas passer à cause de récalcitrants à gauche ?

Que penser d’un décret publié la nuit même de la manifestation des enseignants contre la réforme du collège, décret pris sans aucune concertation de l’aveu même du syndicat majoritaire qui précise du reste que trois réunions se sont tenues et qu’à la troisième le document a été remis aux participants ?

Dernier exemple :
« Carl Schmitt » affirme :

« Cette égalité de la démocratie et du vote à bulletin secret c’est du libéralisme du XIXe siècle et pas de la démocratie. »

Qu’a fait la majorité socialiste au Sénat pour le vote du mariage gay ?

Un vote à main levée…!

Quelle était la finalité de la pensée de Schmitt ?
La dictature, selon lui, ne serait simplement qu’un moyen pour permettre à une normalité menacée d’acquérir à nouveau une stabilité indispensable pour l’utilisation judicieuse du droit et son efficacité.

Que faut-il en penser quand le Premier ministre parle toutes les semaines de

« la République en danger »,

« des ennemis qui entourent notre République »,

«  Front National… un péril pour la République » ?

Toutes ces déclarations publiques sont à méditer à l’aune de la pensée de ce « Carl Schmitt ».

Emmanuel Roussel

 

http://www.bvoltaire.fr/  du 25/05/2015

Education Nationale Dirigée !

ecola

L’école, instrument
du grand remplacement

Nul ne peut raisonnablement nier le Grand Remplacement :
La substitution d’une population de souche européenne par d’autres populations venues d’ailleurs et imposant des mœurs et des coutumes étrangères.

Le Grand Remplacement est visible.

Il est visible dans les maternités.

Il est visible dans les quartiers.

Il est visible dans les écoles :
Il suffit de comparer des photos de classe prises dans les années 1950, 1960, 1970 à des photos de classe actuelles.
Il est visible aussi à la sortie des écoles où voiles islamiques et boubous sont de plus en plus nombreux.

Mais l’école n’est pas seulement l’endroit où l’on peut observer le Grand Remplacement.
Elle est aussi le lieu où il se prépare.
C’est le grand intérêt du livre de « Claude Meunier-Berthelot » que de dévoiler des réalités occultées.
(C’est l’identité française qu’on assassine)
Car le Grand Remplacement n’est possible que parce qu’il est précédé par le grand effacement, le grand effacement de l’histoire française, le grand effacement de la mémoire européenne.
Ce grand effacement est l’objet des réformes successives et méthodiques conduites depuis 45 ans dans l’Education nationale :
« Alléger » les programmes pour supprimer progressivement toute référence à l’histoire et à la littérature française.
La prétendue « refondation de l’école » n’est que l’achèvement de ce processus consistant à substituer une école-garderie à une école des savoirs, une école-lieu de vie à une école humaniste.
Un premier résultat est d’ores et déjà obtenu :
De plus en plus de jeunes sortent sans repères de l’éducation nationale, ils ne savent plus ni qui ils sont ni d’où ils viennent.
Ni ce qu’ils ont à défendre, ni ce à quoi ils doivent s’opposer.
Rien n’empêche plus leur remplacement.

La faillite de l’Education nationale, ce n’est pas seulement cela.

C’est aussi la mise en panne de l’ascenseur social, la destruction du principe du mérite républicain.
Jusqu’à la fin des années 1970 l’école sélectionnait les meilleurs.
Un enfant doué, ou travailleur, quelle que soit son origine sociale, pouvait accéder aux filières d’excellence :
lycées, classes préparatoires, grandes écoles.
La mise en place du collège unique a brisé cette dynamique :
Au nom d’une égalité théorique les gouvernements successifs ont mis en place un clivage social profond.

D’un côté, les enfants qui habitent un beau quartier et qui sont scolarisés dans de bons (ou moins mauvais) établissements,
-ou bien les enfants que les parents scolarisent à leurs frais dans des établissements privés sous contrat (voire, encore mieux, hors contrat),
-ou encore les enfants qui bénéficient de cours de soutien pour pallier les carences de l’école officielle.
De l’autre côté, tous les enfants qui doivent se contenter :
d’une école dégradée,
sans ordre,
sans discipline,
sans structuration,
sans ambition,
ceux-là sont condamnés à la médiocrité.

Il y a donc une coupure profonde et croissante entre les enfants des classes aisées – oligarchie dirigeante et classes moyennes supérieures – qui pourront accéder aux bonnes filières et les autres condamnés à perdre leur temps dans des études minables du collège à l’université.

Les bonnes âmes politiquement conformes ont malgré tout pris conscience de cette situation.
Elles ont donc décidé de mettre en place des institutions correctives :
équipes de réussite éducative,
écoles de la deuxième chance,
internats d’excellence pour le secondaire,
filières parallèles d’accès aux établissements nobles de l’enseignement supérieur (Sciences-Po, ESSEC, écoles de journalisme, etc.).

Il n’y a qu’un hic :
ces moyens d’exception sont réservés à une minorité, celle qui vient des zones d’éducation prioritaire (ZEP), c’est-à-dire des quartiers de l’immigration.
Il est d’ailleurs singulier de constater que le référentiel sur la « refondation de l’éducation prioritaire » n’a rigoureusement rien à voir avec les dispositions générales de la « refondation de l’école ».
C’est même précisément l’inverse, comme le décrit méthodiquement « Claude Meunier-Berthelot ».

Alors que la « refondation de l’école » pour tous insiste sur son côté lieu de vie, il en va tout autrement pour la « refondation de l’éducation prioritaire » dont les textes fondateurs insistent sur les nécessités d’un « enseignement structuré », d’un « travail soutenu », de « savoirs enseignés explicitement ».
On voit ainsi se mettre en place, au moins dans les intentions, un enseignement fondé sur la transmission des savoirs et la recherche de l’excellence à destination exclusive des habitants des banlieues de l’immigration.

L’objectif est d’ailleurs assez clair, notamment s’agissant des internats d’excellence et des filières d’accès privilégié aux grandes écoles :
Permettre à un nombre grandissant de représentants des minorités visibles d’accéder à des postes de responsabilité dans les médias, les administrations, les entreprises, en bénéficiant de voies d’accès privilégiées, voire de ce qu’on appelait jadis le « piston »

Cela revient en quelque sorte à préparer le Grand Remplacement des élites, en tout cas à favoriser l’accès aux classes dirigeantes par des moyens éducatifs privilégiés aux seuls enfants des classes populaires issus des quartiers de l’immigration… au détriment du reste, c’est-à-dire des Français de souche relégués dans les périphéries.

On retrouve ici le mécanisme décrit par le géographe « Christophe Guilluy » : l’alliance de fer entre l’oligarchie mondialisée des centres villes et les banlieues de l’immigration au détriment de la France périphérique des villes moyennes, des campagnes rurbanisées et des provinces.

C’est le grand mérite de « Claude Meunier-Berthelot » d’apporter une description très argumentée de cette politique à travers la discrimination positive à l’école :
Une discrimination « positive » pour les uns dont il ne faut pas oublier qu’elle est aussi « négative » pour les autres, c’est-à-dire pour les nôtres…

Jean-Yves Le Gallou

L’école n’est pas seulement l’endroit où l’on peut observer le Grand Remplacement. D’un côté, tout est fait pour couper les enfants français des racines européennes de la civilisation.
De l’autre, des programmes de soutien et de discrimination sont mis en place dans les banlieues de l’immigration.
Nous publions ici la préface de « Jean-Yves Le Gallou » au livre très documenté de « Claude Meunier-Berthelot » ;

« Car le Grand Remplacement n’est possible que parce qu’il est précédé par le grand effacement,
le grand effacement de l’histoire française,
le grand effacement de la mémoire européenne ».

Polémia

identite (2)

 

http://www.polemia.com/  du 20/04/2015

Ce N’Est Pas Un Exemple De Courage.

lemmings-500x368-300x220 (1)

Je baisse les bras

Devant la décomposition, les égoismes, les molles contestations derrière les ordinateurs, les indignations diverses et variées, les colères accumulées, les spectacles de crétinisation à la télé destinés à contenir la fureur des foules, les mensonges des médias, eux aussi fait pour contenir la cocote qui devrait exploser et qui ne distille que sa vapeur,
strong>je baisse les bras.

Je baisse les bras devant autant de lâchetés accumulées.
Rien ne sert à rien.
Je baisse les bras.

65.000 faillites en 2014, plus de 13.000 faillites depuis le début de l’année 2015. Tout le monde s’en fout.
Je baisse les bras.

Le chômage qui ne cesse de s’accroitre, avec lui la pauvreté, qui mène à pire, l’extrême pauvreté.
Je baisse les bras.

Toute une caste de haut-fonctionnaires déconnectés de tous et tout, sauf de leurs intérêts, qui dirigent d’une main de fer le pays pour préserver leurs privilèges que nous payons,
je baisse les bras.

Quand la justice rend l’injustice,
je baisse les bras.

Lorsque la laideur prime sur la beauté,
je baisse les bras.

Quand l’art devient spéculation monétaire,
je baisse les bras.

Quand des artistes sont interdits de se produire parce qu’ils ne pensent pas conformes,
je baisse les bras.

Quand les mots perdent tout sens,
je baisse les bras.

Une immigration toujours plus massive,
extra-Européenne, islamisée,
destinée à nous remplacer
sans que quiconque ne se réveille,
ne se révolte, oui, encore une fois,
je baisse les bras.

Des politiques incompétents,
menteurs,
indifférents à l’intérêt général,
qui se servent au lieu de servir.
Je baisse les bras.

Devant une dissidence atomisée,
qui peine à s’unir à cause d’égos surdimensionnés,
je baisse les bras.

Devant un Front national de gauche,
je baisse les bras.

« No future » n’a jamais été aussi actuel.
Je baisse les bras.

La canaille encensée,
la bêtise glorifiée,
l’intelligence piétinée,
enterrée,
je baisse les bras.

Devant la corruption,
la concussion,
la collusion,
je baisse les bras.

Devant l’inversement des valeurs,
je baisse les bras.

L’honneur, vertu du passé,
conspué,
décrié,
ringardisé,
je baisse les bras.

Quand les mots, « valeurs », « république », « liberté », « laïcité », « racisme » sont mis à toutes les sauces, y compris celles les plus rances,
je baisse les bras.

Un Charb, postumement élevé au rang de personnage biblique,
je baisse les bras.

Devant la dictature des lobbies minoritaires,
LGBT,
Mariage pour tous,
PMA,
je baisse les bras.

Face à l’éducation nationale dont la nouvelle fonction est de déculturer pour se mettre au niveau des derniers arrivants,
je baisse les bras.

Devant tout ce qui m’accable, nous accable,
ces funestes projets destinés à remplacer un peuple,
je baisse les bras.

Une voix s’est élevée, celle de la Reine Margarethe II du Danemark.
Est-ce suffisant d’élever la voix ?
Je baisse encore les bras.

Quand des islamistes conquièrent l’Occident
et exécutent ceux qui ne pensent pas conformément à l’islam,
que les islamo-critiques sont accusés.
Je baisse les bras.

Tout cela pose question.

Sylvia Bourdon pour « Dreuz.info

http://www.dreuz.info/  du  19/04/2015

En effet : Qui réagit comme Sylvia Bourdon ?
Les pleutres, ceux qui n’ont plus d’espoir…à moins que cela soit ceux qui ont intérêt à la victoire de l’islam !
Raison de plus pour ne pas baisser les bras !
Marine Le Pen n’est ni de gauche ni de droite et le Front National est le seul parti à n’avoir concédé aucune alliance contre nature !
Le Front National est pour la Patrie Française !

Les Valets Ne Sont Que Des Cartes.

jeune-homme-paris-1456x648-300x133 (1)

Splendeurs et misères
des courtisans.

C’est l’histoire d’un jeune homme sans fortune qui, comme tant d’autres, études faites et diplômes en poche, monte de son Sud-Ouest natal vers les bords de la Seine.
Fort de sa bonne mine, riche de ses espérances et plus encore de ses ambitions, il est prêt à tout pour monter et ne doute pas un instant de faire son chemin dans une capitale qu’il toise d’égal à égale :

« À nous deux, Paris ! »

De fait, après avoir brièvement végété dans des emplois subalternes où il s’est fait les dents sur le parquet et déjà quelques relations, il saisit la première chance qui s’offre et accroche son esquif à la barque d’un ministre qui passait par là.

D’une Excellence l’autre, il gravit les degrés obscurs des cabinets et le préposé aux beaux-arts, qui ne se cache ni de ses préférences ni de sa sensibilité à tout ce qui est beau, après en avoir fait son bras droit au Palais-Royal, le fait connaître et apprécier au Château.
Le voilà promu, sans respect pour la plus élémentaire déontologie, à la direction d’un Institut sur lequel il exerçait précédemment sa tutelle.

Il y réussit, de l’avis général, en tout cas de celui de ses supérieurs qui seul lui importe car il est de la race de ceux qui ne se soucient guère de contenter leurs subordonnés et ne s’attachent à plaire qu’à ceux qui sont au-dessus d’eux.
Obséquieux avec les forts, méprisant avec les faibles.

De fait, lorsque la majorité change et passe des libéraux aux partageux, cette péripétie n’affecte en rien son ascension.
Il sait taper dans l’œil des Sages qui affichent leur indépendance en le propulsant à la tête de la radio nationale bien qu’il n’ait ni les titres ni les compétences ni l’ancienneté que suppose ce poste prestigieux.

Tout semble sourire à l’audacieux, quand la conjoncture se retourne brutalement contre lui.
Sommé par le gouvernement de faire plus avec moins et de présenter au plus vite un plan d’économies et de restructuration, ce qui suscite évidemment le mécontentement du petit personnel, il est pris en flagrant délit d’avoir fait rénover son bureau et commandé une nouvelle voiture de fonction.
Deux crimes inexpiables en ces temps d’austérité, au prix où sont le palissandre des cloisons, la moquette et le cuir des banquettes, et qui ont coûté il y a peu sa place au «patron» d’un grand syndicat.
La rumeur enfle, le « Canard » cancane, la « nomenklatura » ricane.
Et c’est alors que son ministre de tutelle, « Fleur Pellerin », et le Premier ministre le lâchent, que celle-là le convoque aux petites heures du matin, que celui-ci le presse dans les formes les plus humiliantes de rendre une copie digne de ce nom et de «prendre ses responsabilités».
Il se retrouve pris en tenaille entre une base qui le siffle et le hue – tout en sachant qu’il n’est, finalement, qu’un exécutant et que la réduction de son budget n’est pas de son fait – et une hiérarchie qui veut récupérer le pouvoir de nomination des présidents du service public de l’information et l’abandonne en rase campagne.
Le sol s’effondre sous ses pas, il ne trouve de défenseurs ni dans son ancien camp ni chez ses nouveaux maîtres.
Son sort semble scellé.
Aux dernières nouvelles, notre héros songerait à faire ses bagages pour Villeneuve-sur-Lot.

À Villeneuve-sur-Lot ?
Vous voulez dire à Angoulême ?
Balzac nous a déjà conté cette histoire dans« Le Père Goriot » et dans les « Illusions perdues ».
Mais non, le personnage dont il s’agit ici ne s’appelle pas « Rastignac ».
Ni « Cahuzac », natif lui aussi de Villeneuve.
Mais « Mathieu Gallet », moderne réincarnation de « Lucien Chardon », dit de « Rubempré ».
Un grand homme de province à Paris.

Dominique Jamet

http://www.bvoltaire.fr/  du 28/03/2015

La Parole Est Aux Pieds-Noirs.

ecrire

Lettre ouverte d’un « Pied-Noir »
à un « Beur » cinéaste !

Va falloir arrêter d’extrapoler la vérité Messieurs, vous avez presque tous la double nationalité.
En grande majorité néanmoins, vous êtes nés en France …
Vous avez acquis des métiers prestigieux, en France, et pour certains d’entre vous, vous avez fait fortune … en France.

Alors, une question lancinante m’obsède jour et nuit :
Vous êtes bien ici de votre plein gré ?
Personne ne vous a obligé à venir chez nous ?
Et personne ne vous empêche de repartir ?
Si vos parents ont cru bon de quitter leur pays d’origine pour s’installer sur le territoire français, c’est bien parce qu’ils savaient que leur vie, dès lors, et celle de leurs enfants, seraient meilleures ici qu’outre Méditerranée ?

Alors, dans vos films, pourquoi cette hargne, cette volonté constante de vouloir “touiller” le pus des plaies de notre Histoire, en faisant toujours porter le principal des fautes par la France ?

Dans le film « Indigènes », tout n’était pas mauvais, mais l’esprit était faux.
Vous avanciez comme argument “massue” le fait que la retraite de ces soldats était ridicule.
C’est vrai :
Mais elle l’est pour tous les soldats, car il y a la retraite du combattant… et la retraite pour 15 ans de service minimum.
Elles n’ont rien à voir l’une avec l’autre.
A titre d’exemple :
Moi, j’ai été résistant, j’ai fait 3 séjours de guerre en Indochine, plus l’Algérie.
Je suis médaillé militaire, j’ai plusieurs citations ; j’ai été 2 fois blessé au combat, et je touche 212,19 € de pension tous les 6 mois, soit environ 35 € par mois, et je n’ai même pas la Légion d’Honneur !

Les troupes Nord africaines n’ont jamais été « la chair à canons » comme vous voulez toujours le laisser entendre.
Vous oubliez sciemment les 170 000 pieds noirs qui, avec les indigènes, presque tous volontaires, composaient l’Armée d’Afrique.
Les unités d’élite “blanches” ont payé plus que le prix du sang et de l’honneur.

Vous n’êtes pas sans savoir que, le 7 février 2010, le Parlement algérien a déclaré qu’il allait faire adopter une proposition de loi, “criminalisant” les 130 années de présence française en Algérie.
Le sieur « Bouteflika » compte pour cela demander des milliards d’euros de dédommagement à la France, avec en plus… « des excuses »… »de la repentance »…le reniement de tout ce qui fut notre passé.

En voilà assez !

Il vous faut donc savoir quelle est votre position quand la France est ainsi attaquée, bafouée.

Il vous faut, que vous le vouliez où non, choisir votre camp !

Vous ne pouvez pas… être ici… et là-bas, tout du moins en paroles !

Le dernier film de M. Rachid Bouchareb, « Hors La Loi » commence, lui, par des erreurs flagrantes, des oublis, des affirmations qui sont des contre-vérités historiques.

Ce monsieur sait ce qu’il fait, ce qu’il dit.
Ne déclarait-il pas le 21 juin 2009 au journal « El-Watan » à Alger… vouloir « rétablir la vérité historique » et ainsi… « déballer tout » à travers ce long métrage de 2h30, dont 25 minutes seraient consacrées aux évènements du 8 mai à Sétif et Kerrata (Oui 25 minutes !).

A Sétif, tout a commencé par des mini échauffourées, des défilés revendicatifs, et ce dès le 1er mai 1945.
Tout avait été programmé par le congrès des « Amis du manifeste algérien », car le FLN n’existait pas alors.

De marche pacifique en marche… de la dignité, tout a basculé dans le drame avec les tueries et les atrocités, le 8 mai 1945, et cela au nom du Djihad, aux cris de « À bas la France »,« Vive l’indépendance ».

Le commissaire de police « Oliviéri », débordé, jeté au sol par les émeutiers, a tiré en l’air pour se dégager.
En l’air !
Pas dans le tas !

Ce qui transpirait alors c’était la haine du roumi mise au goût du jour par la « radio du Caire » depuis des semaines.
Cela donna des scènes de violences inouïes, de mutilations effroyables, n’épargnant ni les femmes, ni les enfants en ce jour de fête de la Victoire, au milieu des hurlements hystériques et des “youyous” des femmes.
C’était la folie !
Jusque dans les maisons envahies… les Européens furent éventrés, émasculés, les femmes et les fillettes violées !
Les bébés découpés en morceaux à la hache !
Dans la foulée, aux 400 Européens dont 300 femmes et enfants massacrés, s’ajoutaient déjà 800 musulmans, connus pour leur amour de la France, dont de nombreux anciens combattants forcés d’avaler leurs médailles !
Oui, la réaction des civils fut anarchique et sanglante, mais n’était-ce pas ce que voulaient les instigateurs de la révolte ?
Car ils étaient seuls !

À cette époque, l’Algérie était presque totalement dépourvue de troupes.
Dans les jours qui suivirent ce furent en partie des unités musulmanes en formation qui rétablirent l’ordre, alors qu’ailleurs, souvent, des ouvriers arabes sauvaient leurs patrons.
Quand l’armée intervint en plus grand nombre,10 000 armes furent récupérées !

Voilà messieurs, les vérités que votre film escamote !

Si vous désirez la liste, les massacres que par la suite le FLN perpétua, bien souvent sur des musulmans qui refusaient de renier la France, je me tiens à votre disposition pour ce faire.

En voici déjà quelques exemples…
-El Halia… hommes, femmes, enfants, débités à la hache, le 20 août 1955, rien que des ouvriers, des mineurs, chrétiens et musulmans.
Des bébés cloués sur les portes des granges avec des pioches.
-Le massacre de Palestro le 18 mai 1956, où des appelés tombés dans une embuscade ont été non seulement tués, c’était la guerre, mais mutilés, les yeux crevés, le sexe tranché mis dans la bouche, le ventre ouvert.
-Le massacre de Melouza, le 28 mai 1957, où toute la population musulmane de la Mechta-Kasba fut exécutée par le FLN, 300 cadavres et 150 blessés, du seul fait qu’ils appartenaient au MNA, mouvement politique concurrent, mais “nationaliste”.

Les noms de tous ces lieux où furent perpétrés des attentats horribles restent gravés dans les mémoires de tous les pieds-noirs, de tous les musulmans qui servirent la France, de tous les soldats qui firent leur devoir !

C’est-à-dire tous ceux que le dépravé ministre Frédéric Mitterrand, ose traiter, dans Le Parisien, de nervis d’extrême droite… une saloperie de plus !
Ajoutant que ce film n’est pas historique, mais une fiction !
Mes souvenirs, eux, ne sont pas une fiction !

J’entends encore comme une longue litanie, au milieu des corps déchiquetés baignant dans des mares de sang, des pieds, des jambes, des bras, des têtes, des tripes… étalées partout… éclaboussant les murs… les cris et les pleurs de gens du peuple, hébétés, hommes rudes en pleurs, gamines mignonnes dans leur robe de bal, devenant folles de douleur !

Rendons donc hommage à toutes ces victimes innocentes que vous et vos amis oubliez… du stade municipal d’Alger, du stade d’El-Biar, du casino de la Corniche, du Clos Salembier, d’Hussein-Dey, de la Redoute, de la Casbah et de tous ces quartiers d’Alger qui virent périr des centaines de martyrs.

Il aura fallu que la télévision française ose (et elle a osé) donner une tribune à toutes ces poseuses de bombes.
Certaines vivent chez nous, en France, comme vous messieurs, mais aucune d’elles n’a fait preuve du moindre regret, du moindre remords, ne serait-ce que vis-à-vis du piètre résultat, du calamiteux résultat de l’INDÉPENDANCE ALGÉRIENNE.

Qu’ont donc fait les dirigeants algériens de l’Algérie prospère… que De Gaulle leur a donnée… avec en plus, en prime, le Sahara, son gaz et son pétrole… qui n’ont jamais, jamais, été algériens.
Le remerciement fut le massacre de 100 000 harkis… soldats français, et l’enlèvement de milliers d’Européens, dont certains seraient, aujourd’hui, toujours vivants.

Monsieur « Bouteflika » ose comparer la présence française en Algérie à l’occupation allemande en France !

A ma connaissance, au départ des troupes du Reich, 5 millions de Français ne sont pas partis s’installer en Allemagne.

Pour mes amis et moi-même, la guerre d’Algérie est terminée, le peuple algérien est indépendant… les problèmes de l’Algérie sont ses problèmes.

Si nous refusons la repentance, nous refusons aussi qu’il soit dit et écrit que cette guerre, que notre armée a gagnée militairement, fut un combat sanglant entre l’armée française et la totalité de la population d’Algérie.
Cela est faux !
Comme le reste !

Monsieur,
je ne vous salue pas,
je vous plains.

ROGER HANIN

Autre Que Réseau Social

 

Image de prévisualisation YouTube

« Soumission » Fait Polémique !

panique-163x109-1

Utilisons le fait de faire peur !

« Tout cela n’aura été qu’une parenthèse dans l’histoire humaine »

« Aujourd’hui l’athéisme est mort, la laïcité est morte, la République est morte. » Provocateur comme à son habitude, l’écrivain Michel Houellebecq a lâché ces mots dans un entretien à L’Obs à paraître jeudi.

Son sixième roman, Soumission, sera en librairie mercredi 7 janvier. Il s’agit d’une fiction politique, qui voit le chef d’un parti musulman accéder au pouvoir dans la France de 2022 au terme d’un second mandat de François Hollande.

« Il me paraît difficile de nier, aujourd’hui, un puissant retour du religieux », a ajouté Michel Houellebecq, l’écrivain français le plus connu dans le monde, prix Goncourt en 2010. 

« Un courant d’idées né avec le protestantisme, qui a connu son apogée au siècle des Lumières, et produit la Révolution, est en train de mourir.Tout cela n’aura été qu’une parenthèse dans l’histoire humaine. » « Aujourd’hui l’athéisme est mort, la laïcité est morte, la République est morte », dit l’auteur de 56 ans.

Un parti musulman, seule solution

Michel Houellebecq évoque la situation « intenable » des musulmans de France : ils sont « sur le plan ‘sociétal’ comme on dit de nos jours, plus proches de la droite, voire de l’extrême droite. Qui, en même temps, les rejette avec violence ».

D’où le dilemme quand ils doivent voter : « Ils ne peuvent pas voter pour des socialistes qui mettent en place le mariage homosexuel. Ils ne vont quand même pas voter non plus pour des gens de droite qui veulent les virer. La seule solution serait effectivement la constitution d’un parti musulman », avance l’auteur.

Michel Houellebecq se défend de prendre parti. « Je suis neutre (…) Je n’ai rien d’autre à délivrer qu’une version du monde. Mais je tiens à la délivrer », a-t-il déclaré à L’Obs.

Un « livre d’anticipation »

« Ce roman suscitera peut-être des polémiques chez ceux qui gagnent leur vie en polémiquant, mais sera perçu par le public comme un livre d’anticipation, sans rapport réel avec la vie », ajoute-t-il.

Houellebecq se défend de toute provocation ou satire mais reconnaît « utiliser le fait de faire peur »: « On ne sait pas bien de quoi on a peur, si c’est des identitaires ou des musulmans ».  »Je condense une évolution à mon avis vraisemblable. »

« Il ne faut pas lire Houellebecq au premier degré », assure l’universitaire Bruno Viard. « C’est un auteur qui s’intéresse à tous les problèmes de ce que l’on peut appeler la post-modernité, dont la montée des extrêmes. »

Marathon médiatique

Soumission doit paraître le 15 janvier en Italie, le 16 en Allemagne et devrait être publié dans une quarantaine de pays, a précisé son éditeur, Flammarion.

Habitué des controverses, Michel Houellebecq est la star littéraire et politique de la semaine. Le président François Hollande a dit lundi qu’il liraitSoumission, « parce qu’il fait débat », tout en appelant les Français à ne pas se laisser « dévorer par la peur ».

L’écrivain sera mardi sur le plateau du 20H00 de France 2, une invitation rare. Il sera interviewé par David Pujadas, dont le narrateur de Soumissiondresse un portrait un peu trop flatteur pour ne pas friser l’ironie. Il sera ensuite reçu sur France Inter mercredi et sur RTL jeudi.

http://www.rtl.fr/  du 06/01/2015

§§§§§§§§§§

La dernière provocation de cet auteur.

Michel Houellebecq va embraser la rentrée littéraire de janvier avec la sortie de son prochain roman. Le livre était entouré du plus grand secret et on ne connait son titre que depuis quelques jours, Soumission. Et l’écrivain reste fidèle à sa réputation de provocateur.

Un scénario qui défraye la chronique

Dans Soumission, l’auteur de La carte et le territoire raconte l’élection à l’Élysée en 2022 d’un candidat islamiste, Mohammed Ben Abbès, président de la Fraternité musulmane. Il bat Marine Le Pen arrivée en tête au premier tour dans une France au bord de la guerre civile, en proie à des affrontements ethniques, des pillages et des meurtres racistes. Sa victoire, il la doit à un accord de gouvernement négocié avec les deux grands battus du scrutin, le PS et l’UMP qui acceptent les deux points sur lesquels le nouveau président refuse de transiger : l’islamisation de l’Éducation Nationale et l’instauration de la polygamie.

Un personnage typiquement houellebecquien

François, le narrateur de Soumission, traduction littérale du mot islam, est un professeur d’université, un personnage typiquement houellebecquien, pusillanime, frustré et malheureux. Va-t-il céder au prosélytisme ambiant et se convertir à la religion de Mahomet ? On se souvient du tollé déclenché par l’écrivain en 2001 quand il avait déclaré que l’Islam, c’était la religion la plus con. Le personnage de son nouveau roman semble bien moins sévère. S’agit-il d’un double de l’auteur, a-t-il lui-même évolué à ce sujet ? Michel Houellebecq répondra à cette question dans 3 semaines ici même dans Laissez-vous tenter.

Julie Michard

http://www.rtl.fr/  du 16/12/2014

 

-soumission-jpg

 

 

Le Patronyme Est Une Tradition.

henry-coston

! Henry Coston !

Ces Français  qui changent de nom …

« Fruit de plusieurs milliers d’heures de recherches, de classement, de saisie en base de données et de multiples vérifications, voici la suite des deux tomes du « Dictionnaire des changements de noms » (1803-1962) de l’Archiviste Jérôme (alias « Henry Coston ») et des deux premiers volumes de l’« Encyclopédie des changements de noms ».

Le nom n’est pas neutre.

Pendant des siècles, le nom de famille était important.
Il signifiait la lignée, l’ancienneté, l’origine.
Les changements de noms étaient soigneusement surveillés et encadrés.
Il furent donc moins de 20 000 à changer légalement de nom au Journal officiel en cent soixante ans (1803-1962).
Mais, depuis lors, rien que de 1963 à 1997, ils furent plus de 35 000.
Et à nouveau 20 000 en quinze ans (1998-2012) !

Aujourd’hui, en France, les noms de « souche » sont moins bien protégés que n’importe quelle marque.
Pour une proportion de plus en plus importante, il faut y voir la volonté du législateur à la fois de dissimiler la réalité de l’immigration extra-européenne et de se complaire dans la sacro-sainte intégration républicaine, dont on sait qu’elle a fait pourtant faillite.

Afin de cacher ces faits, le législateur a interdit la mise en ligne de ces données sur Internet.
À l’ère de l’informatique et de la « transparence administrative », il nous aura donc fallu plonger dans les archives papier du « Journal officiel ».

Nous ne pouvons citer toutes les personnalités présentes dans ce volume dont le nom est « emprunté ».
Mais il en aura été ainsi de l’acteur Dany Boon (Hamidou) au chanteur Patrick Bruel (Benguigui), du journaliste Patrick Poivre d’Arvor (plus prosaïquement Poivre) à l’actrice Mireille Darc (Aigroz), du diplomate François Bujon de l’Estang (précédemment Bujon tout court) à l’acteur Tomer Sisley (Gazit).

Et de tant d’autres, qui deviendront demain célèbres ou dont les enfants accéderont à la notoriété.

Il y a aussi tous les autres, qu’ils aient voulu franciser leur nom, se doter d’une fausse particule nobiliaire ou éviter le ridicule (les Cocu et autre Courtecuisse sont aujourd’hui remplacés pas les Sida ou les Le Pen…).
Le plus légalement du monde, ils vous ont donc peut-être « emprunté » votre nom sans jamais vous en avoir demandé l’autorisation.
Vous le saurez enfin, car voici répertoriée, pour la première fois, l’intégralité des changements de noms de 1998 à 2012 parus au Journal officiel (on se reportera aux deux autres volumes précités pour les années précédentes). »

Eric Martin

 

http://www.dailymotion.com/video/x2cmpty

http://www.ndf.fr/  du 20/12/2014

La Presse Autorisée A Des Vapeurs !

ecrire

La ré-infosphère est une nébuleuse pour « l’Express »

 Premier constat :
l’extrême méfiante que portent les acteurs de cette presse dissidente aux journalistes, à commencer par celui de « L’Express » qui s’est vu opposer plusieurs fins de non-recevoir de la part des sites sur lesquels il enquêtait.
S’intéressant au « Cercle des Volontaires », site animé par « Raphaël Berland », ce dernier pointe du doigt un paradoxe :

« Son site reprend (…), comme beaucoup de médias “alternatifs”, énormément d’informations publiées par les médias qu’il abhorre. »

Ce qu’il oublie de dire, c’est que les petits sites de ré-information ne sont pas maintenus en vie par d’abondantes subventions, et que 80%, voire plus, de leur contenu ne sont pas un copier-coller de dépêches « AFP »
C’est d’ailleurs l’une des critiques formulées par « Jean Robin », fondateur du site « Enquête & Débat » :

« Oui, je suis journaliste.
Je fais mon métier, mais je ne suis pas subventionné comme vous, médias du système et je n’ai pas de carte de presse. »

Continuant son enquête, le journaliste interroge « Jean-Yves Le Gallou », à l’origine du terme de « ré-information ».

« Le politiquement correct s’impose au monde politique, administratif et intellectuel à travers les médias traditionnels.
Le principe de la ré-information c’est donc de donner des informations et des points de vue alternatifs face à cette censure.
L’expression ‘grand remplacement’, par exemple, est entrée dans le vocabulaire courant grâce aux médias alternatifs »
,

explique le fondateur de « Polémia », qui officie notamment sur « TV Libertés ».

Et « Adrien Sénécat » de s’étonner que « Pierre-Alexandre Bouclay », journaliste pour « Valeurs Actuelles » et également collaborateur de « TV Libertés », ait commis l’affront impardonnable d’être cité dans un rapport de l’enquête administrative sur la mort de « Rémi Fraisse », au barrage de Sivens.
Ils se permettent vraiment tout, ces fachos, même de faire du bon boulot !

« Jean-Yves Le Gallou » ose le parallèle qui interpelle :

« Les médias alternatifs sont les petits mammifères à la fin des dinosaures. » 

Et celui-ci de souligner :

« Le Web permet de sortir de la pensée unique.
Il y a aujourd’hui beaucoup plus de libertés sur les tribunes du « Figarovox » que dans la version papier du Figaro.
Mais franchement, un texte publié sur« Boulevard Voltaire » trouvera une audience beaucoup plus grande. »

« Cette ébullition n’est pas sans rappeler la naissance de la presse post-mai 68 ou les radios libres »,

note « L’Express ».

« Chaque fois qu’un nouveau média arrive, on observe ce type de phénomène.
D’autant plus que le Web est particulièrement souple et nécessite peu d’investissements »,

ajoute le sociologue « Jean-Marie Charon », cité dans le papier.

Reste un problème majeur :
il demeure bien difficile pour ces sites de trouver leur modèle économique, voire de générer de l’argent tout court.

Et même si le journaliste ne peut que constater l’audience énorme de certains sites comme « Égalité & Réconciliation », il ajoute que cette performance est encore :

« très loin de supplanter « Le Monde », « Le Figaro » ou « L’Express » ».

Et alors que de plus en plus de médias alternatifs sont en voie de professionnalisation, il reste encore « du chemin à faire ».

Et si on coupait le réservoir à subventions, histoire de voir à quelle vitesse la tendance s’inverserait ?

http://www.ojim.fr/  du 09/12/2014

La tendance ne s’inversera pas, les Français veulent des informations VRAIES, non tronquées, non déguisées, non censurées, non triées, autre chose que ce que nous servent nos médias non plus traditionnels mais actuels.
Ils souhaitent surtout connaître ce que l’on veut leur cacher sous un fatras de lieux communs quand il n’y a pas d’actualité nouvelle.

J’ose un autre parrallèle, les immenses complexes commerciaux des grandes villes, les supermarchés des bourgades et les petites épiceries bien utiles quand on a oublié un ingrédient.
Personnellement, je suis réfractaire au formatage XXL anonyme !
De plus, les quotidiens que vous citez ne sont pas les seuls de la presse francophone, il y a les journaux régionaux, étrangers francophones.
Et si on sait s’en sortir, la presse du monde entier est sur votre écran !
Je ne serai jamais journaliste professionnelle, c’est l’histoire de LA France, qui m’intéresse.

123

Pelosse |
Viedeswagg |
Humouramourmode |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | BrookTV
| Lesdlirentoutgenrebotchok
| Fares43