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La France Aussi Est Gangrenée.

CIA

La « C.I.A. »  influence et corrompt
toute la presse Européenne

Selon « Udo Ulfkotte« , ancien du « Frankfurter Allgemeine Zeitung », cette manipulation à grande échelle est pilotée tout droit des États-Unis via la « CIA » avec pour but, ni plus ni moins, que de mener l’Europe dans une guerre contre la Russie.

Délire complotiste ?

Sauf que Monsieur « Ulfkotte » n’est pas n’importe qui.
Ancien conseiller du gouvernement « Helmut Kohl », il est membre du « German Marshall Fund », a fait partie de la Fondation « Konrad Adenauer » de 1999 à 2003 et a été le cofondateur d’un mouvement de paix contre l’extrémisme islamique en Allemagne.
Il a également remporté le prix civique de la Fondation « Annette Barthelt » en 2003.

C’est dans un récent livre, disponible uniquement en Allemand et intitulé « Gekaufte Journalisten (journaliste achetés) » qu’il a décidé de briser « l’omerta ».
L’ouvrage est actuellement en tête des ventes sur « Amazon.de ».

Pour la télévision russe internationale « RT », celui-ci explique qu’il a été « éduqué à mentir, à trahir, et à ne pas dire la vérité au public ».
Devant l’accélération des événements et la montée des tensions avec l’est, le journaliste a décidé de sortir de son silence.
Très inquiet d’une nouvelle guerre en Europe, il explique :

« Il y a toujours des gens derrière qui poussent à la guerre, et ce ne sont pas seulement les politiciens, ce sont les journalistes aussi ».

« Ulfkotte » va même jusqu’à assurer, à partir de sa propre expérience, que beaucoup de journalistes et de correspondants sont directement suivis par la « CIA », jusqu’à servir d’espion.

« J’ai été une “couverture non officielle”.

La couverture non officielle, ça signifie quoi ?
Cela signifie que vous travaillez pour une agence de renseignement, vous les aidez s’ils veulent que vous les aidiez, mais jamais, au grand jamais […] lorsque vous êtes attrapés, lorsqu’ils découvriront que vous n’êtes pas seulement un journaliste mais également un espion, ils ne diront jamais :
“celui-ci était l’un des nôtres” », raconte-t-il.

Parlant de son pays, l’Allemagne, il explique :

« nous sommes encore une sorte de colonie américaine, et, étant une colonie, il est très facile d’approcher les jeunes journalistes au travers des organisations transatlantiques »,

auxquelles appartiennent de nombreux hommes de presse.

« Ce que font ces organisations transatlantiques, c’est de vous inviter pour voir les États-Unis, ils paient pour cela, ils paient toutes vos dépenses, tout.
Ainsi, vous êtes soudoyés, vous devenez de plus en plus corrompus, parce qu’ils font de vous de bons contacts »,

poursuit-il.

Et ce phénomène ne se limite pas à l’Allemagne.
Pour Monsieur « Ulfkotte » :

« c’est plus particulièrement le cas avec les journalistes britanniques, parce qu’ils ont une relation beaucoup plus étroite »,

mais aussi avec les journalistes israéliens.
En France, l’emprise américaine est, selon lui, plus limitée sur le monde de la presse.

« Il y a de nombreux pays où ça se passe, où vous trouvez des gens qui déclarent être des journalistes respectables, mais si vous regardez plus derrière eux, vous découvrirez que ce sont des marionnettes manipulées par la CIA »,

ajoute l’ancien rédacteur en chef du « Frankfurter Allgemeine Zeitung ».

Et celui-ci de citer une anecdote.
Un jour, les renseignements allemands lui demandent d’écrire un article contre le président libyen Mouammar Kadhafi.

« Je n’avais absolument aucune information secrète concernant le colonel « Kadhafi » et la Libye.
Mais ils m’ont donné toutes ces informations secrètes, et ils voulaient juste que je signe l’article de mon nom.
Je l’ai fait.
(…) Donc pensez-vous réellement que ceci est du journalisme ?
Des agences de renseignement écrivant des articles ? »

Et malheur à qui refuserait les avances des renseignements !
Il perdrait tout simplement son travail.
« Ulfkotte » confie que sa propre maison a déjà été perquisitionnée six fois « parce que j’ai été accusé par le procureur général allemand de divulgations de secrets d’État ».

Et le journaliste de conclure, avec une détermination qui fait froid dans le dos :

« La vérité sortira un jour.
La vérité ne mourra pas.
Et je me fiche de ce qui va arriver.
J’ai eu trois crises cardiaques, je n’ai pas d’enfants.
Donc s’ils veulent me poursuivre ou me jeter en prison, la vérité en vaut la peine. »

 

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http://www.ojim.fr/  du  28/11/2014

Du Linge Sale Politique Et Privé !

dent-or

« J’ai vu Hollande plus bas que terre »

Six mois après son éviction de l’Elysée, l’ex-conseiller politique de François Hollande s’estime victime de ténébreux complots.

Et il se lâche.

La chute fut brutale et la blessure, inguérissable.
Aquilino Morelle, l’ancien conseiller politique du président de la République, chassé de l’Elysée après avoir été rattrapé par un vieux contrat avec un laboratoire pharmaceutique et ridiculisé par ses habitudes de dandy, règle ses comptes.

A peine a-t-il goûté son expresso qu’il se déchausse.
Ses pieds caressent le velours grenat de ce bar d’hôtel de Saint-Germain-des-Prés.
C’est un message subliminal, sans doute, une manière de dire :

« Regardez-moi bien, je suis Aquilino Morelle, avec mon bronzage de Toscane, mon blazer chic, mon parfum sucré, je me tiens comme je veux, je fais ce que je veux, et je vous conchie, vous, les journalistes qui m’avez trucidé pour une grotesque histoire de souliers ».

Il est vrai que ses séances de cirage de chaussures à l’Elysée, dévoilées en avril par « Mediapart », et abondamment commentées, ont entraîné sa chute, autant, sinon plus, que la révélation du contrat passé, en 2007, avec le laboratoire « Lundbeck » alors qu’il était encore inspecteur à « l’Igas » (Inspection générale des Affaires sociales).
Il a payé.
Liquidé en 24 heures chrono, prié par François Hollande de quitter « illico » le Palais.
Brutalité risquée à l’égard d’un conseiller qui sait beaucoup, beaucoup de choses, après avoir côtoyé l’intimité du président.

« L’enfoiré », l’appelle désormais « Aquilino Morelle » tant la colère le dévaste.
L’ancien chef de la communication élyséenne laisse filer les mots, lui qui maîtrisait si bien son langage.
Il veut tout contrôler mais ne contrôle plus rien.
Il est délicieux, détestable, passe de l’analyse froide à la haine indomptable, d’une sagesse quasi orientale à la paranoïa la plus totale.
Le passé, il veut y revenir mais il lui fait mal.
Alors, dès qu’une question le gêne, il se cabre, éructe et clame, sombre, raide comme s’il affrontait le Politburo :

« C’est simple, j’ai été victime d’une élimination politique planifiée. »

Son ami Maître « Georges Kiejman » lui avait conseillé d’attendre que le cyclone passe, après l’avoir dissuadé de porter plainte contre « Mediapart ».
Surtout ne plus faire de bruit, ne pas indisposer les juges du pôle financier qui enquêtent sur une possible prise illégale d’intérêts liée au contrat signé en 2007 avec le laboratoire pharmaceutique.
L’avocat a toujours pensé qu’il fallait protéger ce « cher Aquilino », d’abord de lui-même :

Ce garçon brillant et attachant passe parfois de l’autre côté du cheval »,

note-t-il.
Le silence fut évidemment un supplice pour le conseiller en communication, dont le métier, porte-parole officieux du prince, consistait précisément à dialoguer avec les journalistes.
Il a tenu cinq mois, espérant être rapidement entendu par la justice, jusqu’à ce que l’attente devienne insupportable.

Je ne peux pas rester immobile toute ma vie.
Je dois m’expliquer pour ma femme, mes enfants, mes amis, tous ceux qui n’ont pas compris mon silence… Le dossier est vide, je n’ai rien à me reprocher. »

Morelle voulait trouver le bon timing, c’est ce qu’il confiait à « l’Obs » au cours de nombreux entretiens.
Il n’avait pas prévu que « Valérie Trierweiler » et son brûlot viendraient brouiller sa rentrée.
En hollandie, ces temps-ci, mieux vaut dégainer vite.

Lui aussi va écrire un livre « et ça peut saigner », murmure-t-il, tout en assurant ne pas vouloir causer de tort à ses camarades socialistes.

[…]

Il envisage, dans ses Mémoires, de revenir sur tout, la vie au Palais, François, Valérie, Manuel et les autres…
Sur le sort si injuste réservé à sa femme, « Laurence Engel », l’ancienne directrice de cabinet d’Aurélie Filippetti emportée elle aussi dans la tempête.

« Je ne peux pas faire autrement… »,

avait prétexté l’ancienne ministre.

Il défendra aussi ses convictions, celles qu’il partage avec le dernier répudié, Montebourg, pour une vraie gauche, proche du peuple, colbertiste, libérée du carcan de Bruxelles.

« Tous ceux qui avaient l’audace de penser différemment, de dire que la marche forcée vers la réduction des déficits ne ferait qu’accentuer la crise ont été excommuniés,

observe-t-il.

« Hollande a fait le choix de la non-discussion. »

« Morelle », lui, a pris le soin de le prévenir de son projet littéraire.
« Il tremble, François  »,
prétend-il, comme si le roi n’était pas mithridatisé.

« Aquilino Morelle », lui, ne passe sur aucune blessure […]

« Jamais nous n’avions été aussi proches qu’en cet hiver 2014″,

se rappelle le conseiller.
Un lien particulier s’est noué entre les deux hommes, après le fiasco « Leonarda » et plus encore durant l’affaire Trierweiler.
« Aquilino », informé par ses amis journalistes, n’ignorait rien des incartades présidentielles.
Jamais il n’en parlait.
Une ou deux fois, il avait simplement dit :

« François, je suis désolé, mais il faut que je te parle d’un truc un peu spécial… »

« François » toujours esquivait.
Et c’est « Morelle » qui a posé l’exemplaire de « Closer » sur le bureau du chef de l’Etat.
Visage livide, rage, désespoir, crise politique et conjugale.

« J’ai vu François nu, plus bas que terre, je l’ai ramassé à la petite cuillère.
Peu à peu, il s’est relevé.
Alors il n’a plus supporté mon regard. »

Quand il pousse la porte du bureau de Hollande au lendemain des révélations de « Mediapart », le communicant sait que ses jours sont comptés.

Il tente encore d’expliquer qu’il est victime d’une offensive des jaloux du Palais, probablement nourrie par « Servier ».
La firme pharmaceutique, qui n’a jamais digéré son rapport au vitriol sur le « Mediator », ni son témoignage à charge lors du procès des victimes à Nanterre, aurait enfin trouvé le moyen de le ­discréditer.
Il plaide que cela ne tient pas sur le plan pénal, que ce contrat avec un laboratoire – unique et vieux de sept ans – ne prouve rien.

« Où est le crime ?
Demander à un chauffeur d’aller chercher son fils quand on ne peut pas y aller soi-même ?
Faire venir un cireur à Marigny ? »

Hollande, bientôt rejoint par « Jean-Pierre Jouyet », ne veut rien entendre :

« Ils ne vont pas te lâcher.
Ils seront comme un chien après un os.
On ne va pas y arriver »,

répète-t-il avant de soupirer :

« Quelle bêtise.
Pourquoi diable, as-tu fait venir ce cireur, pourquoi ne pas avoir demandé cela à ta femme de ménage ? »

« Morelle » explose :

« Et toi tu n’as jamais fait de connerie, peut-être ?
Allez te faire gauler rue du Cirque, avec ton casque, comme un débutant… »

Des noms d’oiseaux fusent.

« Je n’ai pas employé le mot “salaud”, contrairement à ce qui a été écrit, jure l’ancien conseiller.
Mais ce n’était pas loin. »

[…]
Il y a presque du dépit amoureux chez cet homme qui dit encore :

« François se comporte avec moi comme avec Valérie, incapable d’assumer une rupture qui était aussi d’ordre affectif. »

Il y a aussi de la haine car il en est certain désormais :
Hollande a bien donné sa bénédiction à « Mediapart ».
« Monsieur Aquilino Morelle rêve », rétorque« Edwy Plenel ».
Pas tant que ça, selon un proche du président, qui souhaite rester anonyme :

« Hollande savait, évidemment, que l’article était dans les tuyaux.
Il a laissé faire, il cherchait depuis longtemps un moyen d’exfiltrer « Aquilino » qu’il trouvait ingérable et qui formait avec Montebourg un duo incontrôlable. »

Une dernière fois, un week-end, le conseiller revient à l’Elysée vider son beau bureau, trier un à un les documents destinés aux Archives nationales.
Il aurait pu tout détruire, comme Claude Guéant.
Mais enfin, il se sent mieux noyé dans la paperasse que face à ces regards qui le dévisagent après l’avoir vu passer en boucle à la télé, comme un criminel.

C’est une déferlante.
Une enquête préliminaire est ouverte par le nouveau parquet financier.
Selon la presse, « l’Igas » veut le sanctionner (ce qu’elle n’a pas fait à ce jour) et son titre de médecin pourrait lui être retiré.
En réalité, la présidente du Conseil de l’Ordre a reçu « Morelle », et a décidé de ne pas déclencher de poursuites.

Il s’accroche à tous les signes d’amitié, ceux du président de Paris-I, de l’ancien président du Comité consultatif national d’Ethique « Didier Sicard », qui a même adressé au « Monde », dès la révélation de « l’affaire », une tribune dénonçant un « lynchage insupportable ».
Le répudié jure qu’il se sent mieux.

« Je revis d’une certaine manière.
Vendre des billets de 5 euros pour des billets de 500 commençait à m’abaisser intellectuellement. Aujourd’hui, je suis serein. »

[…]
Hollande, qui l’a reçu à l’« Elysée » avant l’été, l’a trouvé très en forme.
Il lui a dit qu’il était triste de toute cette affaire et désolé, pour lui, pour son épouse, qu’il les aiderait à « se recaser ».
Quelques coups de fil ont été passés, sans succès.
« Laurence Engel » a réintégré le Conseil d’Etat, « Aquilino Morelle », lui, a repris le chemin de « l’Igas » et s’attelle à une mission sur la restructuration hospitalière, en attendant des jours meilleurs.
La politique :

« Ce n’est pas fini, loin de là. »

Le dialogue est un peu distendu avec « Manuel », mais pas avec « Arnaud ».
Ensemble, certainement, ils batailleront encore.
L’insouciant remet ses mocassins et s’éloigne, la tête haute :

« Le taureau, ce n’est pas parce que tu lui plantes deux banderilles de chaque côté que tu l’as tué. »

Sophie Des Deserts

http://tempsreel.nouvelobs.com/  du 23/09/2014

Lire l’intégralité de l’enquête « Aquilino la menace » dans « le Nouvel Observateur », en kiosque jeudi 25 septembre.

Fable Censurée Dans Les Ecoles !

hyène

Un grand visionnaire,
Jean de la Fontaine !

 

LE CHIEN ET LES CHACALS

 

Du coquin que l’on choie, il faut craindre les tours

Et ne point espérer de caresse en retour.

Pour l’’avoir ignoré, maints nigauds en pâtirent.

C’est ce dont je désire, lecteur, t’’entretenir.

Après dix ans et plus d’’homériques batailles,

De méchants pugilats, d’incessantes chamailles

Un chien est bien aise d’’avoir signé la paix

Avec son voisin, chacal fort éclopé

À l’’allure fuyante, que l’’on montre du doigt

Qui n’avait plus qu’’un œil, chassieux de surcroit,

Et dont l’’odeur, partout, de loin le précédait

Voulant sceller l’’évènement

Et le célébrer dignement,

Le chien se donna grande peine

Pour se montrer doux et amène.

Il pria le galeux chez lui,

Le fit entrer, referma l’’huis,

L’’assit dans un moelleux velours

Et lui tint ce pieu discours :

« Or donc, Seigneur Chacal, vous êtes ici chez vous !

Profitez, dégustez, sachez combien je voue

D’’amour à la concorde nouvelle entre nous !

Hélas, que j’’ai de torts envers vous et les vôtres,

Et comme je voudrai que le passé fût autre !

Reprenez de ce rôti, goutez à tous les mets,

Ne laissez un iota de ce que vous aimez ! »

L’’interpelé eut très à cœur

D’’obéir à tant de candeur.

La gueule entière à son affaire,

Il fit de chaque plat désert

Cependant que son hôte affable

Se bornait à garnir la table.

Puis, tout d’’humilité et la mine contrite,

En parfait comédien, en fieffée chattemite

Il dit : « Mais, ‘j’y songe, mon cher,

Nous voici faisant bonne chère

Quand je sais là, dehors, ma pauvrette famille :

Mes épouses, mes fils, mes neveux et mes filles,

Mes oncles et mes tantes que ronge la disette,

Toute ma parenté tant nue que maigrelette.

Allons-nous les laisser jeuner jusqu’’au matin ? »

« Certes non ! » répliqua, prodigue, le mâtin,

Qui se leva, ouvrit, et devant qui passèrent

Quarante et un chacals parmi les moins sincères.

Sans tarder cliquetèrent les prestes mandibules

Des grands et des menus, même des minuscules.

Ils avaient tant de crocs, de rage et d’’appétit

Ils mangèrent si bien que petit à petit

Les vivres r’étrécirent comme peau de chagrin

Jusqu’’à ce qu’’à la fin il n’en restât plus rien.

Ce que voyant, l’’ingrat bondit :

« Ah ça, compère, je vous prédis

Que si point ne nous nourrissez

Et tout affamés nous laissez

Tandis que vous allez repu,

La trêve entre nous est rompue ! »

Ayant alors, quoi qu’’il eût dit,

Retrouvé forces et furie,

Il se jeta sur son mécène,

Et en une attaque soudaine,

Il lui récura la toison,

Aidé de toute sa maison.

Puis, le voyant à demi-mort,

De chez lui il le bouta hors.

Et l’’infortuné crie encore

« La peste soit de mon cœur d’or ! »

Retenez la leçon, peuples trop accueillants :

À la gent famélique, point ne devez promettre.

Ces êtres arriérés, assassins et pillards

Marchent en rangs serrés sous le vert étendard.

Vous en invitez un, l’’emplissez d’ortolans,

Et c’’est jusqu’’à vos clefs qu’’il vous faudra lui remettre.

Jean De La Fontaine

Autre Que Réseau Social

Réalités De France N’Est Pas Dangereux.

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La toile est polluée par la concurrence et le fric !

Cher ami  lecteur,
Eh bien tout ne va pas trop mal dans nos montagnes.
Je pense que tu utilises « Google Chrome » comme moi et non un autre navigateur, les statistiques des visites ont battu des records.
Ce qui vient d’arriver à mon blog est un simple problème « commercial ».
Comme je te l’ai dit, je ne me sers pas de « Google Chrome » comme navigateur par défaut, je n’utilise même pas leur réseau social google+, très peu de leurs produits proposés, mais ça ne plaît pas !
Mon blog a tout simplement été considéré comme un site « dangereux » et bloqué, en raison  des nombreuses protections dont je me suis munie !
Ils n’ont pas le droit mais ils le prennent.
J’ai vite mis le holà et je pense que tu peux continuer à regarder…dans les archives, car il y a plusieurs jours que je n’ai rien trouvé d’intéressant à consigner.
Cuisine socialiste plus ou moins réchauffée ou brûlée, « belle cagade » dans notre rentrée scolaire, organe judiciaire toujours aussi « monstrueuse » entre taupes et rats, faits divers identiques excepté dans une violence accrue, peuple de moutons ou d’autruches, comme tu préfères, qui ne bouge pas et attend que le ciel lui tombe sur  la tête ou…selon ce que tu choisis !
J’attends !
J’attends que la monotonie morose actuelle change, qu’on se remette quand même à évoquer ce qui nous intéresse nous, les vrais Français, qu’on parle de nos problèmes à nous les autochtones de la première heure, de nos si belles régions auxquelles sont préférées celles des pays étrangers, de nos anciens qui sont oubliés et vieillissent mal, de tout ce qui faisait NOTRE FRANCE et qui s’estompe pour disparaître bien trop vite.

Bien toi

pelosse

Un Livre Dense Et Salutaire Pour Cet Eté.

defi-demographique

Sur la future défaite démographique de l’Europe et de la France.

« Le Défi démographique » est un ouvrage paru en 2012 et écrit par le général de l’armée de l’air (2S) « Jean du Verdier ».
Ancien professeur à l’Ecole supérieure de guerre aérienne, celui-ci s’est penché sur la problématique de la démographie et de l’immigration en strict polémologue, laissant à d’autres les questions également cruciales d’insécurité-criminalité et de coût budgétaire qui sont les suites et les conséquences de sa thématique.
En réalité, plus que d’un défi, son livre traite de la Guerre démographique, guerre qui est menée contre le monde blanc, l’Occident et la France.
C’est un ouvrage court et aisé à lire, léger en chiffres mais très dense en idées et en faits, qui s’inscrit dans une perspective historique et sociologique nourrie par une grande culture générale.
Ce livre n’a peut-être pas eu la promotion qu’il mérite.
Cassandre, surtout si elle est politiquement incorrecte, doit se taire.
Polémia, toujours très concernée par ces questions, se doit de faire connaître l’ouvrage du général « Jean du Verdier ».

Le tout premier mérite de l’ouvrage est de remettre au devant de la scène la démographie comme moteur fondamental de l’Histoire.

Notre époque est surtout préoccupée d’économie et de finance.

Elle a tort d’oublier l’importance des hommes et de leur vitalité qui demeurent une donnée de base de la politique.

« Jean du Verdier » rappelle que l’excès d’êtres humains jeunes à un moment donné de l’histoire de certains pays explique les guerres et les conquêtes comme celles de « Gengis Khan » ou de « Tamerlan ».
Mais c’est le nombre qui permet l’installation durable et la domination définitive qui écrase les autochtones sous le poids démographique.
Ce fut le cas des Anglo-Saxons en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande ou des Noirs en Afrique du Sud.
L’auteur évoque la célèbre déclaration de Boumedienne à l’ONU en 1974, il y a 40 ans :

« Un jour, des millions d’hommes quitteront les parties méridionales et pauvres du monde pour faire irruption dans les espaces accessibles de l’hémisphère nord, à la recherche de leur propre survie. »

Une très grande originalité du livre est la mise en exergue de l’idée d’instinct vital d’un peuple ou d’un pays.
Certes, ce n’est pas un concept en vogue.
Les historiens contemporains ne se livrent guère à l’étude de ces forces invisibles qui régissent l’instinct de vie ou de mort d’une nation.
Certains historiens, comme « J.B. Duroselle » ou « P. Renouvin », ont refusé d’établir une corrélation entre démographie et puissance.

Et pourtant « Taine » a évoqué des époques de santé et des périodes de maladie pour les sociétés comme pour les êtres humains et pensait que celles-ci étaient, le plus souvent, victimes d’elles-mêmes.
Quant à « Bergson » il estimait que l’élan vital, énergie accumulée et tendue, était la condition du développement d’une société.

Manifestation de cet élan vital, l’instinct sexuel et de reproduction se manifeste pleinement lorsqu’une société a confiance en elle-même et dans son avenir.
« Jean du Verdier » s’est plongé dans l’histoire des nations et des civilisations dans cette perspective :
Le dépeuplement et l’épuisement des cités de la Grèce antique, le déclin de Rome et de son empire qui fut avant tout démographique, le feu de paille des Vikings, l’histoire de la natalité française de 1789 à nos jours.

En réalité l’idée d’un défi démographique apparaît largement dépassée.
L’Occident fait face à une véritable guerre démographique qui prend des formes violentes.
Nous la vivons pleinement et quotidiennement.

L’insécurité, si bien éclairée par le livre « France, orange mécanique », devient une guérilla urbaine relayée par des mouvements de masse, comme nous venons de le constater au cours de la Coupe du monde.
Une stratégie de jeu de go :
Bruit, menaces, vandalisme, vols, etc., visent à éliminer les Français autochtones de cités entières.
Ainsi se créent en pleine France et autour de la capitale des enclaves civilisationnelles.
Au sein de ces enclaves les « pérégrins », dénomination que « Jean du Verdier » préfère à celle d’immigrés, créent une économie parallèle aux dépens de l’économie officielle :
recels, reventes, trafics illicites.

Demain ces enclaves voudront devenir des entités juridiques et politiques.

Il en résulte en partie un très grave phénomène sur lequel « Jean du Verdier » insiste peu, qui est l’émigration définitive de jeunes Français souvent diplômés vers d’autres horizons plus porteurs d’espoirs :
environ 80.000 par an, selon « J.P. Gourévitch ».

Cette guerre qui nous est faite nous la subissons.

Ou plutôtles politiques que nous élisons ne la mènent pas.

Il y eut autrefois, à partir de 1920 et surtout après 1945, une politique nataliste qui eut des résultats efficaces pour une France épuisée biologiquement.
« Jean du Verdier » cite des exemples identiques :
-la Sarre de 1945 à 1956,
-l’Allemagne de l’Est à partir de 1974.
Or cette politique a été systématiquement démolie par tous les gouvernements depuis la fin des années 1960.
Ce fut la pilule contraceptive prônée par « Lucien Neuwirth » et acceptée par le général De Gaulle.
Ce fut surtout la loi Veil sur l’avortement, préparée par « Pierre Simon », franc-maçon de grand calibre.
Ces mesures législatives ne prévoyaient pas de dispositions d’accompagnement destinées à pallier les pertes démographiques qui en résulteraient et à limiter le nombre d’avortements estimé à environ 200.000.
Sur près de 40 ans, 200.000 avortements pourraient représenter 8 millions de jeunes Français, aujourd’hui absents.
Ne peut-on pas parler de génocide ?

Au contraire, les gouvernements ont montré un grand désintérêt pour les questions démographiques.
L’esprit de 1968, l’influence des groupes de pression homosexuels ou féministes, l’idéologie antinationale constituent des obstacles difficilement surmontables pour rétablir une politique démographique dont « Jean du Verdier » décrit les composantes et démontre la possibilité.

La Famille, facteur fondamental de la vitalité démographique et de la continuité des nations et des civilisations, connaît une crise profonde.
Mai-68, les idéologies antifamiliales ont tenu longtemps et tiennent toujours le haut du pavé du monde des idées.
Sa mission éducatrice est en partie confisquée par l’Etat d’une manière voulue et officielle, comme l’a proclamé V. Peillon.
Or, « l’échec de ce transfert est patent.
L’Etat, représenté par l’Education nationale, s’avère incapable de former des citoyens responsables et prolifiques ». 

De plus, l’Etat socialiste mène clairement, notamment au plan fiscal, une politique hostile à la famille.
Celle-ci peine à remplir pleinement son rôle démographique.

L’Eglise catholique demeure un point de résistance à la chute démographique et mesure les conséquences graves de la dénatalité.
Il est cependant possible de regretter vivement une vision angélique, comme celle du pape François, de « l’immigration-invasion » pour reprendre le terme de V. Giscard-d’Estaing, en venant au secours du mascaret humain qui nous menace à partir des côtes africaines.

« Jean du Verdier » estime que la guerre démographique se traduit par une action psychologique inspirée par les méthodes de l’Agitprop marxiste-léniniste et menée par les réseaux qui préparent la submersion des populations européennes.
En réalité, cette guerre est une guerre idéologique fondée sur l’oppression de la liberté d’expression par les universités, les médias, l’édition, les groupes de pression et toutes les associations « antiracistes » qui forment ce que l’auteur appelle les ennemis de l’intérieur.
Ceux-ci exercent, en liaison avec des juges dont un quart vote pour le Syndicat de la magistrature de même idéologie et sur le fondement de lois mémorielles scélérates, une « police de la pensée pour défendre une anti-morale »

Rares sont les médias qui osent démonter le mécanisme d’une trahison qui brise les consciences et pervertit les intelligences.

Enfin, « Jean du Verdier » en arrive au politique, sa veulerie et sa lâcheté.
Selon lui :

« faute du courage nécessaire pour résister à l’invasion, une partie de la classe politique en vient à prôner le métissage, forme plus progressive, mais pas plus indolore de la disparition ».

Il est loisible d’aller plus loin que lui et de penser que, depuis plusieurs décennies, les partis politiques institutionnels dominés par le mondialisme et ses organes d’influence comme l’Union européenne, sidérés par l’extrême gauche et le noyautage trotskyste, ont fait le choix politique délibéré et conscient de la trahison et de la disparition de la nation française par la submersion et le mélange.

Rappelons les propos qu’a tenus N. Sarkozy sur le métissage souhaité et inéluctable de la France devant les élèves de l’Ecole polytechnique.

De son livre au contenu très dense, le général « Jean du Verdier » tire des conclusions très pessimistes et amères.
Comme lui on peut penser que :

« nous sommes sacrifiés sur l’autel des idéologies universalistes » et que « notre défaite démographique sera mesquine, méprisable » et enfin que « notre attitude si passive, si lâche devant l’ennemi n’intéressera pas l’Histoire ». 

Cependant, pour reprendre le titre d’un livre des années 1970, « L’Avenir n’est écrit nulle part » et l’Histoire n’est que retournements.
L’auteur lui-même rappelle l’abîme, notamment démographique, dans lequel, du fait de la guerre et de la peste, l’Europe et la France avaient plongé au XIVe siècle.
Et pourtant, quelle renaissance et quelles conquêtes au cours des deux siècles qui suivirent !

La situation d’aujourd’hui, avec environ 15 millions d’allogènes dont une partie assimilée ou assimilable sur 65 millions d’habitants, peut être comparée à celle de juin 1940 qui vit la France effondrée, isolée et sans alliés être occupée par une armée allemande toute-puissante aux ordres d’un dictateur criminel.
Cinq ans après, les dictatures étaient aplaties et l’armée française occupait le sud de l’Allemagne.
Le redressement de la Russie n’est-il pas un exemple après 70 ans de socialisme et 10 ans d’ultra-libéralisme ?

Nous aurions tort de subir la « jactance » de « pérégrins » qui n’est pas inspirée par leurs vertus mais résulte de la complicité et de la lâcheté de la classe politique, intellectuelle et médiatique de notre pays.

 André Posokhow

Les Partis Malades De La Perte ?

ane

Une sorte d’épidémie s’est emparée de la vie politique française.

« Ils ne mouraient pas tous,
mais tous étaient frappés ».

La gauche se meurt, hurle Manuel Valls.
La gauche est morte, et par ta faute, lui répondent, en un choeur tragique, les députés récalcitrants, courant à « l’Aubry », pour défendre la sainte foi marxiste et tenter de sauver leurs places.
Ils avaient soutenu voici deux ans un réenchantement de leur rêve idéologique, plein de petits impôts, d’emplois publics et de partages citoyens.
Hollande se dévoile social-démocrate, le traître, et Valls, cet agent double de la droite, ose employer les mots tabous de fermeté et de rigueur.
La gauche éclate entre ceux qui voudraient bien ressembler à leurs cousins européens et rester au pouvoir en bons gestionnaires et ceux qui exigent le beurre de l’argent public inépuisable, l’argent du beurre d’une fiscalité sans limite, et le sourire de leurs électeurs, avec en garniture, des fonctionnaires à foison, des prisons ouvertes, des sans-papiers régularisés, et une France insulaire, rayonnant de ses exceptions exemplaires.
Les gens sérieux, à gauche par tradition familiale ou par un moment de distraction, ont déserté les rangs ou boudé les urnes.
Les naïfs et les rêveurs, déçus, en ont fait autant.

Un gouvernement de gauche en échec permanent, un Président raclant le fond des sondages, les résultats consternants d’une politique incohérente devraient porter l’opposition de centre-droit au sommet d’une vague irrésistible.
Ce fut le cadeau assez injuste et inespéré des électeurs à l’UMP lors des Municipales.
Pourtant, la bête était atteinte.
L’animal avait occupé le pouvoir pendant dix ans sans améliorer les choses.
A peine rejeté dans l’opposition, après une campagne rutilante, les signes de la maladie se sont multipliés. D’abord, ce fut la guerre des chefs , endémique à droite, avec des élections truquées suivies d’un compromis douteux.
L’un des chefs a parlé de mafia et évoqué un inventaire dont il serait exempté par deux ou trois phrases en cinq ans de Matignon.
Plus graves, les soupçons planent nombreux sur l’ancien Président.
Des financements douteux, des dépassements irresponsables, des surfacturations, des imputations frauduleuses, et tout cela par le biais de sociétés truffées d’amis :
Tel serait le parti qui prétendrait incarner le redressement du pays ?
S’agirait-il d’accidents provoqués par les affres d’une campagne échevelée ?
L’indécent appel aux généreux donateurs et aux militants l’année dernière après le rejet logique des comptes de campagne, par des responsables évidemment au courant des dérapages, éclaire la roublardise de ceux qui font appel à la confiance des électeurs.
L’élection de Lavrilleux, tête de liste UMP dans la circonscription Nord-Ouest, « apparatchik » compromis dans cette affaire et parfait inconnu jusqu’alors, est une insulte faite à ma Région et à ses habitants.
Mais que fallait-il attendre d’un parti qui a le plus souvent traité ses élus malhonnêtes avec compréhension ?

L’âne que je suis, exempt de toute condamnation, mais coupable d’avoir brouté l’herbe d’un « lobby » bien en cour, fut traité d’autre façon.
Dépassée aux élections européennes, l’UMP n’attire plus les électeurs que par défaut.
Elle aussi s’inquiète pour sa vie.
Comme pour tout malfrat qui souhaite s’en refaire une nouvelle, certains lui conseillent de changer d’identité pour brouiller les pistes.

Reste le Front National :
Des résultats locaux honorables, une dédiabolisation en bonne voie et un triomphe aux Européennes.
Certes sur fond d’abstention et de vote sans risque pour des élus qui ne servent à rien, le parti de la famille Le Pen voyait une avenue s’ouvrir sous ses pieds.
Patatras, on a justement vu avec stupéfaction se déclencher une querelle de famille, une guerre des générations, qui a tout de suite pris un tour passionnel, entre un Père qui entend le rester de manière patriarcale, en demeurant maître chez lui, et une fille qui se sent pousser des ailes :
Les « Grandes Familles », version politique.
Entre le retour des « bons mots » douteux et les incertitudes sur le réalisme des propositions, le rapprochement de beaucoup de Français et l’éloignement circonspect de certains Européens, la « vague bleue marine » tourne à la tempête et risque de décourager ceux que tentait la traversée.
L’UMPS moribonde table sur un duel présidentiel avec le FN pour arracher sa survie au destin.

Trois partis cernés par les défaites passées ou à venir et dont les succès ne peuvent être que des malentendus, le tableau clinique de l’épidémie qui frappe les partis est, pour un gaulliste, une bonne raison d’espérer en ce lendemain du 18 Juin.
Le régime des partis est justement ce dont le Général voulait délivrer la France.
Les Français méritent mieux.

Christian Vanneste

http://www.ndf.fr/  du 20/06/2014

 

Peut-être pourrions-nous nous tourner vers une monarchie constitutionnelle,  pourquoi pas ?

L’Europa Naissait En France En 1928.

 

Europa_1928_RV

Philibert Besson crée l’Europa
On le traite de fou

Philibert Besson, un précurseur !
Un homme qui avait des visions pour créer un monde fait pour l’Homme par tous les hommes.
Né en 1898 à Vorey-sur-Arzon, en Haute-Loire, Philibert Hippolyte Marcellin Besson a eu un destin exceptionnel, celui d’un héros de roman!
Dans son esprit, l’avenir ne peut passer que par l’unification des Etats.
La guerre de 1914 qu’il a vécu l’en a convaincu.
Le traité de Versailles qui inflige des dettes de guerre saigne à blanc l’Allemagne vaincue, chauffe à rouge les esprits d’Outre-Rhin.
La paix ne peut s’établir sur ce terrain.

Philibert Besson, ingénieur en électrotechnique et en électricité, deux spécialités inédites pour l’époque débute comme officier de la marine marchande.
Sur les grands paquebots, il côtoie les capitalistes, découvre la misère lors de ses escales.
Parcourant le Monde, il découvre le taylorisme, voit les premiers effets de la crise qui commence à meurtrir les Etats-Unis avant d’atteindre son paroxysme en 1929.
Il voit s’allonger les files d’ouvriers à la recherche d’un emploi.

De retour en France, il se lance dans la politique, devient maire de sa commune en 1929, puis part à la conquête de la Capitale.
Origninal, honnête, sincère, sont des adjectifs qui pourraient le qualifier.
Le peuple ne s’y trompe pas.
Il est l’un des leurs, parle le patois comme eux, s’intéresse à leurs préoccupations.
Philibert Besson se lance dans la bataille, il entre en guerre contre les Puissants, tous les monopoles.
S’attaquant aux Compagnies de chemins de fer,il commence à voyager sans billet, ou tend au contrôleur toute une liasse de titres de transport déjà compostés mais surtout il s’en prend aux Compagnies d’électricité qui développent leur réseau au mépris des paysans.

Les Vautours! Les Vautours!

C’est ainsi que Philibert Besson les désigne.
Philibert lutte contre ces compagnies qui bénéficient par ailleurs d’exonérations de taxes scandaleuses.
Les politiques d’alors faisant partie des conseils d’administration de ces entreprises…

Les choses ont-elles changé ?
Philibert se joint aux paysans altiligériens, arrache les poteaux implantés en pleins champs!
Elu député en 1932, il n’a de cesse avec « François Joseph Archer », ingénieur original, maire de Cizely dans la Nièvre, et fondateur du mouvement fédériste auquel il s’est joint de vouloir créer les Etats fédérés d’Europe.

Dès 1928 ils créent l’Europa !
La « monnaie universelle, la monnaie de la paix », selon leurs termes, circule, de manière effective dans la Nièvre et en Haute-Loire.
Basée sur le capital-travail et non sur l’étalon-or, elle doit terrasser les spéculateurs qui s’enrichissent indûment.

 

220px-Europa_1928_AV

Plus de 70 ans avant son arrivée OFFICIELLE, l’euro est né !
« Archer » et Besson continuent de ferrailler contre les monopoles et notamment les grands groupes minotiers. C’est ainsi qu’ils développent le « Pain Philibert », fabriqué avec l’aide de petits producteurs de farine et vendu un tiers de moins du prix habituel !
Toutes ces actions dérangent…
On essaye de le faire taire!
Par tous les moyens on veut le museler!
En 1935, il est déchu de ses fonctions de député, fait rarissime, pour une sombre et insignifiante affaire de vol de carnet à souches.
Empêtrée dans les scandales politico-financiers comme le dossier « Stavisky », c’est l’ensemble de la représentation nationale qui aurait dû être déchue!
Philibert s’enfuit!
On le cherche partout, il devient l’homme le plus recherché de France.
Pendant près d’un an, il nargue toutes les forces de l’ordre, se réfugiant de ferme en ferme, se déguisant en femme, en curé.
Arrêté en décembre, il subira de nombreux procès, tentera plusieurs retours en politique.
Cet européen gardera toujours l’affection de la population, mais à Paris on l’a assassiné politiquement.
Auteur de son ouvrage « Peuple tu es trahi! » pendant sa cavale, Philibert enchaîne les conférences… et les procés!
On le fait passer pour un aliéné !
On le traite de fou !
On évoque son état de santé mentale lors des procès.
Mobilisé en 1939, pour un conflit avec l’Allemagne qu’il avait prédit depuis près de dix ans, il est arrêté pour propos défaitistes !
Il proclame dans un café de Vorey-sur-Arzon, en attendant de rejoindre sa garnison que la France ne peut vaincre…
Etait-il fou, encore ?
Tuberculeux, tabassé par ses gardiens, Philibert s’éteint à la prison de Riom, le 16 mars 1941 !
Il a seulement 43 ans !
L’Europe a perdu l’un de ses pères fondateurs.
Un père dont les hommes politiques de l’époque ont tout fait pour que son existence même soit oubliée.

Il faudrait que son esprit revienne !

Jean-Luc Dousset
Auteur du livre « Philibert Besson, le fou qui avait raison ».

 

besson

 

 

 

Philibert Besson était seulement fou d’oser piétiner ce qui était le programme du Nouvel Ordre Mondial et consorts !
A de grandes différences cependant :
-L’Europe restait souveraine et n’était pas sous la coupe des Etats-Unis Américains.
-Le travail du peuple et non l’étalon-or des banques et monopoles était la base de notre monnaie uniquement Européenne.
Nous ne serions pas en train de rembourser uniquement les intérêts d’emprunts discutables déjà anciens.

Tous Les Hymnes Chantent La Violence.

tambour1

Et l’Internationale, ce n’est pas violent, camarades ?

L’acteur « Lambert Wilson » déclare que les paroles de la Marseillaise sont « épouvantables, sanguinaires, d’un autre temps, racistes et xénophobes, inécoutables »…

Allonzenfants !

La déclaration de monsieur « Lambert Wilson » au sujet de la Marseillaise est bête car c’est un anachronisme :
on ne juge pas des textes anciens avec nos critères actuels et en dehors de leur contexte historique.
En tant qu’acteur dont la profession consiste à interpréter des pièces de théâtre écrites il y a des siècles, il devrait le savoir.

A l’aulne de Lambert, les héros de Corneille et Racine devraient se trouver en tôle au lieu de parader sur les planches de la Comédie Française, et les acteurs qui les interprètent devraient être poursuivis pour instigation à toutes sortes de  violences.

Mais quand même, à quelque chose malheur est bon et attirer l’attention sur les hymnes c’est intéressant.
Lire les textes in extenso sur Wikipedia, ça vaut la peine!

Quand je vois le « Haka Ka Mate » des « All Blacks » dans lequel apparaissent les paroles « c’est la mort, c’est la mort »… je me dis… bigre, ils ne plaisantent pas…
Pire dans leur « Kapa Haka » ils visent le « souffle de la vie » et terminent leur danse en mimant l’égorgement… Le message est clair !
Alors, si les joueurs français leur mimaient, comme il se doit, « le sang impur qui va abreuver nos sillons… » … ils auraient peut-être plus de chance de gagner le match ?

Plusieurs textes précèdent, mais la version actuelle de l’hymne belge est tout aussi intéressante :
« Après des siècles d’esclavage, le Belge sortant du tombeau, a reconquis par son courage, son nom, ses droits et son drapeau. »
Oui, oui, mesdames et messieurs, le Belge a subi des siècles d’esclavage sous la botte colonisatrice des Romains, Goths, Visigoths, Ostrogoths, Huns, Vikings, Anglais, Espagnols, Hollandais, Autrichiens, Allemands, Français…
Oui, oui et ça pendant des siècles c’est-à-dire au moins 2000 ans !
Avant, je ne sais pas… bien que des « indo-européens » flottent dans les brumes préhistoriques…
Nous, les Flamands, nous avons toujours été victimes du déferlement de hordes barbares et nous les Flamandes, même de lazzi de la part d’énergumènes misogynes à la Jacques Brel !
N’est-il pas temps de  demander de profondes repentance et des justes dommages ?

Mais ces paroles sont  aussi un message d’espoir pour les autres pays qui ont subi les mêmes outrages :
Si le Belge a su sortir de son tombeau, il n’y a pas de raison pour que les autres n’y arrivent pas !

L’hymne allemand :
« L’Allemagne, l’Allemagne au-dessus de tout, par-dessus tout au monde. »
O.K., c’est bon, après les deux premiers vers on a déjà tout compris…

Et l’hymne national Suisse :
« Sur nos monts, quand le soleil annonce un brillant réveil et prédit d’un plus beau jour le retour, les beautés de la patrie parlent à l’âme attendrie.
Au ciel montent plus joyeux, au ciel montent plus joyeux, les accents d’un cœur pieux, les accents émus d’un cœur pieux. »
Il y a quatre strophes de cette mouture… c’est autre chose… ben oui…c’eest laa Swuisss…
« y a pas l’feu au Lac… » et y a du bonheur dans les vieux chalets là-haut sur la montagne …

Au passage ne ratez pas ce must:

Image de prévisualisation YouTube

Je vous fais grâce de la version italienne :
« Quando bionda aurora il mattin, c’indora l’alma mia t’adora, re del ciel Quando l’alpe già rosseggia a pregare allor t’atteggia in favor del patrio suol… »
Après 35 ans d’italien, le langage manzonien reste trop hermétique pour moi…

Et l’hymne d’Israël
“Tant qu’au fond du cœur l’âme juive vibre et dirigé vers les confins de l’Orient un œil sur Sion observe, notre espoir n’est pas encore perdu, cet espoir vieux de deux mille ans :
être un peuple libre sur notre terre, terre de Sion et de Jérusalem, être un peuple libre sur notre terre, terre de Sion et de Jérusalem.”
[Il a été écrit en Ukraine en 1878, par « Naftali Herz Imber« , sous le nom de »Tikvatenou« (Notre espoir).
La musique a été adaptée en 1888 par« Samuel Cohen », d’après une mélodie populaire roumaine de Moldavie.]
C’est tout ?
Ben oui, le romantisme de l’âme slave suffit à la conquête du Néguev…

Ah, mais jusqu’à présent nous n’avons encore considéré que les paroles…

Y a-t-il un musicologue à bord pour nous dire si nos hymnes ne sont pas trop Wagnériens ou pas assez country…

Moi je penche pour la bossa nova, mais si tout le monde y va de sa zizique favorite, ça va faire désordre.
Bon, supprimons toutes les musiques et remplaçons-les par un bon rap bien tempéré, praticable même par ceux qui n’ont pas d’oreille et qui mettra tout le monde d’accord…
Pour les paroles ça va être plus compliqué car même l’Internationale n’est pas très pacifiste… et comprend des vers qui pourraient stigmatiser les uns et offenser les autres…
Je ne vise personne… suivez mon regard…

Debout ! les damnés de la terre !
Debout ! les forçats de la faim !
La raison tonne en son cratère,
C’est l’éruption de la fin. .
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout, debout !
Le monde va changer de base,
Nous ne sommes rien, soyons tout.

(Refrain entre les couplets)
C’est la lutte finale !
Groupons nous et demain
L’Internationale
Sera le genre humain.

Il n’est pas de sauveurs suprêmes
Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes,

Décrétons le salut commun.
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot,
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer tant qu’il est chaud.

L’État comprime et la Loi triche,
L’impôt saigne le malheureux ;
Nul devoir ne s’impose au riche ;
Le droit du pauvre est un mot creux.

C’est assez languir en tutelle,
L’Égalité veut d’autres lois :
« Pas de droits sans devoirs, dit-elle
Égaux pas de devoirs sans droits. »

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail ?
Dans les coffres-forts de la banque
Ce qu’il a crée s’est fondu.
En décrétant qu’on le lui rende,
Le peuple ne veut que son dû.

Les rois nous saoulaient de fumée,
Paix entre nous, guerre aux Tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent ces cannibales
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs,
La terre n’appartient qu’aux hommes,
L’oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent !

Mais si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins disparaissent,
Le soleil brillera toujours. “

Imaginons une foule en colère qui hurle ça devant les grilles de l’Elysée…
Olala… pas rassurant…

Si Marine prononçait une harangue aussi incendiaire pendant un meeting, son compte serait bon pour la Bastille.

Anne Lauwaert

http://ripostelaique.com/  du 18/05/2014

Un Français Créait La Monnaie « Europa ».

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Philibert Besson crée l’Europa
On le traite de fou

Philibert Besson, un précurseur !
Un homme qui avait des visions pour créer un monde fait pour l’Homme par tous les hommes.
Né en 1898 à Vorey-sur-Arzon, en Haute-Loire, Philibert Hippolyte Marcellin Besson a eu un destin exceptionnel, celui d’un héros de roman!
Dans son esprit, l’avenir ne peut passer que par l’unification des Etats.
La guerre de 1914 qu’il a vécu l’en a convaincu.
Le traité de Versailles qui inflige des dettes de guerre saigne à blanc l’Allemagne vaincue, chauffe à rouge les esprits d’Outre-Rhin.
La paix ne peut s’établir sur ce terrain.

Philibert Besson, ingénieur en électrotechnique et en électricité, deux spécialités inédites pour l’époque débute comme officier de la marine marchande.
Sur les grands paquebots, il côtoie les capitalistes, découvre la misère lors de ses escales.
Parcourant le Monde, il découvre le taylorisme, voit les premiers effets de la crise qui commence à meurtrir les Etats-Unis avant d’atteindre son paroxysme en 1929.
Il voit s’allonger les files d’ouvriers à la recherche d’un emploi.

De retour en France, il se lance dans la politique, devient maire de sa commune en 1929, puis part à la conquête de la Capitale.
Origninal, honnête, sincère, sont des adjectifs qui pourraient le qualifier.
Le peuple ne s’y trompe pas.
Il est l’un des leurs, parle le patois comme eux, s’intéresse à leurs préoccupations.
Philibert Besson se lance dans la bataille, il entre en guerre contre les Puissants, tous les monopoles.
S’attaquant aux Compagnies de chemins de fer,il commence à voyager sans billet, ou tend au contrôleur toute une liasse de titres de transport déjà compostés mais surtout il s’en prend aux Compagnies d’électricité qui développent leur réseau au mépris des paysans.

Les Vautours! Les Vautours!

C’est ainsi que Philibert Besson les désigne.
Philibert lutte contre ces compagnies qui bénéficient par ailleurs d’exonérations de taxes scandaleuses.
Les politiques d’alors faisant partie des conseils d’administration de ces entreprises…

Les choses ont-elles changé ?
Philibert se joint aux paysans altiligériens, arrache les poteaux implantés en pleins champs!
Elu député en 1932, il n’a de cesse avec « François Joseph Archer », ingénieur original, maire de Cizely dans la Nièvre, et fondateur du mouvement fédériste auquel il s’est joint de vouloir créer les Etats fédérés d’Europe.

Dès 1928 ils créent l’Europa !
La « monnaie universelle, la monnaie de la paix », selon leurs termes, circule, de manière effective dans la Nièvre et en Haute-Loire.
Basée sur le capital-travail et non sur l’étalon-or, elle doit terrasser les spéculateurs qui s’enrichissent indûment.

 

220px-Europa_1928_AV

Plus de 70 ans avant son arrivée OFFICIELLE, l’euro est né !
« Archer » et Besson continuent de ferrailler contre les monopoles et notamment les grands groupes minotiers. C’est ainsi qu’ils développent le « Pain Philibert », fabriqué avec l’aide de petits producteurs de farine et vendu un tiers de moins du prix habituel !
Toutes ces actions dérangent…
On essaye de le faire taire!
Par tous les moyens on veut le museler!
En 1935, il est déchu de ses fonctions de député, fait rarissime, pour une sombre et insignifiante affaire de vol de carnet à souches.
Empêtrée dans les scandales politico-financiers comme le dossier « Stavisky », c’est l’ensemble de la représentation nationale qui aurait dû être déchue!
Philibert s’enfuit!
On le cherche partout, il devient l’homme le plus recherché de France.
Pendant près d’un an, il nargue toutes les forces de l’ordre, se réfugiant de ferme en ferme, se déguisant en femme, en curé.
Arrêté en décembre, il subira de nombreux procès, tentera plusieurs retours en politique.
Cet européen gardera toujours l’affection de la population, mais à Paris on l’a assassiné politiquement.
Auteur de son ouvrage « Peuple tu es trahi! » pendant sa cavale, Philibert enchaîne les conférences… et les procés!
On le fait passer pour un aliéné !
On le traite de fou !
On évoque son état de santé mentale lors des procès.
Mobilisé en 1939, pour un conflit avec l’Allemagne qu’il avait prédit depuis près de dix ans, il est arrêté pour propos défaitistes !
Il proclame dans un café de Vorey-sur-Arzon, en attendant de rejoindre sa garnison que la France ne peut vaincre…
Etait-il fou, encore ?
Tuberculeux, tabassé par ses gardiens, Philibert s’éteint à la prison de Riom, le 16 mars 1941 !
Il a seulement 43 ans !
L’Europe a perdu l’un de ses pères fondateurs.
Un père dont les hommes politiques de l’époque ont tout fait pour que son existence même soit oubliée.

Il faudrait que son esprit revienne !

Jean-Luc Dousset
Auteur du livre « Philibert Besson, le fou qui avait raison ».

 

besson

 

 

 

Philibert Besson était seulement fou d’oser piétiner ce qui était le programme du Nouvel Ordre Mondial et consorts !
A de grandes différences cependant :
-L’Europe restait souveraine et n’était pas sous la coupe des Etats-Unis Américains.
-Le travail du peuple et non l’étalon-or des banques et monopoles était la base de notre monnaie uniquement Européenne.
Nous ne serions pas en train de rembourser uniquement les intérêts d’emprunts discutables déjà anciens.

Qui Êtes-Vous Monsieur Manuel Valls ?

Valls (2)

Omerta médiatique autour « du vrai visage de Manuel Valls ».

Comme l’avait prévu « Emmanuel Ratier », la parution de son ouvrage « Le Vrai visage de Manuel Valls » aux éditions Facta n’a pas fait réagir les médias de l’oligarchie.

Pourtant, la biographie très bien documentée et référencée dévoile l’étendue de la tartuferie du Premier ministre et sa capacité à cacher ce qui ne colle pas avec le nouveau personnage qu’il incarne.
Face à la cascade de révélations sur les vingt-cinq années d’engagement en faveur de la cause palestinienne de Manuel Valls (puis ensuite changeant de cap et se déclarant « éternellement lié » à Israël), ses origines familiales, ses relations et son parcours politiques ainsi que sa gestion trouble de la mairie d’Evry, les journalistes ont préféré garder un silence prudent.
Pour ne pas compromettre leur carrière, ils se font « de facto » les complices de la stratégie du silence adoptée par l’entourage du Premier ministre.

Dans un message à la sœur du ministre, un proche de la famille Valls, « Pierre Klein » indique qu’il faut à tout prix éviter d’en parler…

Preuve du caractère dérangeant du livre !

http://fr.novopress.info/  du 01/05/2014

 §§§§§§§§§§

Novopress » avait souhaité interroger l’auteur.

Le journaliste et écrivain « Emmanuel Ratier », qui dirige la feuille d’informations « Faits & Documents« , vient de publier la première biographie non officielle de Manuel Valls, intitulée « Le Vrai Visage de Manuel Valls ».
Travail exceptionnel, sourcé, mine de renseignements sur le nouveau Premier ministre, ce livre éclaire d’un jour particulièrement cru l’itinéraire de celui qui SE verrait bien succéder à François Hollande et qui a menti depuis des années sur ses origines et son parcours politique…

Novopress : « Emmanuel Ratier », bonjour, vous venez de publier un livre intitulé Le vrai visage de Manuel Valls. Pouvez-vous nous présenter ce livre ?

Emmanuel Ratier : « Le Vrai Visage de Manuel Valls » est la première biographie vraiment “non autorisée” de Manuel Valls et elle ne va pas plaire au Premier ministre.

Il croyait sans doute pouvoir me poursuivre pour un « supposé » antisémitisme alors même que c’est le contraire. C’est lui qui, pendant 25 ans, a été l’un des élus socialistes les plus engagés et sans doute le député socialiste le plus engagé en faveur de la Palestine… avant de se mettre au service de ceux qu’il appelait avant des “bourreaux”.
Tout ce qu’il reproche à Dieudonné en matière d’antisionisme, Manuel Valls l’a dit…
Ce n’est évidemment qu’un des éléments de cette biographie.

La trame c’est que Manuel Valls a réécrit entièrement son histoire :
Celle de ses ancêtres, de son grand-père paternel, de son grand-père maternel, de son propre père.
Il n’a cessé de brouiller les pistes un jour ou l’autre.
Un seul exemple : en 2005, il milite pour le non à la constitution européenne et finalement appelle à voter oui. Mieux, il se fend d’une tribune dans « Le Monde » intitulée : J’ai milité pour le non et je voterai oui.
Quand on se souvient que c’est ce le non qui l’a emporté, cela s’appelle être doublement cocu.
La biographie, qui va sans nul doute s’étoffer pour sa seconde édition, en raison du grand nombre de documents que l’on m’envoie, retrace toute sa carrière, ses engagement, ses alliances, ses ambitions, ses bavures, etc.
On voit parfaitement la rouerie du personnage, ce double visage, quand on voit le Premier ministre se rendre au Vatican pour la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II alors qu’il a reproché le même comportement à François Fillon en 2011.
Il faut quand même un certain toupet pour le faire (ce qui fait qu’il a été hué place Saint-Pierre) après l’incroyable répression qu’il a conduite contre les manifestants hostiles au mariages des paires (puisqu’il ne s’agit pas de couples mais de paires).
Même les parlementaires européens et des organisations de défense des droits de l’homme se sont émues des véritables “rafles” effectuées en dehors de toute légalité.
Ces provocations lui ont même valu le surnom de “Manuel Gaz”.

Novopress : Vous présentez votre travail comme une réponse aux biographies hagiographiques consacrées à Manuel Valls et déjà parues.
Pouvez-vous nous synthétiser les grandes lignes des mensonges qui servent la communication de l’actuel Premier ministre ?
Notamment s’agissant de ses origines espagnoles et d’anciens engagements…

E.R. : « Le Vrai visage de Manuel Valls » rapporte des dizaines de semi-mensonges, mensonges, palinodies et autres truquages historiques.
Je crois que dans les vidéos qui circulent, on voit quand même la plus grosse d’entre elles :
Valls expliquer que l’antisionisme c’est le fourrier de l’antisémitisme alors qu’il était lui-même antisoniste.
Mais d’autres vidéos vont bientôt sortir pour illustrer ces mensonges…
Et elles vont faire beaucoup de bruit, comme la première.
Ce qui est sidérant, c’est le silence des grands, des gros médias.
J’ai été approché par une dizaine de journalistes avant la sortie du livre, aucun ne m’a rappelé depuis. Personne ne m’a appelé pour me dire que le livre contient des erreurs.
Ils ne le peuvent pas et c’est cela qui les gêne.
Tous pensaient que j’allais m’engager dans une attaque qualifiée d’antisémite contre Manuel Valls.
En réalité, je montre qu’il a menti en toute connaissance de cause à la communauté juive en ne présentant jamais aucune excuse pour son comportement passé et a soigneusement caché ce comportement “qui ne passe pas”.
Mieux, je suis assuré que les dirigeants des organisations communautaires étaient parfaitement au courant et l’ont sciemment caché à leurs membres et militants.
Alors que« Closer » et ‘VSD’ avaient titré sur mon livre en annonçant qu’ils allaient juger sur pièce, c’est le calme plat, le grand silence.
Je crois que c’est la stratégie de l’édredon qui a été adoptée et dictée par Matignon.
Mais cela ne fonctionne plus :
nous avons dépassé en trois jours les 250 000 vues sur internet.
Et, comme je vous l’annonce, en exclusivité, nous dépasserons peut-être les trois millions de vues avec la prochaine vidéo.

Novopress : Manuel Valls semble très préoccupé par son image et sa communication, à l’instar de Nicolas Sarkozy.
Alors qu’en 2007, il fait un très faible score lors des primaires du parti socialiste et qu’en 2009 Martine Aubry voulait l’exclure du parti, Manuel Valls va-t-il se servir de son passage place Beauvau et à Matignon pour être un recours voire une nouvelle voie à gauche, comme Sarkozy entre 2002 et 2007 pour l’UMP ?

E.R. : Manuel Valls ne joue que sur son image.
Il n’a pas de fond.
C’est un social-démocrate libéral mondialisé.
Il ne faut jamais oublier que Nicolas Sarközy lui a plusieurs fois proposé d’entrer dans son gouvernement.
Je pense qu’il espère être le candidate socialiste en 2017.
Il pourrait, avec l’aval de François Hollande (qui pourrait ne pas se représenter), marginaliser le Front de gauche (qui va éclater entre PC et mélenchonistes) et rompre avec les pseudo-écologistes et proposer la botte à une partie des centristes et tenter de faire éclater l’UMP avec une partie qui accepterait de passer des accords de désistement (je ne parle pas d’alliance) avec le Front national et celle qui la refuserait.
Une espèce de tentative désespérée de créer un gouvernement d’union nationale en cette période de crise de type « blairiste » ou à l’allemande.
Mais je doute fortement que cela réussisse à fonctionner car son programme financier et économique n’est qu’un énorme bluff…

Novopress :  »Emmanuel Ratier », merci.
Propos recueillis par Yves Lejeune

http://fr.novopress.info/  du 29/04/2014

Le Viol Est Devenu Spectacle.

Coupable indifférence

 

Monsieur le procureur de notre république
Vous ouvrez une enquête car on a agressé
Une jeune personne dans l’espace public
Et que l’auteur des faits s’est volatilisé

Monsieur le procureur en voyant les images
D’une caméra de vidéosurveillance
Vous avez remarqué que durant cet outrage
Les passants hébétés se tenaient à distance

Monsieur le procureur à défaut de coupable
Les maudits spectateurs ont été arrêtés
Car vous les accusez d’être coresponsables
Et pour non-assistance de personne en danger

« Ce n’est pas de ma faute a dit l’un des témoins
« Je traversais la place et dans cette cohue
« J’étais un peu perdu, je cherchais mon chemin
« En fait je n’ai rien vu, je n’ai rien entendu

« Ce n’est pas de ma faute a dit l’autre personne
« j’ai bien perçu des cris, des plaintes, des sanglots
« J’ai voulu m’approcher, mais que Dieu me pardonne
« Je ne sais pas briser les lames de couteau

« Ce n’est pas de ma faute avoua un colosse
« Qui semblait pratiquer de nombreux arts martiaux
« Mais j’aurais eu à dos de nombreuses assoces
« Si d’un coup de mon poing je l’avais mis KO ?

Le lendemain matin, en lisant le journal
Avec comme gros titre « Coupable indifférence »
Le voyou qui avait commis l’acte bestial
Applaudit des deux mains cette heureuse sentence

Monsieur le procureur par votre loi inique
La victime est choquée, le voyou court encore
Messieurs les journalistes, par vos lâches critiques
Sachez qu’à l’avenir, il y aura un mort

Et vous les psychologues qui refaites la scène
En accusant le peuple avec des mots savants
Je ne le souhaite pas, mais vos thèses malsaines
Seront-elles appliquées par vos propres enfants ?

Et vous concitoyens, vous qui l’avez saumâtre
En écoutant le juge faire son beau discours
Au lieu de pleurnicher, apprenez à vous battre
Le mal est insensible aux prières d’amour

Monsieur le procureur, cette agression sauvage
Où vous nous reprochez de n’avoir pas bougé
N’est-elle pas en somme une prise d’otage
Pour laquelle on conseille de ne pas sourciller

Monsieur le procureur de notre pauvre France
Je sais que de ce pas vos amis députés
Vont faire de cette coupable indifférence
Une loi imbécile que vous allez voter.

Michel Demorest

http://ripostelaique.com/  du 29/04/2014

Pourquoi Nous Faire Du Chantage ?

écrire

Lettre à « Olivier Py »,
directeur du festival d’Avignon.

Monsieur le directeur,

Je vous écris la présente lettre au sujet de votre sortie récente concernant une éventuelle victoire du Front national.
Je me permets de la citer :
« Je ne me vois pas travaillant avec une mairie Front national.
Cela me semble tout à fait inimaginable.
Donc je pense qu’il faudrait partir.
Il n’y aurait aucune autre solution.
 »
Comme tout bon citoyen français, vous avez pris connaissance du résultat sans appel des élections municipales.

Je n’ai aucun intérêt à défendre :
je peux certifier que je connais ce parti, comme tous les Français, mais que lui ne me connaît pas.
Je ne suis qu’un simple résident installé récemment près des murs qui entourent un centre-ville, qui m’a émerveillé et m’émerveille encore.
Mais, pour tout vous dire, si je m’y plais en cette ville comme tant d’autres, c’est avant tout pour la culture que m’offrent ses rues.
Pas cinq cents mètres sans un théâtre, pas une voie dans laquelle l’on ne peut voir des affiches au mur, des lieux de discussion et de savoir, une brocante, une exposition quelconque ou une bâtisse riche d’histoire.
Mon bonheur d’étudiant retient l’image chaleureuse d’un Avignon riche, vivant et haut en couleur.
Toutefois, il est vrai que mon portrait est terni par un ressenti populaire que l’on est forcé de voir : l’inquiétude croissante d’une population en difficulté économique, de plus en plus effrayée par la criminalité.
Il se ressent aussi la crainte de voir des gens qui ne vivent plus ensemble, en proie au communautarisme. Conséquence des politiques menées ou simple « sentiment » fondé sur la déraison ?
Exagérations ?
À vous de voir, votre avis sur la question importe peu, après tout.

La première fois que j’ai mis les pieds ici, ce fut durant l’été, à un moment où le festival battait son plein. Des troupes se succédaient pour présenter chacune leur pièce devant les visiteurs attablés sagement à la terrasse d’un restaurant.
Le bon souvenir d’un repas que je garderai longtemps.
Des pièces classiques à l’art le plus moderne, il y en avait pour tous les goûts.
C’est sans doute ce festival qui a entériné ma décision de m’installer en cet endroit de France.

Et voilà que vous souhaitez le délocaliser.
Estimez-vous que le gauchisme a le monopole de l’art ?
Pardonnez la brutalité de ma question, mais je vous la livre telle qu’elle est venue à moi.
Vous n’avez pas le monopole du beau ou du juste.
Êtes-vous démocrate ?
« Oui, mais je ne le suis plus si les électeurs ne votent pas correctement », me direz-vous ?
Dans la mesure où le Front national n’a fait aucune déclaration sur le festival d’Avignon, je ne peux que regretter votre propos.

Délocaliser le festival ?
Vous le reconnaissez, à Tataouine, ce serait autre chose.
Effectivement.
Si l’élection venait à vous déplaire, libre de mettre votre menace à exécution, de démissionner.
Maintenant, veuillez laisser faire les électeurs.

Festives salutations.

Anthony La Rocca

http://www.bvoltaire.fr/  du 27/03/2014

Constitution U.S. Inspirée Par Satan ?

francmacon

Des cadavres découverts chez le « père » de la Constitution des U.S.A.

Le 11 février 1998, un ouvrier restaurant la maison londonienne du Père de la Constitution américaine trouva les restes de six enfants et de quatre adultes, cachés sous sa maison, au 36 Craven Street, à côté de Trafalgar Square.
La nouvelle fut même annoncée par la grande presse britannique comme « The Sunday Times ».
Les cadavres datent de l’époque où « Benjamin Franklin » occupait les lieux de 1757 à 1762 et de 1764 à 1775.

Cela vous étonne-t-il ?

Pourtant, le « Time » du 7 juillet 2003, sur sa couverture, demande si « Benjamin Franklin », figurant sur les billets de cent dollars, appartenait à la secte satanique du « The Hell Fire Club ».
Dans un ouvrage publié en 1989, « The Occult Conspiracy, Secret Societies, Their Influence and Power in World History » (La conspiration occulte, les sociétés secrètes, leur influence et leur pouvoir dans l’histoire du monde), l’écrivain anglais « Michael Howard » relate le passé sataniste de « Benjamin Franklin », qui fut une des personnes les plus influentes de la Révolution américaine, et devint Franc-maçon en 1731.

Il entra dans la loge St John de Philadelphie, reconnue comme première loge maçonnique en Amérique.

Il fut également nommé au grade de Grand-Maître de la loge St John.
Journaliste, il écrivit plusieurs articles défendant les loges qui furent publiés dans « The Pennsylvania Gazette ».
En 1732, il contribua à la rédaction des statuts de sa loge et en 1734, il publia« Constitutions », le premier livre maçonnique édité en Amérique.

Dans les années 1770, en tant que diplomate des colonies américaines, « Franklin » devint Grand Maître de la loge des neuf sœurs, à Paris.
Le marquis de « Lafayette » et l’officier de marine écossais « John Paul Jones », qui adhéraient à cette même loge, combattirent dans la Guerre d’indépendance américaine.
À Paris, « Franklin » utilisait ses contacts maçonniques pour collecter des fonds et acheter des armes pour les rebelles américains.

« Franklin » était un Grand Maître Rosicrucien et œuvrait au cœur des opérations « Illuminati » pour étendre le contrôle invisible de l’empire britannique en Amérique.
Les « Illuminati », via les Francs-maçons, contrôlaient et manipulaient les deux côtés (britannique et américain) de la Guerre d’Indépendance tout en contrôlant la Révolution française.

« Benjamin Franklin » était l’« agent 72 » du bureau de renseignement britannique fondé par le mathématicien et alchimiste anglais Docteur  »John Dee » (alias 007).
Pendant cette période, « Benjamin Franklin » était en contact avec les sphères du pouvoir londonien.
Il partageait leurs intérêts maçonniques et occultes.
Sir « Francis Dashwood », était le chancelier de l’ »Exchequer » (Echiquier), la Chambre des comptes britannique, et le fondateur d’une société secrète appelée « Frères de St Francis de Wycombe », plus connue sous le nom de The Hell Fire Club.

« Michael Howard » expose que « The Hell Fire Club » n’était pas un club ordinaire. Situé dans les souterrains d’un bâtiment ayant l’apparence d’une église anglaise, les membres de ce cercle y descendaient à plusieurs dizaines de mètres de profondeur dans une série de tunnels, de pièces et de cavernes, où ils forniquaient avec des prostituées et offraient des sacrifices occultes à Satan.
Dieu seul sait ce que les démons faisaient en ces lieux !

« Benjamin Franklin » était un occultiste…
dévoué à Satan, comme tant de politiciens.

Le premier-ministre britannique « Winston Churchill » était par exemple un druide sorcier.
Le terme de « The Hell Fire Club » (Club des flammes de l’enfer) montre qu’il s’agit d’une défiance et d’un blasphème.
Les labyrinthes de la secte de « Franklin » étaient disposés de telle manière que l’on avait l’impression de descendre en enfer.

Lors de la première réunion du club sataniste, en mai 1746, ils se rencontrèrent à la « George and Vulture public House », au Lombard Street, London.
L’adhésion initiale était limitée à douze membres mais ce chiffre augmenta rapidement.
Bien qu’il n’en fût pas membre officiel, « Benjamin Franklin » assistait occasionnellement aux rencontres du club.
Les membres s’appelaient entre eux « frères ».
« Francis Dashwood » était l’« abbé ».
Les femmes, quant à elles, étaient des « nonnes ».
Ils étaient passionnés par les dévotions à Bacchus et à Venus.
Leur devise « Fay ce que vouldras », empruntée à « François Rabelais », sera reprise par « Aleister Crowley ».
Franc-maçon du 33e degré, ce mage sataniste du XXe siècle, avoue qu’il sacrifia, de 1912 à 1928, cent cinquante enfants par an, dans son livre : « Magick in theory and practice » (La magie en théorie et en pratique), ch. XII :
« Of the bloody sacrifice and matters cognate » (À propos des sacrifices sanglants et des sujets apparentés).

Le « George and Vulture public House » disparut dans un incendie en 1749 !
Cependant, il fut rapidement reconstruit.
Les rencontres s’effectuèrent aussi chez les membres.
« Francis Dashwood » construisit un temple dans le village londonien de « West Wycombe » à côté duquel furent trouvées des catacombes :
Un endroit idéal pour certainement y cacher les dépouilles après les avoir désossées et décharnées !
La première rencontre à « West Wycombe » fut tenue en 1752 pendant la nuit de « Walpurgis ».
En 1762, des tensions internes et des rivalités politiques transformèrent le club en champ d’affrontements publics.
Il fut finalement dissous.

« Evangeline Hunter-Jones », député et présidente des « Amis de la maison de Benjamin Franklin » expose que « les os brûlés étaient enterrés profondément, probablement pour les cacher et il y a tout lieu de penser qu’il y en a encore ».
Mais pour disculper « Benjamin Franklin », elle rétorque que durant ses longues absences, son ami le Docteur  »Hewson », aurait pu effectuer des dissections de cadavres pour ses recherches.
Car, en effet, la plupart des ossements montrent des marques de dissection et des traits de scie.
Un crâne a été percé de plusieurs trous.
Brefs, voilà des cadavres bien dérangeants chez un sataniste ayant appartenu aux plus hautes sphères d’influences européennes et américaines !

La vie du Père de la Constitution de la plus grande démocratie renvoie bien aux déclarations du représentant des « Illuminati » américain, « Albert Pike », Franc-maçon du 33e degré, qui dans « Morals and Dogmas » (1871) affirmait que le Dieu caché de la Franc-maçonnerie était Lucifer.
L’essence luciférienne de la secte est dénoncée, entre autres, dans « La guerre occulte »(1925) par l’ancien Franc-maçon du 29e degré, « Paul Copin-Albancelli ».

Vous comprendrez ainsi pourquoi en démocratie il est toujours délicat de dénoncer le pédo-satanisme.

Laurent Glauzy

http://france.eternelle.over-blog.com/  du 20/03/2014

 

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Il Faut Etre Eveillé Pour Réagir !

europe

« Le premier qui dort réveille l’autre ! »

La colère fut le premier mot de l’Europe !
Depuis la colère d’Achille, au premier vers de l’Iliade, le mythe de Sisyphe cher à « Albert Camus », en passant par la fureur du Dieu biblique, ce sentiment électrise toute la tradition occidentale.
La colère des dieux relayée par les humains est salutaire, elle nous réveille, stimule, galvanise, comme les embruns d’une mer en furie.

Mais sous vos climats laiteux – je vous écris de Grèce –, la colère extravertie, héritée des dieux de l’Olympe, est mal vue, dérangeante, trop sauvage, comme le paysage qui m’entoure.
On passe vite soit pour un fâcheux présomptueux, un affreux réac, un indécrottable facho ou, lorsqu’on est une femme, pour une hystérique ou une furie.

Sous le couvert d’une illusoire nouvelle morale pour tous, ou d’un Valls à mille temps, l’invective à la bouche, la colère légitime de nos indignés de service semble curieusement, mezza voce, se mettre en sourdine… Même Mélenchon, Chevènement, Régis Debray ou Dieudonné rentrent dans le rang ou se couchent, dans l’attente d’illusoires tsunamis dans les urnes.

La meute semble repue, la soupe médiatique est bonne :

avale des couleuvres et tais-toi !


Pour ceux qui ont de l’oseille, Bibendum s’enrichit de nouvelles étoiles.
Les agendas annoncent les échéances électorales prochaines.
On ira voter entre la poire et le fromage.
Au diable le verdict des urnes.
Comme si le bulletin Bleu Marine allait changer quelque chose, comme si le combat, depuis Gramsci, ne se situait pas ailleurs, sur le terrain culturel.

Il est où, le « gramscisme » de droite que l’on nous promettait ?
Même« Éléments » et « Nouvelle École » s’embourgeoisent.
Que sont nos « empêcheurs de penser en rond » devenus ?
Jean-Edern Hallier nous avait pourtant prévenus :
« Le premier qui dort réveille l’autre ! »
La classe intellectuelle hiberne-t-elle définitivement, confortablement attablée chez Drouant ou chez Lipp, somnolant entre les flatulences des flagellateurs homologués et les éructations « BHLiennes » des rentiers de l’indignation sélective ?

Dans les lupanars cathodiques de la pensée travestie, nos mandarins soulagés ressemblent de plus en plus à des « indicateurs » de police, au mieux de chemin de fer, versant une larme nostalgique sur les trains de l’Histoire qui leur sont passés sous le nez.
Sur le canapé du bordel médiatique, seuls les clandestins ou les rebelles y lisent encore du Rainer Maria Rilke, avant de rejoindre la tanière des loups, « loin des bouzins de « Tel Quel » puant la médecine légale qui reconstruisent le labyrinthe pour y répandre leur sciure» que dénonçait Dominique de Roux.

Disparu trop tôt, le fondateur des « Cahiers de l’Herne » y côtoie le polémologue Julien Freund et son épitaphe insurgée :
« Sachons être suspects.
C’est le signe d’un esprit libre et indépendant, surtout en milieu intellectuel.
 »
C’est sous ce signe incandescent que s’est forgée l’épée d’un Alain de Benoist, Renaud Camus, Dominique Jamet, que se sont aiguisées les plumes au vitriol de Boulevard Voltaire, plus indispensable que jamais.

« Quand on représente une cause « presque’ perdue, il faut sonner de la trompette, sauter sur son cheval, tenter la dernière sortie… », nous exhorte encore « l’ultra-réactionnaire » Jean Raspail dans « Le Camp des Saints ».
Qualifié de « livre raciste » par « Libération » ou de « roman-brûlot d’un provocateur impénitent » par « L’Express », voilà au moins deux bonnes raisons pour s’y replonger, toutes affaires cessantes.

Et en le refermant de se dire qu’il y a urgence, que l’on n’a plus rien à perdre et que l’on ne pourra plus jamais écrire comme avant…

Dans une France peluchée, ankylosée, aphone, redevenons suspects, radicalement suspects, en colère viscéralement.

« La colère, ça fait vivre… », assure mon compatriote Richard Bohringer :
« Quand tu n’es plus en colère, t’es foutu ! »

José Meidinger

http://www.bvoltaire.fr/  du 02/03/2014

 

 

télé

C’est Tribunal Pour Tous Les Patriotes

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Avec Valls et Taubira

Ainsi c’est officiel, notre Gazolito,

Menaçant de réguler les réseaux sociaux,

A mis son plan restrictif en application,

Toute pensée hors normes conduira en prison !

Liberticide, moralicide, vériticide,

Toute idée non conforme vaudra qu’on nous trucide !

On ne pourra plus dire régime totalitaire,

Encore moins évoquer une dictature sectaire,

Vallsounet y prend garde, dresse toutes les barrières,

Des fois qu’il nous viendrait l’envie de croiser le fer.

C’est ainsi qu’au hasard d’une conversation

Avec des gens corrects non sujets à caution,

J’ai appris qu’un ami jouant du second degré,

S’est vu lors manu militari embarqué,

Une descente de police à six heures du matin,

Pour des propos que JE qualifie d’anodins.

Ils n’étaient certes pas propices au président

Encore moins favorables à ce gouvernement

Mais si on doit enfermer tous les réticents

La surpopulation carcérale, c’est maintenant !

Imaginez-vous qu’on vous traite comme un mafieux

Pour des mots, des écrits sans un acte délictueux,

Tandis que M’ame Taubira prend soin des dealers,

Pervers et assassins, et voleurs et violeurs.

Orwell, Huxley l’avaient prédit, Manu l’a fait !

Brigade de l’écriture, police de la pensée,

Traque de la subversion, fliquage des opinions,

Jusqu’à  M’ame Rossignol, qui lit dans les cerveaux

De ceux outrés par une certaine diffusion…,

Qui voit des choses très laides, pas claires, c’est-y pas beau ?

Et dire que certains croient être en démocratie

Mais c’est un simulacre, une « divine comédie ».

Il n’est qu’à recenser le nombre de procès

Intentés contre ceux qui clament la vérité :

Jacques Philarchein, Renaud Camus, ce vendredi,

« Incitation à la haine raciale» … Poursuivis !

Pierre Sautarel, Damien Rieu, Josiane Filio

Qui a juste évoqué « l’incompétent Boucault »

Christine Tasin, Pierre Cassen, et j’en oublie,

Cette liste non exhaustive s’étend à l’infini.

Leurs délits ? Des paroles qui contreviennent aux lois,

Enfin à celles de la bien-pensance aux mille droits,

Mille oukases édictés par cette nouvelle armée :

Ces associations qui promeuvent l’amitié,

La paix entre les peuples, euh et pour les Français ?

Avant c’était la veuve, l’orphelin qu’ils aidaient,

Maintenant c’est l’étranger ou les minorités

Et, va comprendre, ça au nom de l’égalité !

Quand on nie à un peuple le droit de s’exprimer,

Quand ses écrits sont sous haute surveillance placés,

Quand il ne peut plus critiquer sans un procès,

Le couvercle de la cocotte pourrait bien sauter,

Comme en Ukraine sur la place de l’indépendance,

Sachant que nous, nous avons la Bastille en France…

Oréliane

http://ripostelaique.com/  du n° 343, le 22/02/2014

Il faut bien subventionner toutes ces associations, les voyages et « déplacements » présidentiels, rééquilibrer la balance financière dont la gestion prévisionnelle était beaucoup trop optimiste, accueillir encore plus d’immigrés pour bouter dehors ces gaulois récalcitrants.

Quelques Subtilités de Notre Français !

Pivot

Un  très beau texte de Bernard Pivot

Vieillir,  c’est chiant.
J’aurais pu dire :
vieillir, c’est désolant, c’est  insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est  mortel.
Mais  j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait  pas  triste.
Vieillir,  c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait  encore moins quand ça  finira.
Non,  ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre  naissance.
On  a été longtemps si frais, si jeune, si  appétissant.
On  était bien dans sa  peau.
On  se sentait conquérant.
Invulnérable.
La vie devant soi.
Même à cinquante  ans, c’était encore très bien.
Même à soixante.
Si, si, je vous assure,  j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de  flamme.
Je  le suis toujours, mais voilà, entre-temps j’ai vu le regard des jeunes,  des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient  plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.
J’ai lu dans  leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.
Qu’ils  seraient polis, déférents, louangeurs, mais  impitoyables.
Sans  m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge.
Le plus  terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.
“Avec respect”, “En hommage respectueux”, “Avec mes sentiments très  respectueux”.
Les salauds!
Ils croyaient probablement me faire plaisir en  décapuchonnant leur stylo plein de respect? Les cons! Et du « cher  Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et  Lettres qui vous fiche dix ans de plus  !
Un  jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée  pour me donner sa place.
J’ai failli la gifler.
Puis la priant de se  rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais  apparu  fatigué.
“Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.
J’ai pensé  que”…
Moi aussitôt : «Vous pensiez  que…?
“Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir  de vous  asseoir”.
“Parce que j’ai les cheveux  blancs” ?
“Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que  moi, çà été un réflexe, je me suis  levée”…
“Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que  vous”?
« Non,  oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question  d’âge”…
“Une question de quoi,  alors?”
“Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je  crois”…»
J’ai  arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai  accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un  verre.

Lutter  contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à  rien.
Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni  à la gourmandise, ni à l’amour, ni au  rêve.
Rêver,  c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises.
C’est penser aux  jolis rendez-vous qui nous  attendent.
C’est  laisser son esprit vagabonder entre le désir et  l’utopie.
La  musique est un puissant excitant du rêve.
La musique est une drogue douce.
J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du  Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son  Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à  mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de  l’au-delà.
Mais  Mozart et moi ne sommes pas  pressés.
Nous  allons prendre notre temps.
Avec l’âge le temps passe, soit trop vite,  soit trop lentement.
Nous ignorons à combien se monte encore notre  capital.
En années ?
En mois ?
En jours ?
Non, il ne faut pas considérer le  temps qui nous reste comme un capital.
Mais comme un usufruit dont, tant  que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.
Après nous, le  déluge ?
Non,  Mozart.
Voilà,  ceci est bien écrit, mais cela est le lot de tous, nous vieillissons  !…
Bien  ou mal, mais le poids des ans donne de son joug au  quotidien.

Extrait de son livre paru  en avril 2011 :   »Les mots de ma vie ! »

 

 Commentaire de Guy Joachim

 

Pour les férus de la langue française, un petit bijou que vous ne connaissiez peut-être pas.
Le plus long mot « palindrome » de la langue française est «ressasser ».
C’est-à-dire qu’il se lit dans les deux sens.

« Institutionnalisation » est le plus long « lipogramme » en « e ».
C’est-à-dire qu’il ne comporte aucun « e ».

L’ »anagramme » de « guérison » est « soigneur »
C’est-à-dire que le mot comprend les mêmes lettres.

« Endolori » est l’ »anagramme » de son « antonyme » « indolore », ce qui est paradoxal.

« Squelette » est le seul mot masculin qui se finit en « ette ».

« Où » est le seul mot contenant un « u » avec un accent grave.
Il a aussi une touche de clavier à lui tout seul !

Le mot « simple » ne rime avec aucun autre mot.
Tout comme «triomphe », « quatorze », « quinze », « pauvre », « «meurtre» , «monstre », « belge », « goinfre » ou « larve ».
« Délice », « amour » et « orgue » ont la particularité d’être de genre masculin et deviennent féminin à la forme plurielle.
Toutefois, peu sont ceux qui acceptent l’amour au pluriel.
C’est ainsi !

« Oiseaux » est, avec 7 lettres, le plus long mot dont on ne prononce aucune des lettres : [o], [i], [s], [e], [a], [u], [x] .
« oiseau » est aussi le plus petit mot de langue française contenant toutes les voyelles.
Eh oui !

Autre Que Réseau Social

 

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Petite Fable Impromptue.

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La favorite supplantée

 

Tant va la cruche à l’eau,
Nous dit un proverbe connu,
Qu’à la fin elle se casse…
Un jour le temps, Fatalement,
Pour elle aussi sera venu
De céder à son tour à une autre sa place
Et de devoir alors repartir à zéro…
De cette vieille moralité
Voici un exemple nouveau
Cueilli dans notre fraiche actualité,
Que, du mieux que j’ai pu,
Je me suis appliqué, ô lecteurs inconnus,
Pour vous à versifier ;
Un exemple nouveau
Qu’ici, modestement, je donne à méditer.

*

Qui d’entre vous ne se souvient
Du temps où, non sans morgue, Valérie nous disait :
« Je ne suis pas comme les autres,
Toutes ces cruches,
Ces vraies godiches ;
Je ne suis pas un oripeau, un’ fanfreluche,
Qu’on exhibe et brandit, pour fair’ joli.
En vérité, en vérité, je vous le dis Catégoriquement :
Je me refuse à faire la potiche… »
– Chiche !
« Tas d’abrutis et vous bande de garnements,
Tenez-vous le pour dit :
De France désormais suis la première dame,
Devant qui tout s’incline et que le peuple acclame… »
– Tu parles !
« A l’Elysée Palace, j’ai z’un secrétariat,
Un cabinet particulier qu’on m’a donné
Pour m’éviter tous les tracas,
Pour répondre à ma place à mon courrier d’altesse
Et pour mieux surveiller mon image dans la presse
Au bras du président, partout je me pavane
Et sous les projecteurs, je minaude et je pose
Ainsi qu’une vedette au festival de Cannes !
Il n’est rien que je n’ose :
Sur tous les grands sujets, je tranche et pontifie ;
Rien ne peut m’empêcher de donner mon avis.
Décidément, c’est vrai, je me crois tout permis :
Sous mon pesant mépris j’écrase et j’humilie
La pov’ godich’ qui m’a précédée dans son lit
Et, chaque fois que je le puis,
Copieusement, la Ségolène, je la débine…
Alors que je ne suis, en fait, qu’un’ concubine,
Tous les grands de ce monde ensemble nous invitent
Com’ si du Président j’étais la légitime.
Alors tant pis pour vous si cela vous chagrine,
Tant pis pour vous si cela vous irrite,
Le Président vous l’a pourtant dit et redit :
« Elle est sans contredit,
Ma Valérie chérie,
La femme de ma vie :
Cochon qui s’en dédit ! »
– Voire ?

*

Hélas, hélas, en ce bas-monde,
Tout lasse, tout passe, tout casse…
Hélas, hélas, en la machine ronde,
Il n’est rien d’assuré,
Rien de définitif.
A quoi peut-on se fier
En l’univers mouvant, en cet instable monde
Où tout est relatif ?
Un vulgaire manège,
Où perché sur son siège,
Tour à tour
Chacun est entraîné,
Fait quelques petits tours,
Grisé, tout ébahi,
Puis, sa ronde finie,
Redescend, étourdi,
Et vient bien vite, ensuite, rentrer dedans le rang.
Un monde où tout branle et fluctue,
Où au flux impétueux s’enchaîne le reflux…
De cette vérité, il faut se pénétrer :
Au pinacle aujourd’hui, demain au pilori !
C’est-là la triste loi à quoi tous sont soumis.
La Roche Tarpéienne du Capitole est proche,
Comme la rue du Cirque qui jouxte l’Elysée
(Un cirque ? Décidément une vraie clownerie !)
Où une certaine Julie
Dessous le sombre porche
Nuitamment s’est glissée…
Personne alors ne s’en serait douté :
Pourtant il y avait bien anguille sous la roche !

*

« C’est fini : adieu donc, veau, vache, cochon, couvées !
Aujourd’hui me voici triste et désemparée,
Comme vous, électeurs, il m’a cocufiée,
Publiquement, aux yeux de tous
Il n’a pas craint de m’humilier,
De me bafouer
Sans pitié !
C’est plus pour moi qu’une simple secousse !
Dans le triste hôpital où il m’a reléguée,
Je me repose, a-t-il –
Quelle impudence ! –
Osé vous déclarer, lors de sa conférence !
En fait, je me morfonds
Car je vois bien qu’au fond,
Si je suis aujourd’hui une hospitalisée,
Demain probablement je ne serai
Plus qu’une femme licenciée
Et jetée sans vergogne hors de mon Elysée,
Une femme au chômage et bien mal remerciée,
Avec pour moi peut-être aucune indemnité.
Pourtant, comme tout un chacun le sait,
Tellement elles sont vraiment catastrophiques
Les statistiques
De la France à redresser,
La courbe du chômage
Qui, petit à petit,
Inexorablement,
(Certes, c’est bien dommage !
Pourtant se pouvait-il qu’il en soit autrement ?),
S’achemine vers des sommets
Tellement inouïs,
Jamais jusques alors atteints ni dépassés,
Dans ces conditions, vous me l’accorderez,
Pourquoi encore en rajouter ?
Pourquoi à Pôle Emploi
M’envoyer pour pointer ?
Mais si jamais il ose, cet horrible bonhomme,
Me faire ça à moi,
Je le traîne aux prud’hommes
Et sans tergiverser
Je le fais condamner
Pour tromperie odieuse,
Harcèlement mental,
Promesses fallacieuses,
Licenciement brutal…
Il ne faudrait quand même pas
Qu’il me croie aussi con, moi la grand’ journalisse,
Que tous ces brav’ couillons, tous ces pov’ socialisses
Qui pour lui ont voté et qu’il a entubés…
Ah, mais ! »

André Pouchet

http://www.ndf.fr/  du 17/01/2014

 

Toutes Nos Patries Sont En Danger !

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« La patrie est en danger »
« Toutes les patries sont en danger. »

Novopress a rencontré,  cet auteur au parcours atypique et au discours plus que détonnant.

Novopress :
Vous avez un parcours atypique, venant de la gauche.

Quelle est l’origine de cette évolution vers cette prise de conscience patriote ?

Lucien Cerise :
Pour ma part, je n’ai qu’une seule nationalité.
Si on me retire ce pays, je suis foutu, j’ai tout perdu, je n’ai plus qu’à mourir, sauf à quémander un statut de réfugié et à entrer dans un processus d’immigration.
Or, on est en train de me retirer ce pays, en le faisant disparaître, ainsi que sa qualité de vie, dans ce que l’on appelle la globalisation, le « village global » sans frontières, autrement dit le capitalisme mondialisé.
Le but de cette manœuvre, c’est la fin des patries et « l’immigration pour tous ».
Quand on sera tous des immigrés, le Capital aura gagné.
Nous ne serons plus en position de nous défendre, à aucun niveau, et nous n’aurons plus qu’à disparaître.
En effet, l’immigration n’est elle-même que l’outil d’un programme génocidaire global appliqué dans divers pays, dont le nôtre.
La destruction totale d’un pays et l’extermination physique complète de sa population sont en cours, et c’est en France que ça se passe.
Ce génocide a lieu ailleurs également, le capitalisme étant génocidaire par nature, comme l’indique « Garry Leech », mais c’est ici que je vis et que je me retrouve le dos au mur, c’est donc ici que je dois me battre pied à pied pour ma survie, comme tous les habitants de ce pays, même si tous ne l’ont pas encore compris.
La situation m’a sauté aux yeux quand j’ai vu ce que l’oligarchie faisait du référendum de 2005 sur le Traité établissant une Constitution pour l’Europe :
les Français votent « Non » à un approfondissement de l’Union européenne, mais l’ »UMPS » et la Commission européenne se sont empressés de trahir ce résultat car il contredisait leurs objectifs.
À ce moment-là, nous avons eu la preuve éclatante que les frontières nationales étaient bien le seul obstacle sérieux au rouleau compresseur capitaliste.

Ma ligne directrice en politique, c’est donc l’anticapitalisme.
Pourquoi ne suis-je pas au « NPA » dans ces conditions ?
Parce que je suis un anticapitaliste cohérent, ce qui me conduit à dépasser certains clivages médiatiques.
Il faut œuvrer à la « coagulation » des forces antisystème, vers le nouveau Conseil national de la résistance, le grand rassemblement des « nonistes » de 2005, tous unis contre l’ennemi commun, l’ennemi du genre humain, soit la dictature des banques et la barbarie ultralibérale mondialiste et cybernétique.
Pour ce faire, il faut de nouveaux concepts, qui proposent un redécoupage dans le réel et qui permettent de recomposer de nouvelles alliances.
À cette fin, je propose le « nationalisme permaculturel », appuyé sur la théorie féministe du « Care », c’est-à-dire la notion de « prendre soin » de son environnement humain et matériel de proximité, selon la formule « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».

La patrie est en danger.
Toutes les patries sont en danger.
Qu’est-ce qu’une patrie ?
C’est un espace de stabilité.
Aujourd’hui, c’est la possibilité même d’une stabilité quelconque qui est en danger.
Le constat de cette déstabilisation et expatriation générale est purement empirique et précède même les idées politiques.
En effet, quand on regarde les choses d’un point de vue systémique, on voit que le capitalisme déstabilise et accélère tout ce qu’il touche.
Il provoque de l’entropie, c’est-à-dire du désordre, partout où il passe.
En un mot, le capitalisme c’est le chaos.
C’est d’ailleurs ce qu’en disent « Deleuze » et « Guattari » dans « L’anti-Œdipe » mais pour le célébrer, comme des « gauchistes » irresponsables, dans une dialectique étrange entre territoire et déterritorialisation qui recoupe celle entre l’enracinement et le déracinement.
À l’opposé du chaos « deleuzien », les processus vitaux ont besoin de stabilité et de lenteur, donc d’enracinement, pour se développer normalement.
Les sociétés traditionnelles, précapitalistes, offrent des conditions de vie lentes et stables, alors que les sociétés dites progressistes, qui apparaissent toujours à la suite d’un traumatisme fondateur qu’on appelle une « révolution », accumulent les ruptures et les changements rapides.

En fait, la dualité entre enracinement et déracinement est transversale à la Droite et à la Gauche.
C’est une structure croisée, chiasmatique.
Il y a effectivement une Gauche culturelle, « deleuzienne » et anti-Œdipienne, qui déracine mais il y a aussi une Gauche populiste et patriote qui enracine, au moyen des nationalisations économiques (qui font hurler les libéraux) ou de diverses formes de relocalisation, dont certaines figures historiques furent par chez nous « Simone Weil », « Georges Sorel », « Proudhon », « Édouard Berth » (cf. le dernier livre d’ »Alain de Benoist »), et ailleurs « Hugo Chavez » et les Gauches latino-américaines.
Et il y a une Droite traditionnaliste, donc précapitaliste et qui enracine, mais il y a aussi une Droite libérale et antipatriote, qui déracine au moyen d’un immigrationnisme délirant et qui était officiellement au pouvoir en France jusqu’en 2012.

Novopress :
Vous accordez une grande importance à l’ingénierie sociale, c’est-à-dire aux méthodes de contrôle social (stratégie de la tension, « mind control »« tittytainement », etc.).
Pensez-vous qu’une guerre psychologique est à l’œuvre contre les peuples et la démocratie ?

Lucien Cerise :
Cette guerre psychologique à l’œuvre contre les peuples et la démocratie, nous en avons les preuves.
J’en ai rassemblé un certain nombre dans mon petit bouquin, mais il n’y a qu’à se pencher pour les ramasser en sources ouvertes sur Internet ou dans l’expérience directe de certains milieux socioprofessionnels.
De plus, les méthodes de contrôle et d’ingénierie sociale sont divulguées dans des manuels qu’on peut acheter en librairie, ainsi que dans des cours et des formations en management, marketing ou sécurité des systèmes.
Il existe même un diplôme d’État d’ingénierie sociale, délivré par certaines universités françaises.
Il faut voir aussi du côté du mentalisme et des trucs d’illusionnistes et de prestidigitateurs.
Au premier abord, tout cela peut sembler innocent ou simplement intéressé, mais dès que l’on creuse, on voit que c’est redoutable.
Quand on maîtrise ces techniques de modification du comportement, on peut arriver à tuer quelqu’un en le poussant au suicide, donc en gardant les mains propres.
C’est le « crime parfait », très exactement ce qui est appliqué dans les sociétés de masse occidentales.
Les deux grands axes de la guerre psychologique qui nous est menée pour nous pousser au suicide collectif sont l’individualisation et la culpabilisation.
Le but est d’en finir avec notre envie de vivre.
Tous les êtres vivants sont animés par un instinct de conservation.
Cet instinct de conservation est l’ennemi de l’oligarchie.
C’est cet instinct de conservation que l’oligarchie travaille à déprimer, affaiblir, culpabiliser, dénaturer, inverser, de sorte à pousser les peuples à s’autodétruire, sans qu’elle ait besoin de les frapper directement. L’oligarchie doit fabriquer le consentement du peuple à sa propre disparition en le convainquant qu’il est mauvais et que la Terre ne s’en portera que mieux s’il la quitte.
Depuis Mai 68, la France est un véritable laboratoire à ciel ouvert de toutes ces techniques d’ingénierie sociale négative et de destruction de l’instinct de conservation.

Pour comprendre ces phénomènes dans leurs propres termes, il faut laisser tomber la grille de lecture classique des sciences politiques, qui est complètement biaisée et caduque depuis au moins deux siècles.
Les théories politiques se répartissent en deux grands ensembles, libéral et marxiste, mais procèdent d’un tronc commun :

La croyance en des lois historiques autonomes que personne ne maîtrise.

En réalité, le développement des sociétés modernes depuis le XVIIIème siècle est tutoré de manière complètement artificielle.
Quand on regarde de près, on voit que le processus est maîtrisé et dirigé :
C’est une démolition contrôlée.
À ce stade, on sort de la fausse alternative entre libéralisme et marxisme puisque l’on se rend compte que leur présupposé commun, l’autonomie des lois historiques et socioéconomiques, est faux.
On se retrouve alors projeté par-delà Droite et Gauche, comme dirait « Arnaud Imatz ».

Novopress :
Dans un entretien récent, vous avez déclaré que les notions de Droite et de Gauche étaient dépassées, et qu’il ne restait qu’un combat pro-vie contre pro-mort…

Lucien Cerise :
Le clivage Droite/Gauche est devenu définitivement ringard et « has been » avec la Manif pour tous.
Nous avons assisté à un renversement complet de tous les signes et de toutes les significations politiques.
Nous avons vu des manifestations de droite contre le capitalisme, et un gouvernement de gauche envoyer les « CRS » pour cogner sur la bourgeoisie catholique et défendre à coups de matraque la marchandisation libérale du ventre des femmes.
Toute la construction du clivage Droite/Gauche a été pulvérisée avec une inversion complète des valeurs et des messages :
Une Droite conservatrice mais animant un mouvement révolutionnaire au bon sens du terme, contre une Gauche ultra-capitaliste et ultra-répressive.
Ceci m’a conduit à dire sur « Radio Courtoisie » que la Droite découvrait enfin le capitalisme.
Il se peut que cela ait déplu, mais peu importe, il y a une situation d’urgence nationale et il faut dire les choses comme elles sont.
Pour concrétiser l’union sacrée par-delà droite et gauche, le nouveau « CNR » que j’appelle de mes vœux à la fin de « Gouverner par le chaos », il faut définir un vocabulaire commun, élaborer des éléments de langage communs qui redéfinissent qui est l’ennemi, qui est l’ami et qui est l’allié.

Il faut réécrire la perception des rapports de force en se basant sur le réel, et non plus sur les médias.
Pour cela, il faut savoir parler à tout le monde dans sa propre langue, puis faire bouger les gens vers une langue commune en construisant des ponts langagiers et cognitifs.
Je fais donc moi-même de l’ingénierie sociale.
En effet, depuis des années, je circule de l’ultra gauche à l’ultra droite dans cette perspective de synthèse nationale et de grande jonction à construire.
Cela m’est facilité par le fait que je suis extrêmement curieux et que je veux comprendre le monde dans lequel je vis, ce qui me conduit à explorer des milieux sociologiques parfois antagonistes en faisant des « terrains » comme on dit, ce qui suppose d’aller sur place pendant plusieurs années pour faire de l’observation participante.
À force, on développe une capacité d’adaptation à tous les milieux, même les plus hétérogènes, et on devient un peu caméléon, un peu « Protée ».
Cette adaptabilité vient aussi de ce que ma formation initiale n’est ni politique, ni militante.
C’est d’abord les arts, puis la philosophie avec une spécialisation en épistémologie, ainsi que les sciences humaines et sociales.
Aujourd’hui, j’ai une bonne connaissance pratique plus que théorique de tout l’éventail politique.

La Droite et la Gauche ont donc encore un peu de signification, mais uniquement au niveau psychologique, selon une dialectique ouverture/fermeture, et avec beaucoup de guillemets :
La psychologie de droite est plutôt « fermée », quand la psychologie de gauche est plutôt « ouverte ».
Dans un rapport de forces, il vaut mieux être de droite, fermé, pour mieux se défendre et contre-attaquer.
En revanche, pour collecter et traiter de nouvelles informations, il vaut mieux être de gauche et ouvert.
Dans l’idéal, il faut un juste milieu.
Les systèmes vivants ont besoin de relations avec leur environnement, donc d’ouverture, mais aussi de fermeture, sinon, ils se dissolvent et meurent.
Un système entièrement ouvert, sans délimitations, dépourvu de frontières, disparaît, tout simplement.
La demande de fermeture et de protection des mouvements nationalistes est donc parfaitement légitime.
L’instinct de conservation pousse naturellement à la fermeture.
Toutes les voix qui nous demandent de nous ouvrir toujours plus au monde, à l’Autre, à l’étranger, aux immigrés, aux minorités, flattent en nous la « belle âme », moralement généreuse et intellectuellement tolérante, mais lancent en fait un hameçon d’ingénierie sociale pour fabriquer le consentement à la mort, sorte de dressage au renoncement à l’instinct de conservation, lequel commande évidemment de se protéger.

Il faut l’avouer, dans l’espace francophone, la plupart des organisations d’extrême gauche se sont faites largement infiltrer et noyauter à cause de leur ouverture justement, et sont maintenant pilotées en sous-main par la Commission européenne, Tel-Aviv et Washington.
Les « antifascistes » français ont produit une série de tracts et d’autocollants écrits directement en anglais (« Support your local antifa », etc.), ce qui évite à leurs agents traitants du « Mossad » et de la « CIA » de se fatiguer à apprendre notre langue.
En outre, vous aurez remarqué qu’ils n’attaquent jamais leurs maîtres susnommés, pourtant de vrais fascistes, mais vont s’en prendre à « Soral », « Dieudonné », ou au « Front National », qui n’ont pourtant aucune responsabilité dans la « Nakba hexagonale » que nous subissons.
Les représentants de la Gauche encore indépendante et capable d’envisager une fermeture protectionniste souverainiste sont généralement attaqués par les « antifas » comme étant des « rouges-bruns », pour les dénigrer : « Étienne Chouard », « Michel Collon », « Jean-Claude Michéa », « Jacques Cheminade », « Jean-Pierre Chevènement », « le Parti ouvrier indépendant », « le Réseau Voltaire », « le Pôle de Renaissance Communiste », le site « Le grand soir », la mouvance nationale-révolutionnaire comme « Rébellion » à Toulouse, des sections locales de syndicats, du PCF ou d’Attac, souvent désavouées par les dirigeants (on se souvient de « René Balme »).
Pour ma part, j’ai encore un pied à gauche, dans le milieu associatif de la relocalisation et de la permaculture, donc dans la branche environnementaliste, qui est plus anarcho-écolo-décroissante-luddite-survivaliste-situationniste que proprement marxiste, et à laquelle on pourrait associer les gens de « Tarnac » ou de Notre-Dame-des-Landes.
Des gens courageux et intelligents mais qui doivent comprendre que leur cause est perdue si le sommet du Pouvoir ne leur est pas favorable.
Leur négligence de la question de l’État-nation les perdra, mais il faut leur tendre la main quand même, ce ne sont pas des ennemis.

Ce qui me fidélise à ce milieu, au-delà des idées ou des personnes sympathiques, c’est la perspective du travail manuel.
Ceci dans l’optique d’un questionnement anthropologique sur ce que signifie « appartenir à l’espèce humaine ». La condition humaine normale, c’est le travail manuel au sein de petites communautés rurales où les rôles et les identités sont spécialisés en fonction des sexes et de l’âge (d’où le complexe d’Œdipe, structure mentale hétéro-normative au fondement de toute culture).
Ce mode de vie a constitué 99% de l’histoire de l’humanité, jusqu’à l’exode rural dans la deuxième moitié du XXème siècle.
Ce mode de vie est donc la norme dans l’histoire de l’espèce.
Ce qui s’en écarte, notamment depuis la deuxième moitié du XXèmesiècle, relève simplement de l’anomalie pathologique.
Pour bien le comprendre, il faut le vivre personnellement, l’expérimenter sur le terrain, le sentir physiquement.
Quand on doit travailler un sol et y faire pousser de quoi subsister, les tâches se répartissent spontanément en fonction des aptitudes de chacun.
Les faux problèmes entre hommes et femmes, entre jeunes et vieux, disparaissent.
On n’a pas le temps pour ce genre de bêtises car il y a des choses plus urgentes à faire.
On voit alors concrètement et en acte ce que c’est qu’un organisme social, un collectif vivant :
c’est la focalisation de toutes les énergies sur un objet matériel (village, terrain) dont il faut « prendre soin » en commun.
La survie physique d’un groupe dans un environnement hostile ou indifférent a façonné au fil des siècles les invariants de notre espèce.
Il existe en effet des constantes anthropologiques, dérivées des impératifs de la survie physique, dont il est impossible de s’extraire sans s’autodétruire.
Transgresser ces constantes anthropologiques revient à préparer le génocide de l’espèce humaine et son remplacement par une espèce non humaine, clonée, robotisée, zombifiée.
C’est la voie suivie depuis quelques décennies par un monde occidental en pleine « tertiarisation » et qui tente d’imposer une nouvelle conception de la vie, de type ultralibéral, entièrement monnayable, mais surtout détachée du corps et sous contrôle scientifique et technologique total :
OGM végétaux, animaux et humains, brevetage du vivant, Catalogue des semences autorisées (ordonné par l’UE), identité virtuelle, confusion des Genres, « mariage homo » (toujours illégal en France à cause de votes truqués à l’Assemblée), « GPA », « PMA », marchandisation de l’humain et location du ventre des femmes (« Pierre Bergé »), contraception et avortement de confort, eugénisme, euthanasie des non-productifs, vieillards et malades, « RFID » pour tous…
En un mot, le« meilleur des mondes » transhumaniste de « Aldous Huxley ».
Avec la relocalisation, j’essaye de rester en contact avec mes « origines humaines », c’est-à-dire de cul-terreux, qui doit tout fabriquer avec ses mains et qui ne passe pas son temps devant un écran ou un micro-onde.

Novopress :
Par ailleurs, vous avez fait plusieurs fois référence aux Évangiles.
Est-ce que votre évolution politique s’est accompagnée d’une évolution religieuse vers le christianisme ?

Lucien Cerise :
J’ai reçu une éducation catholique mais je n’avais jamais lu la Bible « in extenso » avant l’an dernier.
Je l’ai donc fait et cela a renforcé l’intérêt que je porte à cette religion, qui est une sorte d’amélioration dialectique du judaïsme.
On ajoute l’Amour à la Loi.
Le christianisme possède une dimension supra-raciale authentique, à distinguer de l’antiracisme primaire, qui n’est qu’un racisme anti-blanc déguisé, ce que « Gérald Pichon » a bien vu.
On trouve dans le Nouveau Testament une reconnaissance mais aussi un appel au dépassement de l’incarnation, donc de l’apparence physique, dans le rapport à autrui.
L’apparence physique ne pense pas, elle ne véhicule aucun message, aucune idée, aucun sens.
La photo d’un top-model équivaut au vide sémantique le plus total.
La barbarie ultime est là, bien pire qu’Auschwitz.
Face au règne de l’image creuse, se tient le Verbe, le logos, le langage, donc le concept, le symbolique, le signifiant et l’abstraction qui nous introduisent à la pensée, à la civilisation et au monde des humains.
« Au début était le Verbe », écrit Saint-Jean en incipit de son Évangile.
C’est le logos, johannique ou grec, qui doit retenir notre attention, car nous sommes avant tout des « sujets parlants », comme dit aussi « Jacques Lacan ».
(Avant de pouvoir parler, le bébé est déjà pris dans les filets du Verbe de ses parents, mais s’il ne fait pas sienne cette compétence linguistique qu’on lui tend, il reste profondément handicapé, en attente de devenir un sujet parlant.)
Le christianisme oblige à une discipline mentale, c’est une ascèse qui éduque à se concentrer sur ce que les gens disent et pensent, donc sur ce qu’ils ont dans la tête plutôt que sur sa forme, donc sur les idées et les concepts, sur les mots plus que sur les choses.
On apprend à mettre entre parenthèses l’image du corps, ce qui est le dispositif du confessionnal (ainsi que du divan psychanalytique), où les interlocuteurs ne se voient pas, de sorte à neutraliser les effets parasitaires d’attirance ou de répulsion physique.
Pour ma part, quand je parle avec quelqu’un, je dé-visualise et je me concentre sur ce qu’il dit, sur son discours et sa structure, logique ou pas, indexée sur les faits ou imaginaire, etc.
Bref, je ne vois plus vraiment la personne qui est en face de moi, ce qui m’a souvent posé problème dans certains rapports avec l’autre sexe, où le langage ne doit pas être utilisé aussi sérieusement, au risque de voir la demoiselle bailler !

Pour revenir à ce qui me parle dans le christianisme, c’est que quelle que soit notre origine raciale, nous sommes tous appelés à l’universalisme du logos chrétien.
L’interprétation haute des monothéismes consiste ainsi à dépasser le fétichisme narcissique de la couleur de la peau ou de la conformation du corps.
Certes, le christianisme est moins iconoclaste que le judaïsme ou l’islam, au sens où il n’interdit pas totalement la représentation, mais il nous appelle quand même fortement à la surmonter.
On sort ainsi du « tout visuel » et du « tout image » pornographique de la société de séduction et du spectacle. On se protège mentalement de l’orgie iconique de l’audio-visuel et du multimédia, qui n’est qu’un dispositif de domination par la fascination de l’effet miroir des images et des représentations.
Cette même société du spectacle véhicule aussi un message d’obligation au métissage, un impératif mélangiste, qui en fait une société de l’indistinction, comme dirait « Francis Cousin ».
C’est une sorte de démarche cabalistique tendant à l’abolition de toutes les différences, sauf celles du compte en banque, évidemment, qui vise en réalité au génocide de toutes les identités, y compris les identités ethniques.
Mais cette abolition de l’ethnique n’est qu’une étape, donc inutile de trop se focaliser dessus.
Nous sommes déjà passés au-delà de la « question raciale » avec la théorie de la confusion des Genres et le projet d’abolir les différences entre les sexes, puis bientôt entre les espèces avec l’anti-spécisme, jusqu’à l’abolition de la différence entre le vivant et le mort, avec la mode du zombie depuis quelques années.
À l’opposé de cette régression cabalistique vers une sorte de chaos originel crépusculaire indifférencié, le christianisme propose un dépassement par le haut des différences et des facteurs sources de conflit.
Dans cette perspective de dépassement des conflits, la lecture la plus stimulante que je connaisse des Évangiles est celle de « René Girard », qui est parvenu à en dégager le cœur, selon moi.
« Girard » se trompe parfois sur certains points, notamment le caractère historique unique de l’exemple christique.
En effet, la mort de « Socrate », par exemple, présente une structure similaire à celle du Christ.
Mais il faut admettre que l’approche « girardienne » parvient à montrer que le message de Jésus a effectivement quelque chose de surhumain et d’un peu fou, forcément troublant et qui laisse songeur.

Une fois que j’ai dit ça, je dois ajouter que je ne suis pas croyant.
Quelle que soit la religion au pouvoir, judaïsme, christianisme, islam ou pseudo-laïcité franc-maçonne, je vis donc sous domination.
Tout ceci ne fait pas de moi un athée militant pour autant.
Mon rapport aux religions est le suivant :
Quand les religions disent vrai, je prends, quand les religions disent faux, je ne prends pas.
De ce point de vue, il faut reconnaître que les religions disent souvent vrai sur les questions morales, éthiques, axiologiques, car on y trouve exprimées des constantes anthropologiques, mais qu’elles sont aussi régulièrement invalidées par la méthode expérimentale dès qu’on aborde l’analyse des phénomènes du monde en tant que tel.
Au total, on constate qu’il existe des logiques latérales aux religions : ni pour, ni contre, mais à côté, voire ailleurs.

Novopress :
Que pensez-vous de l’implantation locale des Identitaires lyonnais ?

Lucien Cerise :
Pour tout dire, je ne connais pas bien l’implantation locale des Identitaires lyonnais.
Mais je me félicite que la démarche identitaire se répande, à Lyon ou ailleurs, car elle propose une entrée dans la seule question importante, la question de l’identité.

Une fois qu’on a posé la bonne question, il faut lui trouver la ou les bonnes réponses.
Pour traiter convenablement de la question identitaire, il faut une méthodologie scientifique.
Les sciences humaines et sociales sont les mieux adaptées pour cela.
Le militantisme n’est pas suffisant, car il repose souvent sur des impensés et peut se laisser manipuler par des influenceurs qui travaillent sur une ingénierie identitaire destructrice, notamment dans le Renseignement et à un haut niveau géopolitique.
La question identitaire est explosive car lourdement chargée sur le plan émotionnel, il faut donc savoir raison garder et conserver son sang-froid au moyen d’un cadre rigoureux.
« Pierre Hillard », par exemple, fait un travail important dans ce sens.
Notamment, il ne faut jamais perdre de vue que le régionalisme est utilisé par le mondialisme pour attaquer les structures intermédiaires : les États-nations.
Le but est toujours le même : le séparatisme.
Pour y parvenir, les identités ethniques, culturelles et régionales sont souvent instrumentalisées à leur insu. Il faut donc rendre su cet insu, rendre conscient cet inconscient identitaire émotionnel, pour qu’il ne puisse pas être manipulé à des fins de conflit séparatiste.
Il faut donc appliquer la grille de lecture du Renseignement à la question identitaire pour anticiper et dégonfler toute manipulation visant à provoquer et orchestrer un conflit séparatiste sur une base identitaire. Diffuser cette grille de lecture du Renseignement dans les milieux identitaires me paraît une priorité absolue

En outre, il faut toujours se rappeler une chose :
En système capitaliste, ce ne sont plus vos origines ethniques ou culturelles qui définissent votre destin, c’est votre compte en banque, votre pouvoir d’achat, votre capital.
Il ne faut donc pas surestimer les causalités identitaires aujourd’hui, car ce sont les causalités socioéconomiques qui s’y substituent dans la définition de nos conditions de vie concrètes et quotidiennes.
Les identités ethnico-culturelles ou de genre ne sont vraiment structurantes que dans les modèles précapitalistes.
Retour des identités traditionnelles et sortie du capitalisme :
Ce sont là finalement deux formulations synonymes, deux façons de parler de la même chose et de viser un horizon commun.

Lucien Cerise

http://fr.novopress.info du 13/01/2014

 

 

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Entretien d’actualité avec Lucien Cerise

 

 

Vision D’ Un Homme Ordinaire

enfumeur(1)

Rimes riches au sujet d’un « pôvre » provincial.

Alors il entama sa marche triomphale,
Il mentait tant et tant, qu’à une heure vespérale,
D’un mois de mai maudit, la France choisit le mou.
Il promit le changement et la justice partout,
§§§§§§§§§§
Le retour à Paris à bord de jets privés,
La Bastille envahie de drapeaux étrangers,
Les artistes généreux avec l’argent public,
Lançaient le quinquennat du petit boulimique.
§§§§§§§§§§
Et celui qui voulait rassembler le pays,
Méprisa le vaincu et la France avec lui,
Soignant son premier geste au sommet du perron,
Présenta son séant en lui tournant les talons.
§§§§§§§§§§
Les choses étaient lancées et l’euphorie passée,
Hollande découvrit les ficelles du métier,
La crise que jusqu’alors il ne voulait pas voir,
Nourrissait ses jours et nuits jusque dans ses cauchemars.
§§§§§§§§§§
Le monde a bien bougé depuis quatre vingt un
Mais cette gauche momifiée ne veut pas changer d’ère,
Il reste une unique chose qu’ elle sait faire très bien,
C’est détruire les emplois et semer la misère.
§§§§§§§§§§
En dix tous petits mois, en moins d’un an seulement,
Ils auront réussi avec un grand talent,
A reléguer la France dans le camp des perdants,
Tout en scandant encore « le changement c’est maintenant ».
§§§§§§§§§§
Mais sur ce point au moins ils n’auront pas menti,
Le changement est criant depuis ce jour maudit,
Où le peuple berné, a porté au pouvoir,
Le chef le plus mauvais de notre longue histoire.
§§§§§§§§§§
Lui Président voulait rompre avec le passé,
Prendre de la hauteur, montrer sa dignité
Et se vautra très vite dans la médiocrité,
Montrant qu’il avait feint son souci d’unité.
§§§§§§§§§§
Lui Président voulait incarner le pouvoir,
De sa normalité avait fait un devoir,
La France découvrit que ce très grand flemmard,
Ne gouvernait même pas dans son propre plumard.
§§§§§§§§§§
Lui Président voulait rompre avec ces années,
Où la France était forte, écoutée des alliés,
Il réussit l’exploit d’un revers de la main,
De fâcher notre France avec son voisin germain.
§§§§§§§§§§§
Lui Président voulait être proche des gens,
Se faire aimer aussi des petits et des grands,
Mais sa légèreté aux affaires de l’Etat,
Dans l’abîme sondagière pour longtemps le plongea.
§§§§§§§§§§
Lui Président voulait conduire de grands débats,
Mais le mariage pour tous que la France ne veut pas,
Devra passer quand même et si le peuple gronde,
C’est qu’il est vérolé par des idées immondes.
§§§§§§§§§§
La machine est en panne, l’économie en crise,
La croissance un souvenir, ils n’ont plus la maîtrise,
Et si en mai dernier, les Français ont choisi,
Ceux qui vont nous ruiner, c’est qu’ils avaient menti.
§§§§§§§§§§
Alors ne laissons pas ces vendeurs de misère,
Détruire plus encore le pays des Lumières,
Faisons jaillir la flamme, rallumons cette braise,
Renvoyons au plus vite, Pépère dans sa Corrèze.
Auteur Inconnu
« Dommage !
Car il faudrait lui rendre grand hommage ! »
Autre Que Réseau Social

Ne pas Ecrire Qu’ Au Père Noël !

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Lettre ouverte à Messieurs Manuel Valls et Vincent Peillon

Monsieur le Ministre,

Il suffit d’ouvrir son journal pour comprendre que tous les morts n’ont pas la même valeur.
Certaines tragédies donnent lieu à des feuilletons à rallonge.
Mais, quand une jeune femme qui n’avait rien demandé est fauchée par un chauffard, on a tout juste droit à une brève et on passe à autre chose.
Est-ce que, dans notre société prétendument civilisée, les victimes innocentes de la violence routière sont à ranger dans la case « pertes et profits » ?
Les assassinats automobiles font-ils partie des aléas normaux, banals de la vie ?
En bref, ne nous reste-t-il plus qu’à prier de passer entre les gouttes ?

Ma femme et moi avons fait quatre enfants, aujourd’hui âgés de 22 à 27 ans.
Rien de très original, je vous le concède.
En revanche, ce qui est déjà un peu moins ordinaire, c’est que nous nous en sommes occupés.
Nous avons fait le maximum pour les élever en conscience.
Aujourd’hui, ils sont bien dans leur peau et rendent service à la société française.
A mon avis – très subjectif, je vous le concède –, ce sont de belles personnes.

Entendons-nous, je ne prétends pas nous donner en exemples, j’indique juste que, pendant vingt-sept ans, ma femme et moi avons consacré à nos enfants beaucoup de temps, d’énergie et d’amour.
Si l’un de mes enfants mourait d’une leucémie à l’âge de 25 ans, je serais anéanti mais je me dirais que cela fait partie de l’inévitable loterie de la vie.
Si l’un de mes enfants mourait de sa passion d’alpiniste à l’autre bout du monde, je serais détruit mais je me dirais qu’il a assumé des risques.
En revanche, si l’un de mes enfants était écrasé au hasard par un abruti mal élevé et essentiellement mu par sa moelle épinière, je ne le supporterais pas.
Dans les deux premiers cas, je serais infiniment triste.
Dans le troisième, je serais infiniment triste et infiniment en colère.
A quoi bon donner le maximum pendant tant d’années pour que cela se termine prématurément par un massacre aveugle et une douleur vertigineuse ?

Je suis sûr que vous comprenez.
La grande question est de savoir que faire.
Comme je ne suis pas angélique, je ne crois pas que les barbares de la route puissent modifier leur comportement.
Pour moi, c’est trop tard.
Dans leur cas, seule une répression accrue les empêchera de nuire.
Une double répression : préventive, avec plus de contrôles en amont, et punitive, quand malheureusement le mal est déjà fait.

On ne peut pas non plus attendre des assassins qu’ils restent sur le lieu de leur méfait pour demander pardon et assurer les premiers soins.
Tout le monde s’étonne de cette lâcheté mais la fuite est logique, elle n’est que la coda d’une lâcheté de bien plus grande ampleur.
La première lâcheté consiste à prendre le volant après avoir bu ou fumé un joint.
La deuxième lâcheté consiste à céder à son petit plaisir grisant en pensant, bien sûr, qu’on conduit mieux que les autres.
Une troisième lâcheté consiste à évoquer le racket de l’Etat quand on n’a plus de points sur son permis.

Je suis un fervent défenseur de la prévention.
Or celle-ci doit commencer le plus tôt possible.
De nombreux psychologues expliquent que tout se joue avant 6 ans.
Que faire, donc, pour que les enfants de moins de 6 ans ne deviennent pas un jour des irresponsables qui prendront leur voiture pour le prolongement symbolique de leur pénis et transformeront des outils délicats et dangereux en jouets mortels ?
L’idéal serait qu’ils ne soient plus élevés dans cette culture de la toute-puissance qui fait tant de ravages. Malheureusement, ne sont pas légion les parents qui ont la conscience et le courage de frustrer légitimement leurs enfants (entre 18 mois et 3 ans) afin qu’ils intègrent les limites.
Beaucoup de pères ne sont même plus là pour remplir cette fonction.
Comme le dit Stromae, on sait comment faire des bébés mais on ne sait pas comment faire des papas.
Non contents de ne pas contrer la toute-puissance naturelle de leur enfant, certains parents vont même jusqu’à la renforcer.
« Vas-y, mon fils, tu es le centre de l’univers, sers-toi, fais ce qu’il te plaît, tu as tous les droits. »

Reste l’école.
A l’école de la République française, on gave les enfants de règles, de chiffres et de dates.
Certes, il est capital de leur apprendre à lire, écrire et compter.
Mais n’y a-t-il pas des richesses encore plus importantes à acquérir ?
Ce n’est pas un hasard si l’Education Nationale ne s’appelle pas l’Instruction Nationale.
Il y est bien question d’éduquer les enfants, pas uniquement de les instruire.

Et si nous apprenions aux enfants qui fréquentent nos écoles primaires (maternelle + élémentaire) à dire bonjour, à dire merci ?
Encore mieux, à demander pardon ?
Cela paraît banal et pourtant…
Combien d’humains, parvenus à l’âge adulte, sont capables d’exprimer de la gratitude ou de présenter des excuses ?
Rien que répondre à un courrier semble insurmontable pour beaucoup de nos congénères.
Puisque ces notions ne sont pas enseignées dans de nombreuses familles, qu’on le fasse à l’école.

Dans le même ordre d’idée, et si nous contrions la toute-puissance des enfants dans l’école de la République ? Et si nous apprenions à tous les enfants que le monde n’est pas et ne sera pas à leurs pieds, qu’il existe des limites, des règles, des cadres qui sont faits pour le bien de tous,  y compris, parfois, des transgresseurs ?

Vous me direz que tout cela est déjà accompli dans nos écoles.
C’est en partie exact.
Un ancien commissaire de police m’a confié un jour que les instituteurs de maternelle et les éducateurs de jeunes enfants font un travail d’apaisement social inestimable.
Sans eux, de nombreux foyers, dans tous les milieux socio-culturels, seraient de fertiles pépinières à délinquants.
Cent fois par jour, dans les maternelles, les adultes empêchent les enfants de régler leurs comptes en faisant ce que leur ont suggéré leurs propres parents, c’est-à-dire en frappant.
« S’il te parle mal ou s’il te bouscule, c’est bien simple, tu le tapes ».

Je propose que l’école de la République aille beaucoup plus loin dans son rôle d’éducateur social.
Qu’elle bourre un peu moins le crâne de nos enfants et qu’elle leur apprenne le civisme.
Mais pas par des mots, des affichettes ou des cours magistraux d’instruction civique.
Quand on donne une leçon de morale à quelqu’un, il apprend plus à faire la morale aux autres qu’à se l’appliquer à lui-même.

Il faut inculquer les valeurs du vivre ensemble en utilisant les deux seules fonctions efficaces pour les apprentissages : le ludique et l’émotionnel.
En d’autres termes, les jeux de rôle.
En mettant les enfants en situation fictive, en créant chez eux une identification (soit comme acteur, soit comme spectateur), on peut leur apprendre à repérer, nommer et maîtriser leurs émotions, à gérer leur frustration, à envoyer aux autres des messages-je (qui traduisent un ressenti personnel : « Je me sens abandonné ») plutôt que des messages-tu (qui accusent : « Tu m’abandonnes »), à gérer les conflits intelligemment, à apprendre que vivre en société implique des droits mais aussi des devoirs, à comprendre dans leur chair (et non dans leur tête) qu’aucune liberté n’est infinie, que la liberté de chacun s’arrête où commence celle des autres.

En marge de l’école destinée aux enfants, une deuxième grande piste est la formation destinée aux parents.
Les écoles pour parents existent déjà mais :
-1- elles sont trop peu nombreuses,
-2- elles ne sont pas fréquentées par ceux-là mêmes qui en ont le plus besoin,
-3- elles interviennent trop tard dans la vie des parents.
Elever un enfant est l’une des activités humaines les plus difficiles qui soit et, curieusement, l’une des rares à ne faire l’objet d’aucun apprentissage.
Enfin… ce n’est pas tout à fait vrai.
En réalité, nous avons tous suivi un apprentissage (inconscient) au métier de parent mais il s’agit de notre propre éducation, qui est rarement une réussite.

Trop de gens font des enfants sans se poser de questions, mus par leur seul instinct biologique.
Trop de parents s’imaginent qu’un enfant contribuera à ressouder leur couple ou réparera leurs propres traumatismes infantiles.
Il faut leur dire une bonne fois pour toutes que cela ne marche pas et que faire un enfant implique des responsabilités.
« N’ayez pas d’enfant si vous ne pouvez lui garantir dix-huit ans de parentage » est la première règle énoncée par le transactionnaliste « Claude Steiner » sur l’éducation des enfants.
Les pouvoirs publics doivent en faire dix fois plus pour assister les jeunes parents.
En créant plus de soutiens, en repérant mieux les enfants en difficulté (dès la crèche et la maternelle), en sollicitant les parents à la dérive, en lançant de vastes campagnes de sensibilisation dans les médias.
Et, surtout, en donnant des cours de parentage en classe de Seconde.
A l’école élémentaire, on apprend bien aux enfants à se brosser les dents.
Parfois, on leur propose des campagnes de sensibilisation aux abus sexuels.
Dans les collèges, des gendarmes font des initiations sur la sécurité.
Dans ces conditions, pourquoi des psychologues n’interviendraient-ils pas dans les lycées pour inspirer les futurs parents ?

On n’atteindra jamais le risque zéro.
Mais ce serait tout à l’honneur de notre société « civilisée » de faire le maximum pour empêcher qu’un enfant mal élevé réduise à néant, en quelques secondes, le long investissement de milliers de pères et de mères. L’école (primaire + secondaire) est le lieu idéal pour ce noble chantier.
Et tant pis si nos enfants en savent un peu moins sur les compléments d’objet indirects ou le Mont Gerbier de Jonc.

Je vous signale en passant que contrer la toute-puissance naturelle des enfants en bas âge permettrait d’éviter une foule d’autres nuisances une fois qu’ils sont parvenus à l’âge adulte.
Car le sentiment de toute-puissance fait des dégâts considérables dans tous les domaines.

En attendant que notre société s’attaque sérieusement aux racines des incivilités les plus dramatiques, je continue à espérer que ma famille passe miraculeusement entre les gouttes et vous adresse, Monsieur le Ministre, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Yves Lavandier

http://ripostelaique.com  du n° 334, le 21/12/2013

Pauvre France Vidée De Son Sang !

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« Le Grand Remplacement »… d’un peuple par l’immigration !

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photo de classe en 1965

Le Grand Remplacement, fondée sur l’observation de l’évolution sociale et culturelle en France.
Cette théorie, est un livre écrit par « Renaud Camus », il l’avait déjà abordée dans l’ »Abécédaire De L’In-nocence » et la développe considérablement à travers trois allocutions intitulées « Le Grand Remplacement », « La gauche socialiste, instrument du Grand Remplacement » et « Que peut être une pensée libre aujourd’hui ? », réunies avec un entretien donné au « Nouvel Observateur » en septembre 2011 dans un ouvrage publié par « les éditions David Reinharc ».

Au journal qui demandait à « Renaud Camus » de développer cette idée de « Grand Remplacement », il répondait :

« - Oh, c’est très simple : vous avez un peuple et presque d’un seul coup, en une génération, vous avez à sa place un ou plusieurs autres peuples.
C’est la mise en application dans la réalité de ce qui chez le juif « Berthold Brecht » qui voulait « 
changer de peuple »  en Allemagne.
Le Grand Remplacement, le changement de peuple, que rend seule possible la Grande Déculturation, est le phénomène le plus considérable de l’histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. »

Pour dissiper immédiatement tout malentendu sur les propos de « Renaud Camus », il faut encore citer ce passage d’une interview donnée au magazine « Causeur » le 20 juillet 2010 :
«  Toutes lespopulations sont inassimilables.
Il en va de l’acculturation et de l’assimilation comme de l’éducation :
Elles ne peuvent pas faire l’économie de l’
individu.
Ce sont des hommes et des femmes et des enfants qui peuvent être assimilés au sein d’un peuple, pas despeuples, surtout quand ces peuples ont une forte réalité, une culture, une civilisation, une langue, une religion, une puissance en dehors de la nation censée les assimiler.
Pourquoi se renonceraient-ils ?
Deux éléments créent des Français et peuvent en créer encore :
l’héritage (la naissance, l’ethnie, la race, les ancêtres, l’appartenance héréditaire) et le désir (la volonté, l’élection particulière, l’amour d’une culture, d’une civilisation, d’une langue, d’une littérature, des mœurs, des paysages).
 »

http://www.photo-de-classe.com/photos-de-classe/photodeclasse_287623/photo-de-classe-1973-ECOLE+FRANCOIS+MITTERRAND.jpg

photo de classe en 1973

Il ne faut pas se voiler la face, et « Renaud Camus » l’aborde d’ailleurs très sereinement, le remplacement de population qui pose problème est principalement celui des peuples d’Afrique et du Maghreb.
Tout d’abord parce qu’ils s’installent en tant que peuples et qu’aucune civilisation ne peut en assimiler une autre, à plus forte raison quand cette celle-ci a une identité forte.
Ensuite parce que cette identité forte, pour prendre la civilisation arabe « qui a connu des moments merveilleusement brillants, qui a atteint de hauts accomplissements, et produit de grandes œuvres, dans le domaine de l’architecture, de la poésie, de l’art du récit, de la mystique, de la musique », est étroitement liée à l’islam « une religion très dynamique, très aimée de ses fidèles, très naturellement et comme invinciblement portée à la conquête. »

L’islam, contrairement à la religion chrétienne qui a su s’en départir voici bien longtemps, est une religion dont l’emprise sur la politique est inéluctable.
La Tunisie, l’Égypte, la Syrie et même la Turquie en sont de récents exemples.
On peut chasser les dictateurs du pouvoir, on n’en chassera pas l’emprise religieuse.

Il n’est donc pas question pour « Renaud Camus » de stigmatiser, selon une expression consacrée, des individus mais de faire remarquer que lorsque différentes populations prennent la place de celle qui vivait dans ses frontières depuis des siècles, il s’agit d’un remplacement et qu’en tant que tel, il n’est pas une richesse mais un poids, un problème auquel il faut faire face.
Or seul aujourd’hui le discours antiracististe comme il l’appelle, cette « doxa politico-médiatique » qui nous explique ce que nous devons penser et dire, empêche ceux qui ont la parole de l’affirmer.

Depuis quelque temps, selon « Renaud Camus », une sorte de révisionnisme historique cherche à forger des mythes selon lesquels la France aurait été sauvée en 14-18 puis en 39-45 par ces peuples qu’elle avait colonisés, selon lesquels les étrangers auraient fait de l’art français ce qu’il a été au XXe siècle. Beaucoup d’artistes étrangers ont en effet trouvé en Paris une terre d’accueil au début du siècle dernier et ont contribué à son effervescence culturelle.
Les régiments d’Afrique et du Maghreb ont contribué aux victoires alliées lors des deux guerres mondiales mais lorsqu’une grande partie de la vérité historique est occultée au profit d’un message simpliste, on appelle cela une idéologie, dangereuse à ce titre, même si on cherche à la faire passer pour une morale.

http://fr.novopress.info/wp-content/uploads/2011/09/immigres-ecole.jpg

classe d’école _en 2012 avec un ministre ultra immigrationniste

«  Ces leçons n’en font qu’une, au demeurant, l’idéologie s’étant substituée à la morale, l’ayant remplacée là-encore :

c’est une autre forme du « remplacisme» .»

Passé le constat d’observation, reste la question la plus intéressante :
Comment ce Grand Remplacement est-il rendu possible ?

Comment la France a-t-elle pu en quelques décennies accepter sans réaction ce « cheminement hagard vers les poubelles de l’histoire ? »
La culpabilité face à son passé ne semble pas une raison suffisante.
Le repentir face aux anciens colonisés, aux atrocités révélées, à l’abandon des harkis mais aussi à la perte d’amour-propre révélée par la collaboration de l’État français avec le régime nazi pendant la guerre, toutes ces réponses sont un facteur important mais pas unique fait remarquer « Renaud Camus ».
Car d’autres peuples européens tels que la Grande-Bretagne qui n’a connu que la résistance et le combat contre le nazisme, la Suisse, la Suède ou le Danemark qui n’ont jamais colonisé l’Afrique, sont confrontés au même remplacement de population, qu’ils subissent aussi passivement que les Français.
Ce phénomène s’accompagne selon lui du grand mouvement de Déculturation institué depuis plusieurs décennies dans les pays occidentaux.
A ce titre, l’éducation et la culture ont un rôle essentiel à jouer pour contrebalancer ce phénomène car :
Que peut encore être un peuple qui ne connaît plus son histoire, ou qui la méprise, qui ne maîtrise plus sa langue et ne peut plus lire ses grands auteurs, qui n’a que de très vagues notions de son histoire de l’art ?
Un peuple sans mémoire est inévitablement appelé à être remplacé par d’autres qui, eux, ont une fière et profonde connaissance des leurs.
La nature est ainsi faite qu’elle ne supporte pas le vide, or le temps de cerveau disponiblede nos chers compatriotes semble une béance sans fond que remplissent a volo les idéologues de la consommation pour qui peu importe l’humain, l’individu, puisque compte avant tout la masse qui ingurgitera ses denrées éphémères.

Une fois de plus, nous prenons conscience que traiter les individus en simples consommateurs, c’est-à-dire en réceptacles et non en sujets pensants et agissants nous mène très sûrement vers la fin d’une des plus brillantes civilisations qui fut : la civilisation européenne.
Les cyniques du genre de « Jacques Attali » diront qu’il suffit d’attendre que les peuples qui s’installent en France soient aussi déculturés et décérébrés que nous le sommes à présent mais rien n’est moins sûr.
Eux ont encore foi en leur force.

A lire :
Renaud Camus, « Le Grand Remplacement »,   »éditions David Reinharc ». 

http://france.eternelle.over-blog.com  du 02/06/2013

Qui Est Notre Gardienne Des Sots ?

Qui Est Notre Gardienne Des Sots ? dans LECTURE autocollanttaubira11-e1384649617842

Un pot-pourri  de trahisons…risque sévère d’écoeurement !

http://www.resistancerepublicaine.eu/2012/medias-epuration-stalinienne-ca-commence/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2012/premiere-bavure-de-taubira-les-recidivistes-de-16-a-18-ans-consideres-comme-de-tendres-agneaux/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2012/pour-taubira-ils-devraient-embrasser-sur-la-bouche-les-assassins-de-leur-enfant/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2012/la-prison-cest-comme-le-redoublement-ca-sert-a-rien/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2012/taubira-fait-tout-pour-que-les-violeurs-dangereux-se-promenent-en-liberte/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2012/celui-qui-sattaquera-a-lislam-perira-par-taubira-marine-le-pen-menacee/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2012/rappel-pour-obama-comme-pour-taubira-la-charia-cest-obligatoire-et-cest-demain/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/lindependantiste-guyanaise-taubira-est-garde-des-sceaux-bravo-hollande-par-beate/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/taubira-veut-naturaliser-les-bebes-nes-de-meres-porteuses-a-letranger/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/justice-adaptons-les-peines-au-delinquant/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/suppression-de-la-prison-lexemple-anglais-est-plus-que-dissuasif-mais-taubira-nen-a-cure/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/lettre-ouverte-a-christiane-taubira-ministre-de-la-justice-par-rene-streit/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/taubira-hollande-commemorent-la-fin-de-lesclavage-pendant-que-des-musulmans-assassinent-leurs-esclaves/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/le-nouvel-obs-en-appelle-a-taubira-afin-de-faire-taire-robert-menard-et-christine-tasin/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/non-aux-projets-fous-de-christiane-taubira-par-laurence-havel-de-linstitut-de-la-justice/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/de-linacceptable-banane-tendue-a-cette-garce-de-taubira/

http://www.resistancerepublicaine.eu/2013/machiavel-etait-un-amateur-a-cote-de-taubira-par-tarick-dali/

 

http://www.resistancerepublicaine.eu  du 16/11/2013

 

Autopsie D’une Illusion Caractérisée.

Autopsie D'une Illusion Caractérisée. dans LECTURE ouverture-desprit-e1381418269663

« Islamisme, quand l’occident creuse sa tombe »

« Hamid Zanaz », journaliste indépendant d’origine algérienne, continue à nous gratifier d’ouvrages sur l’islam qui ont le mérite de ne pas tourner autour du pot.
Après nous avoir proposé, il y a un an, « Islamisme, vrai visage de l’islam », il nous propose son dernier livre, intitulé « Islamisme, comment l’occident creuse sa tombe ».

L’originalité de cet essai de 90 pages est qu’il donne la parole à quatorze auteurs, français, européens ou américains, qui, avec des limites pour certains, ont pris conscience du péril mortel qui guette l’occident.
Hamid Zanaz a regroupé dans ces témoignages des personnes aussi différentes que « Nadia Geerts », surnommée la « Caroline Fourest belge », et notre amie « Anne Zelensky », présidente de la « Ligue du Droit des Femmes » et rédactrice de « Riposte Laïque ».
On se souvient que la première et unique rencontre entre ces deux femmes, lors de l’émission « La Ligne Jaune » avait tourné au vinaigre.
Professeur de philosophie, cette militante prétend combattre l’islam en faisant la séparation avec l’islamisme, et surtout refuse de voir que l’immigration massive de son pays est une arme pour mieux l’islamiser.
Sa manière bisounours de minimiser et de relativiser un ensemble de questions est relevée par l’auteur.
On retrouve également « Jocelyn Bézecourt », animateur du site « Athéisme », qui, de manière fort pertinente, s’inquiète de l’amalgame entre le racisme et la critique des religions.
« Djamila Benhabib », auteur de « Ma vie à contre-coran », se dit obsédée par la liberté, l’égalité et la justice, qui ne pourront s’exercer que par une rupture avec le courant totalitaire de l’islam.
Elle insiste sur la nécessaire évolution des rapports hommes-femmes dans l’islam… ce qui – c’est moi qui le dis - signifierait que l’islam ne serait plus l’islam !
« Joachim Véliocas », animateur du fort utile site « L’Observatoire de l’islamisation », et auteur du livre « Ces maires qui courtisent l’islamisme », nous explique fort bien le rôle de la commission européenne dans l’immigration et l’islamisation du pays.
« Mireille Vallette », féministe suisse et femme de gauche, auteur de « Islamophobie ou légitime défiance », évoque la servitude volontaire des femmes musulmanes qui, même nées en Europe, portent ce voile symbole d’oppression des femmes.
La magnifique « Wafa Sultan », de manière fort pertinente, démontre que l’islam est une religion, et un état en même temps.
Elle affirme très fortement que les vrais musulmans sont d’abord musulmans avant d’être des citoyens de leur pays d’accueil, et masquent leurs véritables intentions pour mieux endormir les populations.
« Michèle Vianès », présidente de « Regards de Femmes », et intervenante aux « Assises internationale sur l’Islamisation » de nos pays, démontre la réalité du communautarisme en Europe, et se livre à une vibrante défense de la laïcité et de la République.
« Aldo Mungo », de nationalité belge, autre intervenant aux « Assises de Charenton », contrairement à « Nadia Geerts », pointe du doigt le rôle de l’immigration dans l’islamisation de son pays, et estime que la Belgique n’a pas à accueillir des nouveaux venus qui viennent pour combattre ses valeurs.
Notre amie « Anne Zelensky » rappelle son opposition de toujours à l’islam, notamment à cause de sa vision de la femme.
Elle déplore, dans les milieux féministes, se retrouver bien seule, en France, à combattre le voile.
« Sami Aldeeb », chrétien arabe d’origine palestinienne et de nationalité suisse, explique que dans le pays où il vit depuis 40 ans, la population musulmane a doublé à chaque décennie.
Fort de son nombre, elle multiplie les revendications croissantes, et suscite une réaction de plus en plus vive de la population du pays d’accueil.

« Hamid Zanaz » interviewe également « Mohahed al Bosifi », écrivain libyen néerlandais, « Hamed Abdessamad », chercheur et romancier égyptien vivant en Allemagne, « Mohamed Moksidi », poète et écrivain greco-marocain, aujourd’hui installé en Suisse et « Louise Mailloux », militante canadienne athée, féministe et laïque.

C’est un plaisir de lire toutes ces contributions, qui complètent fort bien le tableau dressé par les vingt-cinq intervenants des « Assises de Charenton ».
« Riposte Laïque » a côtoyé une grande partie des contributeurs, depuis sa création, en 2007.
Nous suivons toujours avec intérêt toute action ou tout écrit des uns et des autres, même ceux qui ont choisi de s’éloigner de nous.
En effet, fidèles à notre ligne de rassemblement des patriotes, nous considérons que ce qui nous rassemble, face au péril mortel qui nous guette, est bien plus important que ce qui peut, ponctuellement, nous diviser.

Quand on lit un tel ouvrage, et les autres contributions d’ »Hamid Zanaz », on enrage de constater que ce journaliste, au langage très proche de celui de notre site et de « Pascal Hilout », n’est jamais invité sur les plateaux de télévision, qui préfèrent faire venir les enfumeurs habituels.
A défaut de médias qui valorisent « Hamid Zanaz » comme il le mérite, utilisons nos sites de ré-information pour le faire mieux connaître, encourager les associations résistantes à l’inviter et à faire connaître ses travaux et ses livres.
Cela s’appelle la solidarité militante.

Pierre Cassen

http://ripostelaique.com  du 10/10/2013

 

Mais nos chaînes ne l’inviteront pas, à moins que ce soit pour le descendre en flammes sur les points qui ne concordent pas avec le programme de l’oligarchie !
Il est exact que « les élites » de l’Occident creusent la tombe de toute sa population, de sa culture, de ses valeurs…nous n’avons pas attendu que ce monsieur vienne nous le dire.
C’est très courageux de résider en France, à l’abri depuis vingt ans, de souligner « en français » nos défaillances face à la déferlante de ces immigrés musulmans, mais pourquoi ne fait-il pas plutôt état de ce qui peut se dire dans les mosquées et les associations ou se faire dans notre pays à l’encontre d’un peuple « trop » hospitalier ?
Et je ne parle que de la France puisqu’il s’est réfugié chez nous !
Très malin de réunir cette brochette, cela lui permet de prendre, en quelque sorte, « la température »…reste à savoir pour qui ?

 

La Chute Du Monde Islamique (Début).

 La Chute Du Monde Islamique   (Début). dans LECTURE logo-e1380733597312.Al Hayat.

Un universitaire égyptien prédit la ruine du monde musulman.

La chaîne satellitaire « Al Hayat « a réalisé une ‘interview’ avec « Hamed Abd el Samad », universitaire et écrivain égypto-allemand, auteur du livre « La chute du monde islamique ».
L’entretien a été conduit en langue arabe par « Rachid », l’animateur de l’émission « Question audacieuse », ex-musulman marocain, converti au christianisme.
Il s’agit d’une interview en profondeur d’une durée de 90 minutes.
« Hélios d’Alexandrie » l’a traduite pour le bénéfice des lecteurs de « Poste de veille ».

« Hamed Abd el Samad » est la cible d’une « fatwa de mort » émise par un religieux égyptien.
Rachid :
Je suis heureux que vous ayez accepté l’invitation du programme « Question audacieuse » malgré les problèmes que cet entretien pourrait vous causer avec nos frères du monde musulman.
Qu’est-ce qui vous a convaincu d’apparaître sur un canal télévisé qui promeut le christianisme, alors que vous n’êtes pas chrétien et que vous ne professez aucune religion ?
Hamed Abd el Samad :
Je n’ai aucun problème à échanger avec tout être humain sauf certaines exceptions :
Ceux qui tuent, ceux qui incitent au meurtre et ceux qui font preuve de racisme.
Je parle avec toutes sortes de gens, dès lors qu’il s’agit pour moi d’exposer mes idées et que mon interlocuteur accepte de répliquer avec les siennes.
Comme vous l’avez précisé je ne suis pas chrétien, je suis même critique à l’égard du christianisme et de la pensée religieuse, mais je n’éprouve aucune gêne à discuter avec toute personne qu’elle soit croyante ou non, tant qu’elle ne cherche pas à m’imposer ses idées.
Je suis d’avis qu’il est préférable de discuter en privilégiant la raison, je prends un exemple :
Peu importe pour moi ce que « Mahomet » a dit ou ce qui a été écrit dans le coran, ce qui m’intéresse avant tout c’est ce que le musulman d’aujourd’hui fait avec ces paroles et de quelle façon il les intègre dans sa vie.
Comment il les met en pratique, s’il cherche à me les imposer, à me forcer d’y croire, et si je n’y crois pas à me traiter de mécréant (« kafir ») et s’il les utilise pour me châtier…
Rachid :
Vous n’aviez pas peur d’apparaître sur le Canal « Al Hayat » et que cela vous cause des problèmes ?
Hamed Abd el Samad :
Je reconnais avoir suffisamment de problèmes, comme on dit couramment en Égypte :
« La morgue est pleine, cessez de tuer ! »
Rachid: (rire)
Il semble que nous en rajoutons !
Mais venons-en au Professeur « Hamed Abd el Samad ».
Je suis au courant que vous n’aimez pas parler de vous-même, ni vous mettre de l’avant, mais si je vous posais cette question :
« Vous êtes égyptien de naissance et avez grandi en Égypte ?
Hamed Abd el Samad :
Je suis né en Égypte en 1972 dans un village du gouvernorat de « Guizèh ».
J’ai étudié l’anglais et le français au Caire à la faculté des langues.
Je suis parti par la suite pour l’Allemagne dans le but d’étudier les sciences politiques et les sciences islamiques.
Après mes études j’ai enseigné à la section des études islamiques.
J’ai également enseigné l’Histoire à l’Université de Munich.
Actuellement je suis écrivain indépendant, auteur de livres et d’articles dans la presse arabe et allemande, le sujet principal de mes écrits et des entretiens télévisés c’est le monde islamique contemporain.
Je traite du conflit de civilisation qui sévit entre les différents courants à l’intérieur du monde islamique.
Rachid :
Vous avez écrit votre roman « Adieu au Ciel », ensuite un livre qui a fait beaucoup de bruit dans les pays musulmans « La chute du monde islamique ».
Pouvez-vous nous donner un aperçu du roman et du livre, et comment vous est venue l’idée de les écrire ?
Hamed Abd el Samad :
Le roman est quasi autobiographique, il relate mon expérience de l’éloignement de l’Égypte et de la vie en Allemagne et au Japon.
J’y décris mon approche des religions, mon rejet du dogmatisme religieux, et les phases que traversent nombre de jeunes quand ils quittent leur pays :
Crise d’identité, recherche de son identité à travers la religion, l’abandon de la religion, l’impact de cet abandon, le retour subséquent à la religion.
Tous ces phénomènes, j’ai tenté de les analyser dans mon roman « Adieu au Ciel ».
C’est à travers l’écriture de ce roman que s’est cristallisée en moi l’idée de ne traiter d’un sujet donné, qu’à la condition de faire preuve d’honnêteté intellectuelle.
Le piège qui guette le penseur qui écrit sur des sujets islamiques est de les aborder sous l’influence de ses tendances et de ses idées personnelles.
Le roman m’a servi de « filtre », il m’a permis d’exposer sincèrement ce que je ressentais et où je me situais.
Cela m’a permis par la suite d’être objectif sur le plan académique et celui de la recherche.
Rachid :
Comment vous est venue l’idée du livre « La chute du monde islamique » ?
Hamed Abd el Samad :
Elle m’est venue en lisant un ouvrage intitulé « La chute de l’Occident » du philosophe allemand « Oswald Spengler ».
Il a prédit la chute de l’empire occidental due au vieillissement, à l’épuisement, à la dérive matérialiste et à son incapacité de s’adapter au changement.
J’ai examiné les symptômes que l’auteur attribuait à l’Occident et j’ai trouvé qu’elles s’appliquaient tout à fait à l’empire ou à la civilisation islamique.
Nous (musulmans) vivons en conflit avec la modernité, nous acceptons uniquement la moitié de la modernité, c’est à dire ses outils techniques : le téléphone portable, la télévision, l’internet…
Mais pas les idées qui sont derrière ces outils.
Je me souviens d’une histoire vécue, j’en ai d’ailleurs parlé dans mon livre :
J’avais invité un professeur de la faculté d’éducation du Caire, à un congrès sur les manuels scolaires.
Il est musulman observant.
A l’Hôtel où nous logions, il s’est permis de faire l’appel à la prière au lever du soleil comme s’il était un muezzin à la mosquée !
J’ai été comme foudroyé quand je l’ai entendu lancer l’appel dans le couloir de l’Hôtel, je lui ai dit que ce n’était pas convenable d’agir ainsi, à un moment où les clients de l’Hôtel dormaient.
Il m’a rétorqué que c’était son droit et sa liberté religieuse !
Le soir qui a suivi cet incident, alors que nous étions pour dîner avec des non-musulmans, il a remarqué que ces derniers buvaient de l’alcool.
Il a alors piqué une colère et a fait mine de quitter la table, pour finir il les a obligé à cesser de boire durant le repas.
Le lendemain il a voulu acheter un « I-POD » pour écouter le coran, il m’a consulté sur le type d’appareil à acquérir.
J’ai alors pris le « I-POD » dans les mains et je lui ai dit :
« Monsieur le « Sheikh », sais-tu, ce « I-POD » d’où il vient ?
Il m’a répliqué: « de quel endroit ? »
Je lui ai répondu : « De cinq cents ans de liberté, cinq cents ans de liberté de pensée et de liberté de croyance.
Celui qui veut boire est libre de boire, celui qui veut faire quelque chose est libre de la faire.
C’est cette liberté de pensée, cette liberté de recherche, c’est d’elle que vient cet appareil !
La modernité ce n’est pas l’appareil tout seul, mais aussi tout ce qui a précédé son invention, la liberté de pensée et de croyance, chaque personne est libre de croire ou non et personne ne cherche à contrôler la croyance d’autrui. Chaque personne a ses idées et son style de vie, tout est permis dans le cadre de l’expression de l’opinion.
Si nous ne reconnaissons pas cette vérité il n’y a pas de possibilité de progrès. »
Et moi je vois que ce point précis a une bonne part dans la crise où se trouve plongé le monde islamique : choisir de ne considérer que la moitié de la modernité, la moitié matérielle et refuser la moitié liée à la pensée.
Rachid :
Comme s’il s’agissait de savourer un fruit tout en détestant l’arbre qui le produit.
C’est la civilisation occidentale dans tous ses aspects qui a permis ces réalisations techniques.
Hamed Abd el Samad :
Je vous apporte un autre exemple :
Un « Sheikh » salafiste se fait traiter en Allemagne.
Un avion fabriqué en occident assure son transport, il porte une montre fabriquée en Suisse, des médecins allemands prennent soin de lui, tous les instruments médicaux qui servent à son traitement et tous les médicaments qui lui sont prescrits sont produits en occident.
Mais en bout de ligne, il vous dira :
« Ce sont des mécréants, Allah nous les a donnés comme esclaves pour notre service! »
Ce regard et ce comportement suprématistes nous aveuglent et nous empêchent de tirer profit des connaissances et du progrès que les occidentaux ont acquis.
La civilisation c’est la capacité des gens à assimiler le nouveau, c’est aussi la possibilité que certaines choses qui relèvent du bon sens soient admises sans que l’on ait besoin de les inscrire dans des lois ou dans les constitutions, comme le respect des croyances.
Ce à quoi vous croyez et ce à quoi je crois, c’est l’affaire de personne, la couleur de votre peau, vos origines…
Vous êtes un être humain, je le suis tout autant, c’est sur cette base que nous établissons nos relations.
Rachid :
Et ces éléments qui relèvent du bon sens devraient être admis sans difficulté.
J’aimerais à présent que l’on entre dans les profondeurs de votre livre et citer certains passages pour en discuter. Mais auparavant je veux aborder le sujet des « fatwas meurtrières lancées contre vous, par des religieux semblables à celui dont vous venez de nous parler, ou tels que le désormais célèbre « Abou Ishaq el Houeini ».
Pourriez-vous nous faire part de votre expérience avec les religieux suite à la publication de votre livre et suite aux conférences et interviews que vous avez donnés par la suite ?
Hamed Abd el Samad :
J’ai été invité par un mouvement égyptien prônant la laïcité à donner une conférence.
Ce mouvement qui porte le nom « Elmaniyoun »  (laïcs) regroupe des jeunes qui réclament de séparer la religion de la politique.
Il existe une profonde incompréhension dans le monde arabe au sujet de la laïcité.
Je suis d’avis qu’elle constitue une véritable « miséricorde » pour les religions, elle leur permet d’être protégées dans leur cadre spirituel.
La laïcité ne s’immisce pas dans les convictions des gens, elle empêche de mêler la politique à la religion, et par le fait même elle protège, et la politique et la religion.
Nous vivons dans les sociétés pluriconfessionnelles et multiethniques, tant en occident que dans le monde arabe.
Si chacun insiste pour que sa religion encadre la société et devienne la source principale de la législation, il ne sera pas possible d’éviter la guerre civile.
Si vous cherchez les lieux où les différentes religions cohabitent en paix, vous les trouverez en occident.
Chrétiens, musulmans, juifs et athées jouissent des mêmes droits, et l’État, fort de sa neutralité, se tient à égale distance de toutes les croyances.
J’ai donc été invité à donner cette conférence au Caire.
Mais, de la même façon qu’il y a des personnes qui craignent de figurer dans vos émissions, il y a beaucoup de gens qui aiment mes idées, mais qui me font part de leur réticence à m’inviter à leurs émissions télévisées en direct.
Selon eux le public n’est pas encore prêt.
Cette idée que le public n’est pas prêt, je la récuse entièrement.
Le public ne forme pas un bloc monolithique, mais plusieurs blocs distincts ayant chacun sa disposition d’esprit et sa capacité à assimiler le message.
Certains acceptent des idées que d’autres rejetteront.
Le fait est que je ne prétends pas posséder la « Vérité », je réfléchis et je couche sur papier mes idées, c’est tout.
Je peux avoir raison comme je peux avoir tort, je désire simplement faire part de mes réflexions et que ceux qui ne sont pas d’accord avec moi me donnent la réplique.
Ma conférence avait pour sujet le fascisme religieux.
J’ai dressé un parallèle entre le mouvement fasciste des frères musulmans et celui de l’Allemagne nazie.
Je suis familier avec ces deux mouvements pour les avoir étudiés en profondeur.
J’ai examiné la façon dont ils ont évolué, et j’en suis venu à la conclusion que le fascisme islamique a des racines dans l’histoire de l’islam, autrement dit, il ne vient pas de nulle part.
J’ai également dit qu’il ne m’est pas possible de qualifier l’islam des origines de fasciste, parce que le fascisme est un phénomène très récent.
De mon point de vue il n’est pas juste de qualifier le prophète et l’islam de fascistes compte tenu de l’éloignement dans le temps.
Rachid :
Il existe un fossé chronologique entre les deux.
Hamed Abd el Samad :
Exactement, et tous ceux qui jugent les actes que le Prophète a commis à Médine et à la Mecque par la lorgnette des droits de l’homme d’aujourd’hui, se trompent lourdement.
Notre conception des droits humains est le produit de connaissances et d’expériences qui n’existaient pas il y a quatorze siècles.
J’ai, par conséquent, formulé la proposition suivante :
Nous pouvons en arriver à une compréhension commune :
S’il n’est pas approprié de qualifier l’islam des origines de fasciste à cause de la distance chronologique qui le sépare de notre époque, en contrepartie il n’est pas approprié d’imposer la « charia » qui date du septième siècle aux musulmans d’aujourd’hui.

À mon avis c’est la meilleure formule pour assurer la coexistence :
Tu ne m’imposeras pas les règles anciennes de la « charia » et en retour je ne jugerai pas l’islam des origines avec les critères d’aujourd’hui.
Rachid :
Notre différend avec l’islam est justement cela, sa prétention que la « charia » est ce qu’il y a de mieux, qu’elle est valable pour tous les lieux et toutes les époques.
Ceci dit je me permets de différer d’opinion avec vous.
Les actes commis par le Prophète ne sont pas seulement contraires aux normes éthiques d’aujourd’hui, ils étaient également contraires aux normes reconnues de son temps, et nous pourrions en discuter longuement, mais il me suffit de dire que globalement je suis d’accord avec vous.
Hamed Abd el Samad :
C’est la notion d’absolu qui pose problème.
Moi je vois que l’islam est une religion qui a pris du retard, je veux dire que l’islam avait du retard au moment où il est apparu, il était en retard de six cents ans sur le christianisme.
Le christianisme a passé par de nombreuses étapes violentes, avant le mouvement des « Lumières » il a traversé des périodes sombres que les chrétiens eux-mêmes reconnaissent.
Tant que la religion domine l’État, la liberté et la démocratie sont impossibles.
Je suis d’avis que l’islam traverse actuellement son moyen-âge, un peu comme le christianisme aux 14e et 15e siècles.
Pour en revenir à ma conférence, j’ai comparé le nazisme au mouvement des « Frères musulmans » sur le chapitre des idées et des méthodes de gouvernement.
Leur propension à créer des divisions au sein de la société, le suprématisme religieux d’un côté et le suprématisme racial de l’autre, les chemises brunes nazies et les milices des « Frères musulmans », leurs modes opératoires, leur idéologie de l’exclusion etc.
Le fascisme exclut l’autre, rejette l’opinion contraire et liquide les opposants.
Les religieux ont réagi à mes propos, ils ont nié catégoriquement tout ce que j’ai dit.
Ils se sont arrêtés à ma conclusion à l’effet que le fascisme islamique a des racines qui plongent jusqu’à l’époque de « Mahomet », même si j’avais pris la peine de préciser qu’il n’est pas juste de qualifier « Mahomet » de fasciste.
Les religieux se sont déchainés contre moi :
« Nous ne sommes pas fascistes, ce n’est pas vrai et c’est pourquoi nous allons te tuer ! » 
Autrement dit ils ne sont pas fascistes, ils n’excluent personne, ils ne tuent personne, mais ils me tueront pour avoir exprimé mon point de vue !
Une vraie blague !
Plus d’un canal télévisé et plus d’un religieux se sont attaqués à moi.
« Mahmoud Chaabane » d’ »al Azhar », notre « frère » terroriste à la retraite « Assem Abd el Magued », et en dernier celui qui a ameuté les gens contre moi, le « Sheikh Abou Ishaq el Houeini ».
Il a déclaré la vendetta contre moi, une vendetta qui ne prendra pas fin tant que je vis.
Ils ont prétendu que j’ai insulté le Prophète, mais je ne l’ai pas mentionné dans ma conférence.
J’ai simplement dit qu’il existait des éléments de fascisme dans l’islam des origines dues à l’exclusion des non-croyants et de la destruction de leurs dieux lors de la conquête de la Mecque par les musulmans.
Rachid :
Vous n’avez pas mentionné spécifiquement le Prophète, l’allusion était indirecte.
Hamed Abd el Samad :
Peut-être, mais tout ce que j’ai dit est tiré de l’histoire officielle de l’islam et de la « Sira » de « Mahomet », je n’ai rien inventé.

À cet endroit, l’entretien est interrompu quelques minutes pour montrer des séquences d’un prêche-imprécation du « Sheikh Abou Ishaq el Houeini » contre « Hamed Abd el Samad ».
Le prêche s’achève par l’institution du devoir de venger « Mahomet », selon les termes mêmes du prêcheur, le feu de cette vengeance ne s’éteindra jamais.

Hamed Abd el Samad :
Pour moi l’important n’est pas de faire des rapprochements ni de coller des étiquettes.
C’est davantage ce qui est importé du septième siècle (« la charia »), qu’on me fixe autour du cou comme un carcan. C’est ce que je juge inacceptable et c’est ce à quoi  je dois m’opposer, même si je n’ai pas de sentiments négatifs à l’égard du Prophète et de son époque.
Rachid : Mais il est désormais permis de répandre votre sang;  à présent n’importe quel jeune salafiste a le droit de vous tuer s’il parvient à vous atteindre.
Hamed Abd el Samad :
Bien entendu, et ils ont affiché ma photo sur le Net avec la légende :
Amener mort.
A insulté le Prophète
.
Et plus bas,
« Hamed Abd el Samad », Le chien qui hurle,
Membre des infidèles laïcs, 
Et en bas de page, mon adresse détaillée au Caire et les points de repère pour s’y rendre.
Une activité intense a été déployée pour se saisir de moi et me tuer, c’est un vrai scandale, même certains de mes amis qui se disent guidés par la raison me reprochent d’avoir poussé un peu trop loin le bouchon.
Pour eux l’inacceptable n’est pas l’incitation à me tuer, mais bien les paroles que j’ai prononcées !

C’est cela que nous devons dénoncer et qui doit changer.
Rachid :
Il faut opérer un « shift. »
Hamed Abd el Samad :
Tout à fait, parce que le nœud de toute cette affaire ne se situe pas dans l’opinion que j’ai exprimée.
Il existe six milliards d’êtres humains sur terre qui ne sont pas musulmans et qui ne sont pas tenus de témoigner de la révérence ou même du respect à l’égard de Mahomet, du coran et des rites islamiques.
Il est bien plus simple que les musulmans apprennent à réagir avec calme face à la critique.
Rachid :
Il y a plein de livres qui critiquent et se moquent de Jésus-Christ et du christianisme et pourtant…
Hamed Abd el Samad :
Des livres, des pièces de théâtre et des films aussi.
Pour moi, je ne cherche pas à désacraliser quoi que ce soit, mais le sacré doit être personnel.
Ceux qui veulent généraliser leur vision de ce qui est sacré et l’imposer à tout le monde, ceux qui veulent interdire la critique du coran et du Prophète ne peuvent pas en sortir gagnants.
Cette logique n’est pas gagnante, parce qu’ils ne pourront pas lier les langues de six milliards de personnes, plus un quart de milliard de musulmans plutôt sceptiques.
Si leurs convictions sont vraiment profondes il leur sera plus facile de réagir calmement à la critique.
Mais là où le bât blesse et qui me paraît évident, est que plusieurs d’entre eux ne sont pas convaincus ou ont de sérieux doutes.
Cela n’empêche pas qu’après avoir perdu beaucoup sur le plan identitaire, il ne leur reste qu’une seule chose sur laquelle ils peuvent s’appuyer : la religion.
L’islam devient par conséquent une béquille pour le musulman :
Qu’il échappe la béquille et c’est l’effondrement
.
C’est triste à dire mais l’enseignement et l’éducation dans nos sociétés au cours des derniers siècles nous ont à peu près tout enlevé sauf les béquilles identitaires de la religion.
La réalité est telle que qui que ce soit qui approche de ces béquilles ne doit pas se surprendre de voir des foules qui se précipitent, tels des chiens enragés, à la défense de leur religion.
Est-ce qu’on défend sa religion par des pleurs et des cris, et son identité en tuant ?
Voilà ce à quoi je veux en venir, le temps est mûr pour lancer le débat :
Où se situe le problème, dans les paroles ou dans les menaces de mort ?
Rachid : Retour au livre « la chute du monde islamique, coup d’œil sur l’avenir d’une nation (« oumma ») à l’agonie. »
Ce livre a été publié d’abord en allemand en 2010…
Hamed Abd el Samad :
Il a été publié simultanément en allemand, en néerlandais et en arabe.
Rachid :
Il est disponible dans les librairies pour nos spectateurs qui voudraient le lire.
J’ai remarqué que vous l’avez dédié à « l’esprit » de « Hamed Nasr Abou Zeid ».
Quel est le secret qui se cache derrière cette dédicace?
Hamed Abd el Samad :
« Nasr Hamed Abou Zeid » était un ami, il fait partie de ceux qui ont exercé une grande influence sur moi.
Après sa fuite d’Égypte, il s’est réfugié en Hollande où il a poursuivi ses travaux.
Je l’ai invité à donner une conférence en Allemagne.
J’ai ainsi fait sa connaissance et me suis imprégné de sa pensée.
Il avait de grandes qualités morales et c’était un savant de haut niveau.
Il n’était pas compris de son vivant, cependant les jeunes commencent à présent à apprécier ses écrits.
Il était de ceux qui ont fait appel à la rationalité dans l’analyse des textes sacrés.
Il a été pénalisé à cause de cette approche et a reçu des menaces de mort, mais il a tenu bon.
Il est décédé pendant que je rédigeais le livre.
J’ai eu beaucoup de peine, nous avions échangé des e-mails à peine quelques jours avant sa mort.
Je le considère comme l’un de mes pères spirituels.
Rachid :
Dans votre préface…
Et à propos de cette préface qui m’a beaucoup plu, je tiens à souligner l’effort que vous avez déployé dans l’écriture de cet ouvrage.
C’est très bien écrit et c’est en même temps ambitieux et très courageux, si on tient compte de la complexité du sujet, de l’enchevêtrement des éléments qui le composent et de la nécessité de les condenser dans un nombre relativement restreint de pages.
Dans la préface, parlant de vous, vous avez écrit :
« Soudain cet étudiant égyptien, parti pour l’Allemagne à la recherche de la science et de la liberté, s’est transformé en soldat de la guerre des civilisations.
Mais le soldat se sentait impuissant, ne possédant pour seule arme que sa propension à se glorifier et à maudire les autres.
 » Ces expressions sont fortes et j’aimerais que vous les commentiez.
Hamed Abd el Samad :
Hélas c’est le genre de crise que traversent les étudiants musulmans qui vont en Europe compléter leurs études. L’étudiant type rêve à une certaine liberté, il rêve à l’occident et à ses lumières.
Rendu sur place, la religion et le type d’éducation religieuse qu’il a reçue, agissent sur lui comme un élastique qui se tend à mesure que notre étudiant cherche à prendre le large.
À un moment donné le mouvement s’inverse et l’élastique ramène brutalement l’étudiant à son point de départ, non sans lui causer de la douleur.
En ce qui me concerne j’ai vécu cette expérience et j’ai connu beaucoup de jeunes qui l’ont également vécue.
Il s’agit d’un conflit intérieur :
La liberté attire le jeune, mais les remords le ramènent à une pratique plus radicale de la religion.
Pour se défaire des remords il entreprend de maudire la société occidentale dans son ensemble ou du moins celle qu’il côtoie.
Il rejette sur les occidentaux la responsabilité de son conflit intérieur.
C’est ce qui m’est arrivé au début de mes études ici.
Cela m’a poussé à faire face à moi-même car je voyais bien qu’une telle réaction comportait une part non-négligeable d’hypocrisie.
Mais pour que l’étudiant musulman ne perde pas son identité, il se sent obligé de s’imaginer plus grand que dans la réalité.
C’est l’inflation de soi et de l’Histoire islamique, c’est l’occultation des défauts de la culture et des erreurs de l’Histoire islamiques.
Non content de se glorifier, il part à la chasse des erreurs et des défauts d’autrui.
Malheureusement cela fait perdre à plusieurs étudiants et chercheurs musulmans l’occasion d’acquérir la liberté d’esprit.
Ils se barricadent dans une prison mentale croyant défendre leur religion, leur identité ou leur appartenance.
Rachid :
D’où vient ce phénomène ?
Beaucoup de gens me racontent ce qui est arrivé à certains de leurs proches :
Un cousin connu pour sa simplicité et sa gentillesse, après s’être rendu en Europe est devenu extrémiste.
Un frère, habituellement doux et peu porté sur la religion, est devenu méconnaissable après avoir fréquenté la mosquée.
J’ai l’impression que ce phénomène ne dépend pas nécessairement de l’influence des mosquées, on ne subit pas une telle influence contre son gré.
Hamed Abd el Samad :
La société composée d’immigrants a une sensibilité à fleur de peau.
Quand je vivais en Égypte j’étais musulman et je ne sentais pas le besoin de le prouver ou de l’exhiber.
Quand on quitte son pays, la société dans laquelle on a choisi de vivre devient pour nous un miroir qui reflète notre image véritable.
Le miroir est cruel parce qu’on s’y voit tout nu, les défauts, les manquements et les erreurs nous sont ainsi dévoilés. La société d’accueil nous révèle les défauts et les manquements de notre civilisation, de notre culture et de notre façon de penser
.
Elle nous oblige à prendre un temps d’arrêt pour faire face à la réalité.
L’expérience est pénible et ceux qui sont capables de l’endurer ne sont pas légion.
Quoi faire pour éviter cette confrontation avec soi ?
Briser le miroir et cacher sa nudité avec tout ce qui nous tombe sous la main.

Autre point :
Les sociétés islamiques possèdent dans leur structure une forme de surveillance collective.
Nul ne peut s’adonner à un interdit, sans qu’un proche ou un voisin ne le surprenne en flagrant délit et sans qu’on lui impose un châtiment.
À l’étranger le musulman devient lui-même son propre surveillant, s’il transgresse un interdit, s’il goûte aux fruits défendus offerts par la société, sexe, alcool, divertissements etc…, il commence à se faire des reproches et à ressentir de la honte et du remord.
Ce remord est une souffrance qui exige un traitement.
C’est dans l’apprentissage de la liberté que se trouve le traitement le plus sain :
Comment parvenir à l’équilibre dans la vie sans se faire du tort et sans nuire aux autres.
L’autre solution consiste à régresser dans la religion à travers le fondamentalisme et la violence.
Ceux, et ils sont nombreux, qui fuient la mosquée et transgressent les interdits, y reviennent plus tard et deviennent plus extrémistes qu’au début.
Rachid :
Celui qui quitte son pays pour vivre en Europe, se trouve du coup comme sur un plancher instable.
Il se sent menacé dans son identité, sa planche de salut c’est l’identité religieuse à laquelle il s’agrippe de toutes ses forces, d’où l’idée de se laisser pousser la barbe et de changer sa tenue vestimentaire.
Hamed Abd el Samad :
C’est exactement ça la béquille dont j’ai tantôt parlé.
Par malheur l’éducation dans nos sociétés d’origine et dans les communautés d’immigrants, s’appuie sur les béquilles de la religion, tout autre support est jugé indésirable.
Quand le jeune musulman se frotte à la société occidentale, il a la surprise de rencontrer une langue, une culture, des relations homme-femme et des règles de jeu très différents des siens.
Soit qu’il s’ouvre l’esprit, s’adapte et s’intègre, soit qu’il retourne à son point de départ, c’est à dire à la béquille de la religion.
Non seulement il s’y appuie, mais il lève la béquille pour frapper les autres.
Je me figure le monde islamique comme une séquence de cinéma où l’on voit un infirme qui marche en s’appuyant sur ses béquilles.
Il a de la difficulté à avancer mais cela ne l’empêche pas de lever, tantôt une béquille et tantôt l’autre, pour frapper à droite et à gauche ceux qui ont le malheur de l’approcher, convaincu de son droit de contrôler l’humanité entière et de dominer le monde !
En vertu de quo i ?
Et d’où lui vient cette prétention alors qu’il est incapable de se tenir sur ses jambes ?
Se voir tel qu’il est, incapable de marcher constitue un pas en avant qui exige du courage, mais en est-il capable ?
Rachid :
Je cite un autre passage de votre préface :
« J’ai vu devant moi la civilisation islamique respirant difficilement, elle se tenait à la croisée des chemins sans savoir où son destin la conduira.
Le monde entier voit les signes de la maladie sur son visage, mais les musulmans continuent de se vanter et de faire des reproches à tout le monde sauf à eux-mêmes. »
Expliquez-moi ce passage.
Hamed Abd el Samad :
La civilisation islamique a perdu plusieurs occasions de se réconcilier avec la modernité et avec le monde contemporain.
Cette réconciliation ne sera possible qu’à la condition que nous admettions notre faiblesse, que nous reconnaissions notre échec et que nous acceptions d’apprendre des autres.
Il est vrai qu’il fut un temps dans l’histoire de l’islam, où la civilisation arabe, mélangée à la civilisation perse, a donné naissance à des foyers de civilisation au Caire, à Damas, à Bagdad, en Andalousie.
Mais c’est parce qu’elle a été capable d’absorber les connaissances venues d’ailleurs.
Elle a su tirer profit des chrétiens syriaques qui ont traduit les ouvrages grecs, du savoir des juifs, de la culture byzantine et de l’expertise des perses dans le domaine de l’administration publique.
Les arabes ont réussi à absorber tous ces éléments.
La civilisation vit et progresse quand ses fenêtres et ses portes restent ouvertes, afin de laisser entrer l’air frais qui vient des autres civilisations.
La civilisation vieillit et devient invalide quand elle s’active à boucher ses ouvertures, à murer ses fenêtres et ses portes par peur des étrangers, ce faisant elle se prive de lumière et d’air frais.
La problématique de la civilisation islamique à notre époque, c’est exactement cela.
Elle voit dans les fenêtres un danger, le danger de l’ennemi occidental et de son influence sur notre identité.
Cette peur de l’occident est proprement hystérique.
Rachid :
Mais il est difficile à notre époque de boucher les ouvertures : Internet, canaux satellitaires…
Les fenêtres ne manquent pas.
Hamed Abd el Samad :
Vous avez raison, mais nous sommes en présence d’une civilisation qui respire artificiellement depuis longtemps.
Ce que nous appelons l’islam politique est né du fantasme qu’un jour nous parviendrons à dominer le monde en maîtres.
L’islam politique respire artificiellement grâce à deux facteurs : l’argent du pétrole et la haine de l’occident.
Mais il n’a aucun projet pour rendre la civilisation islamique féconde
.
Rachid :
Pouvez-vous nous éclairer davantage sur ce que vous venez de dire au sujet de l’islam politique ?
Hamed Abd el Samad :
En 1924, le califat islamique a cessé d’exister.
La même année le « Mouvement Islamique » est né en Inde, avec à sa tête « Abou el Aala el Mawdoudi ».
Quatre ans plus tard, c’était au tour de « Hassan el Banna » de mettre sur pied la confrérie des « Frères Musulmans ».
Ces deux entités ont été à la base de l’islam politique.
La pensée de « Mawdoudi » s’est développée en Inde et au Pakistan, elle a produit les talibans.
L’idéologie des « frères musulmans » s’est développée en Égypte et dans les pays arabes et elle a engendré les mouvements « jihadistes »qui sévissent sous le parapluie « d’al Qaeda ».
Ces deux organisations, celle de « Mawdoudi » et celle des « frères musulmans » ont opéré leur jonction en Afghanistan grâce à l’argent du pétrole.
Telle est l’évolution de l’islam politique depuis sa naissance, il s’est établi en réaction à la défaite et à l’effondrement de l’empire ottoman.
Durant cette période, les nations islamiques se sont trouvées face à deux choix, ou d’entreprendre d’édifier des états modernes, à l’exemple des autres nations, ou bien se lamenter sur les ruines et croire au retour prochain du califat !
Mais à bien y penser qu’avons-nous récolté du califat ?
N’avons-nous pas assisté son échec et à sa décadence ?
N’était-il pas dépassé par la réalité et par les évènements ?
Rachid :
Le califat était ouvertement détesté en dernier, mais ça n’empêche pas les islamistes de chanter ses louanges et de vouloir le ressusciter.
Ils devraient pourtant lire ce que ses contemporains ont écrit sur lui !
Hamed Abd el Samad :
Ils refusent de reconnaître que le système adopté et mis en application par les états modernes d’occident, est celui qui convient le mieux.
C’est le système démocratique réclamé par tous.
Le fait est que nous ne voulons pas admettre que ce système vient de l’Étranger.
Rachid :
Comment voyez-vous l’argent du pétrole ?
Croyez-vous qu’il fait partie du problème ou de la solution ?
La haine de l’occident de toute évidence pose problème, mais qu’en est-il de l’argent du pétrole ?
Hamed Abd el Samad :
Dans nos sociétés, particulièrement dans la société égyptienne que je connais bien, du temps où j’étais enfant, ma grand-mère était musulmane pratiquante, nos voisins étaient musulmans pratiquants, nous avions aussi des voisins coptes.
Nos relations étaient très chaleureuses, nous n’avions pas de différends, la religion n’était pas politisée.
La religion se résumait à la piété populaire sans composante politique, la haine et le fanatisme n’étaient pas concevables.
Chacun adorait son Dieu à sa façon et tout allait bien.
Par la suite nous avons vécu le retour de deux générations de gens venant de l’Arabie Saoudite.
La première, celle des « frères musulmans », ceux qui ont été réprimés du temps de « Nasser » et qui étaient partis en Arabie Saoudite pour y gagner leur vie comme enseignants et ingénieurs.
La seconde est celle des travailleurs égyptiens partis en Arabie Saoudite pour améliorer leur condition économique en occupant un emploi rémunérateur.
Ces gens ont ramené avec eux l’idéologie « wahhabite » qui repose sur le concept de la purification de la religion.
La purifier de quoi si ce n’est des éléments de piété populaire tels que se recueillir et prier devant les mausolées des saints musulmans.
Ils se sont d’ailleurs attelés à détruire ces mausolées et à accuser les gens du peuple de pratiquer l’idolâtrie.
Cette idée de purification s’est propagée dans le champ de l’éducation.
Les enseignants de retour d’Arabie ont réintégré les écoles en Égypte, d’autres sont allés enseigner dans les pays arabes.
Tous se sont fait un devoir d’inculquer aux élèves l’idéologie « wahhabite » de l’exclusion.
Cette idéologie distingue les « vrais musulmans » et en fait une sorte d’élite peu nombreuse au sein du milliard et demi de « prétendus musulmans », lesquels peuvent être vus comme des « Kouffars » (infidèles).
Elle conduit à diviser la société entre croyants et infidèles et va jusqu’à prévoir et prescrire le châtiment des infidèles.
Les adeptes de cette idéologie s’arrogent le droit de traiter d’apostats tous ceux qui ont une conception de la religion qui diffère de la leur
.
Cette idéologie a envahi le champ de l’éducation, non seulement en Égypte et dans les pays arabes, mais dans des pays comme la Malaisie et l’Indonésie, dont nous étions heureux de dire qu’ils avaient un pied dans la modernité.
Les systèmes éducatifs de ces pays ont été pénétrés par l’idéologie « wahhabite » grâce à l’argent du pétrole, que je décris dans mon livre comme une calamité pour le monde arabo-musulman.

C’est ce qui m’a amené à prédire la chute du monde islamique.

http://www.postedeveille.ca   du  19/09/2013

Jacques Vergès Aura Souvent Surpris.

Jacques Vergès Aura Souvent Surpris. dans LECTURE verges-e1376933791977

 

Quelques lignes tirées du « Salaud Lumineux ».

Je suis très respectueux des cultures et des nations.

Je considère que la culture est quelque chose de très profond, les nations également.

Je pense que les frontières ne sont pas seulement des frontières matérielles.

Ce sont des frontières spirituelles et des frontières historiques, avec tout ce que l’histoire a de poids.

Je pense que l’humanité est riche de toutes ces différences-là.

Respectueux de ces différences, je considère aussi qu’il peut y avoir des influences réciproques, mais que ces influences ne sont jamais l’objet d’une décision bureaucratique, ni d’un défilé d’État organisé par « Jean-Paul Goude ».

Ces influences se font à travers l’histoire, à travers les événements et il n’y a pas de greffes tout à fait gratuites.

On ne peut pas mélanger les cultures comme on mélange des liquides.

C’est un signe d’irrespect envers ces cultures.

Elles peuvent s’influencer mais par leur propre mouvement, par le lent mouvement de l’histoire, non par les décisions d’une bande de Pieds-Nickelés comme ceux qui gouvernent la France aujourd’hui.

Je suis un métis, cela m’a posé des problèmes, mais je sais aussi que toute société humaine est endogamique.

Toute société tend à se défendre, à éviter le mélange.

Je suis très heureux que mon père et ma mère aient passés outre cette attitude.

Donc je ne suis pas contre le métissage.

Je suis contre le métissage sur ordre.

Je n’aime pas être commandé.

Jacques Vergès

Les Enfants De France Sont En Colère

Les Enfants De France Sont En Colère dans LECTURE bouvard-e1376592299867

Philippe Bouvard se fâche …avec esprit…!

Il  écrit  à  François  Hollande,  Président  Normal  de  la  République.

Monsieur Hollande, l’élection démocratique a fait de vous un président.
Elle vous a donné des droits, certes, mais pas « TOUS » les droits.

Elle vous a surtout donné des devoirs :
garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre nation.

En aucun cas, elle ne fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.

Alors, de quel droit ?

De quel droit faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Elysée ?
L’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Il appartient aux Français qui vous l’ont prêté pour la durée de votre mandat.

Rendez-nous nos couleurs !

De quel droit faites-vous disparaitre les archives de l’Elysée ?
La mémoire de la France ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Elle appartient aux Français qui vous l’ont confiée pour la durée de votre mandat.
Faire croire que l’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.

Rendez-nous notre Histoire !

De quel droit détournez-vous notre argent pour promouvoir sur le site de l’Elysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut, c’est-à-dire « RIEN DU TOUT », et d’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ?
Le budget de l’Elysée ne vous appartient pas, Monsieur Hollande. Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre mandat.

Rendez-nous notre argent !

De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle, vous qui promettiez une « République Irréprochable »
Engagement 53 : je garantirai l’indépendance de la Justice.
La Justice ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.

Rendez-nous notre Justice !

De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’antichambre du Parti Socialiste ?
Engagement 48 : j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l’Etat afin de les rendre irréprochables.
Engagement 51 : la désignation des responsables des chaines publiques de télévision et de radio dépendra d’une autorité indépendante et non plus du chef de l’Etat.

Rendez-nous notre indépendance !

 MENTEUR !

De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité Engagement 46 : je proposerai d’inscrire la laïcité dans la Constitution.
Vous qui prétendez être le Président de tous les Français :
“Je veux rassembler toute la France”.
La religion ne vous appartient pas, Monsieur Hollande.
Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l’instrumentaliser à des fins électorales.

Honorez nos fêtes chrétiennes !

De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l’Inter-LGBT ?

Rendez-nous nos écoles, Monsieur Hollande !
Notre article ici et un autre là et encore un autre.

De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d’une douzaine d’autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ?
De quel droit détruisez-vous les valeurs de la famille ?
Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2, de bafouer les valeurs de votre propre famille.
L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas, PARENT Hollande.
Il appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la Justice de notre pays.

Rendez-nous nos Papas et nos Mamans.

Rendez-nous notre famille !

«Cela fait des semaines que vous voulez faire croire aux Français que les mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, mais ces mots demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans le chapitre 8 »avait répliqué la ministre de la Justice Christiane Taubira.
«Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil.
Nous ne toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire », avait-elle assuré.

De quel droit recevez-vous une association représentant une minorité au premier claquement de doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre République ?
Les élus ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
Ils appartiennent aux Français qu’ils représentent.

Respectez nos parlementaires !

De quel droit vos ministres, surtout le premier d’entre eux, insultent-ils les chefs d’entreprises qui réussissent, les Français qui quittent le pays par votre faute, avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi, des années de loyauté et une renommée internationale ?
Qu’avez-vous à votre actif, Monsieur Hollande, sinon un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous qui l’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune expérience du pouvoir ?

Rendez-nous la valeur du travail !

De quel droit mettez-vous en danger l’économie de notre pays en refusant d’écouter tous les indicateurs de votre mauvaise gestion ?
(rapport cinglant de la Cour des Comptes, rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et j’en passe).
Quand tous, unanimement, réclament d’urgence une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du coût du travail, vous faites exactement le contraire.
Vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité.

Rendez-nous notre économie !

De quel droit profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse?
De quel droit insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?
De quel droit Faites-vous le paon lorsque le vice-président des US honore nos soldats ?
C’est un scandale, Monsieur Hollande !
Honte à vous !
Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne.
Ils sont derrière leur armée, et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre.
Il leur appartiendra de vous demander des comptes lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.

Rendez-nous notre armée !

De quel droit voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers, sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ?
Le droit de vote est un acte citoyen, Monsieur Hollande.
Il ne vous appartient pas.
Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’exercer ?
Que n’ont-ils demandé la citoyenneté française ?

Rendez-nous notre identité nationale !

De quel droit votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ?
De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?
De quel droit tord-il le bras aux parlementaires en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie, en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l’union civile, le renforcement du pacs ?
Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande.
Ils appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix et qui sauront s’en souvenir lors des prochaines élections.

Rendez-nous nos voix !

Rendez-nous notre démocratie !

Monsieur Hollande, vous avez volé nos Couleurs, notre Histoire, notre économie, notre Justice, nos valeurs, notre démocratie, notre armée, notre identité.

GARE A LA COLÈRE DU PEUPLE FRANÇAIS !

IL N’A PLUS RIEN A PERDRE.

VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS.

Philippe Bouvard.

L’ Omerta Va S’Imposer, Parlons-En !

L’ Omerta Va S’Imposer, Parlons-En ! dans LECTURE

On peut augurer que cet ouvrage dérangeant ne va pas défrayer la chronique.

« Ils ont acheté la presse dans LECTURE« , telle est la provocante affirmation de « Benjamin Dormann » et qui sert de titre à son ouvrage.
Ces « ils » sortent vite de l’anonymat.
Ils s’appellent « Serge July », « Laurent Joffrin », « Denis Olivennes », « Matthieu Pigasse », « Pierre Bergé ».
« Benjamin Dormann », qui fut journaliste dans la presse financière et a été trésorier d’un parti politique « divers gauche », n’est pas un néophyte.
Il sait ce dont il parle et va le montrer dans cet ouvrage, véritable bouquet de révélations.
Elles sont tour à tour déroutantes, surprenantes, déconcertantes.
L’auteur nous invite à passer de l’autre côté du miroir.
On part en sa compagnie explorer les méandres souvent obscurs de « Mediapart », des « Inrockuptibles », du« Nouvel Observateur », de « Libération » et du « Monde ».
Une plongée dans la presse de gauche.
On considère la presse comme étant le quatrième pouvoir.
Théoriquement, cette affirmation suppose qu’elle est objective, un lieu de réflexion, d’analyse et, naturellement, de contestation. Elle aurait donc la noble fonction d’informer le citoyen et, au besoin, d’alerter l’opinion publique des dérives du pouvoir en place. Aujourd’hui, l’idée même d’une presse indépendante, autrement dit libertaire, tient de l’utopie.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France s’est libérée de l’occupant.
Les journaux furent, eux, emprisonnés dans le carcan de plus en plus étroit d’une idéologie où « l’œil de Moscou » veillait.
Il ne fallait pas trop s’écarter d’une certaine vision de l’histoire.
Il s’agissait de marcher droit et de penser à gauche.
En analyste rompu aux subtilités du monde financier, « Benjamin Dormann » constate que la presse écrite, dans son ensemble, se trouve dans une situation économique désastreuse.
Certains titres friseraient le dépôt de bilan.
L’auteur relève là un singulier paradoxe.
Les bilans de nombreux titres devraient faire fuir tous les investisseurs conséquents, assurés qu’ils sont de ne jamais pouvoir retrouver leur mise.
Il n’en est rien.
Au contraire, ils s’empressent, « Pierre Bergé » en tête, et sortent leur carnet de chèques.
L’auteur nous donne les raisons d’une telle démarche.
Les équipes rédactionnelles sont de plus en plus emportées par le militantisme politique.
Du fait de leur engagement, les journalistes perdent toute crédibilité.
La prétendue objectivité disparaît, avalée par les brumes du combat idéologique.
Les journalistes partisans se transforment en agents de publicité et les titres deviennent insidieusement des agences de communication.

Benjamin Dormann étaye ses analyses et ses démonstrations d’exemples concrets.
Avec une ironie mordante, il épluche le dossier de la lamentable affaire DSK.
Il n’est pas original de constater que le « satyriasisme » du directeur du « FMI »était connu de l’ensemble des médias.
Les plus effrontés en faisaient des gorges chaudes.
Tout le monde savait, mais tout le monde se taisait.
Ah, la sacro-sainte atteinte à la vie privée !
Les gardiens si sourcilleux de l’éthique avaient moins de scrupules lorsqu’il s’agissait de raconter les frasques érotiques d’un « Berlusconi ».
Une nouvelle étape allait bientôt être franchie. Le quatrième pouvoir agonisant est remplacé par un cinquième pouvoir, selon l’auteur.
On est insensiblement passé de l’ère de la communication à celle de la manipulation, puis à celle du mensonge délibéré.
Les frontières entre ces genres, théoriquement incompatibles, deviennent chaque jour plus ténues.
« Benjamin Dormann » met à mal bien des idées reçues.
À des médias qui crient famine, il montre (chiffres à l’appui) que l’État subventionne avec une constante régularité les grands organes de presse.
Celle-ci se complaît fort bien de cet assistanat étatique.

Pour reprendre le sous-titre de l’ouvrage, « aujourd’hui, la presse se tait, étouffe, ou encense ».
Il ne faut pas s’étonner qu’elle se trouve de plus en plus coupée de l’opinion.
Voici une analyse solidement documentée qui s’avère à la fois édifiante et consternante.
Liberté, je crie ton nom !

Jean-Claude Lauret

http://www.bvoltaire.fr  du 10/08/2013

Adieu La France De Ce Jour.

Adieu La France De Ce Jour. dans LECTURE la-france-e1375811390436

Ils aiment la terre de France et ils la quittent !

Je ne manque pas d’être surpris de la fureur des commentateurs de « Boulevard Voltaire » à mon égard. Quand je mentionne avoir quitté la France parce que je ne me sentais plus d’affinités avec le pays où je suis né, parce que je n’y étais pas heureux et que ce que j’aimais – la culture, l’élégance, la civilité – y disparaissait à jamais.
Chaque année, 50.000 jeunes Français diplômés ou entreprenants partent tenter leur chance à l’étranger, au point que la France est devenue pour la première fois de son histoire un pays d’émigration.
Leur fait-on un mauvais procès parce qu’ils sont désireux d’une vie meilleure et qu’ils s’exportent sans pour autant rompre avec leur pays d’origine ?

Les cerveaux s’en vont car la société française est malade.
Tandis que les remplaçants venus d’Afrique et du monde musulman forment un contingent annuel de 200.000 colons, « aculturés » et non éduqués, auxquels s’ajoutent les barbares de l’intérieur dont on ne dit pas assez qu’ils sont des chrétiens convertis ou des enfants d’immigrés dont les parents ne pratiquaient plus les rites religieux, et qu’ils se trouvent de ce fait égarés entre deux cultures parce qu’on a abdiqué avec eux les règles de l’assimilation républicaine.

« Thilo Sarrazin » en avertissait ses compatriotes :
Le remplacement d’une population par une autre, culturellement hétérogène, sera mortel pour une civilisation européenne, occidentale, chrétienne qui a mis 1500 ans à se construire.
C’est en cours parce que l’Europe ne croit plus à son histoire et son destin et que la France ne parvient pas à faire les réformes indispensables à sa cohésion, sa sécurité et sa prospérité.

Le sentiment national se dilue désormais dans des identités multiples, héritées et construites, collectives et intimes.
Pour s’en ouvrir, encore faut-il ne pas s’enfermer dans le sentiment obsidional et ses corollaires d’antigermanisme, d’anglophobie et d’islamophobie qui semblent à présent servir de viatique aux Français.
Une identité équilibrée consiste à accepter ses racines sans tomber dans l’obsession des origines.
Face à mon choix de m’expatrier, les patriotes franchouillards m’objectent résistance et patrie en danger, comme si on était en juin 1940, ou alors ils me souhaitent bon débarras.
C’est grotesque et anachronique et hors de la réalité.

« Max Gallo » pointait du doigt le divorce consommé entre une France du grand large, voyageuse et cosmopolite (dont je fais partie), et la France des déclassés, paupérisée et laminée par la mondialisation, l’immigration massive et la crise.
Que ceux-là m’agressent et parlent de trahison, voire de lâcheté, parce que je peux faire grâce à mes talents et mon travail ce qui ne leur est plus permis, cela me fait penser à ces « imbéciles heureux qui sont nés quelque part » de la chanson de Brassens, les mêmes qui se font gloire d’être nés en Algérie ou au Mali, ou se réinventent une identité musulmane de composition en raison de leurs lointains aïeux, et du même fantasme des origines que ceux qui ne veulent pas d’eux chez eux.

Stephan A. Brunel

http://www.bvoltaire.fr  du 06/08/2013

Nos Elites Aiment La Lecture.

Nos Elites Aiment La Lecture. dans LECTURE la-vilaine-lulu

La bande dessinée très glauque signée…Yves Saint Laurent

On dirait un album pour enfants tel qu’il en existe des milliers.
Sans y prendre garde, un parent trop pressé pourrait l’acheter, pour faire un cadeau.
Ce serait une bien mauvaise idée…

Rééditée en 2010, en vente actuellement dans les grandes enseignes, « La vilaine Lulu » n’est pas tout à fait un livre comme les autres.
C’est pédophile, c’est satanique… et c’est signé Yves Saint Laurent.
Vieux projet du styliste, « La vilaine Lulu » était sorti pour la première fois en 1967.
Une époque où certaines élites ne cachaient plus leurs fantasmes, où toutes les folies sodomisaient l’Occident avachi.

La « BD » relate les aventures sordides d’une gamine qui n’hésite pas à ligoter et à brûler sa rivale en amour.
À se branler, à foutre le feu, à jouir de sacrifices humains en l’honneur de Vénus.
Au fil des pages, on hallucine.
Pas d’autre mot.
C’est un enfer qui pue le cramé, un enfer qui colle comme du sperme tiède.
Lulu empoisonne le pape ou les bébés, se défonce au « LSD », lit des bouquins porno…

Le dessin très naïf ne masque pas longtemps l’étendue des dégâts.
La petite fille nous présente d’emblée son entrejambe avant de préciser « qu’elle aime faire de vilains gestes ».
Au cas où on n’aurait pas compris, Yves Saint Laurent la dessine un peu plus loin se masturbant avec un rat.
Elle a aussi un drôle de rapport avec le feu : un jour, elle a envie de « jouer au Bazar de la Charité » et invite ses copines dans une cabane remplie de jouets.
Une fois toutes ses amies enfermées, elle y met le feu.
À mourir de rire, non ?

D’aucuns y voient une pure provocation, d’autres un manuel carrément satanique.

Mais c’est inquiétant, surtout quand YSL précise en introduction que« toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue. Toutes ces aventures ont été tirées de faits réels. »

Impression désagréable, quand « La vilaine Lulu » fait la sortie des écoles pour enlever des fillettes.
Ces dernières sont envoyées très loin, chez l’émir Abdul !
Une traite des blanches pour laquelle notre « héroïne » est récompensée par… le ministre de l’Éducation nationale ! Bizarre.
Est-ce réservé aux initiés ?

Que cette œuvre — signée d’une star mondiale de la mode, amant de Pierre Bergé, lui-même très influent et grand financier de la gauche morale — ne fasse pas plus parler de nos jours est vraiment un mystère.
Si on découvrait qu’un proche de Le Pen avait dessiné une telle « BD »…
Là, c’est silence radio. Sans doute parce que cela nous en dirait trop sur cette aristocratie no limit.
Et qu’après, il faudrait poursuivre l’enquête.
Et que ce qu’on trouverait ne serait peut-être pas joli, joli…

Il n’est pas ici question de demander l’interdiction de l’ouvrage, sinon, nous n’aurions rien à faire sur Boulevard Voltaire. Il s’agit simplement d’avertir ceux qui veulent entendre.

Les élites qui dirigent nos vies ont, sinon d’étranges mœurs, de curieuses passions.

Il faut au moins que vous le sachiez…

 

Joris Karl

http://www.bvoltaire.fr du 31/07/2013

La Nouvelle Culture Tricolore !

La Nouvelle Culture Tricolore ! dans LECTURE panique-163x109-e1374775571574

La France vient donc de remporter une victoire diplomatique déterminante.

Si un accord de libre échange est signé avec les Etats-Unis dans les prochaines semaines, il ne concernera pas les « biens culturels ».

On ne va tout de même pas se laisser envahir par les films, les disques et romans américains !
D’abord parce que ce ne sont pas des biens marchands, explique Madame Filipetti, ministre de la culture, dont on connaît le mépris pour le marché, l’argent, le capitalisme.
Ensuite parce que la France doit défendre son identité culturelle contre l’invasion anglo-saxonne.
Quelle belle culture en effet avons-nous à défendre aujourd’hui dans le pays qui a sacré Messieurs « Renaud », « Debbouze », « Noah » et autres vedettes, qui permet de voir sur les chaînes publiques des films comme « Indigène » ou « Les Hors la Loi », dans le pays où les écoliers sont instruits sur les genres par des personnes d’un genre particulier, dans le pays des jeunes banlieusards qui se retrouvent au Trocadéro pour célébrer le PSG, équipe qui cultive un football hautement inspiré par la culture française, avec le soutien des Qataris.
Il n’y a qu’à écouter nos chanteurs et nos émissions de variétés, il n’y a qu’à voir nos films d’auteurs, il n’y a qu’à voir nos séries, pour constater que les prestations sont réellement autres que les décadentes et vulgaires productions américaines.
On se demande encore pourquoi le gouvernement permet toujours la programmation de « Texas Rangers », « Colombo », « Hercule Poirot », « Arabesque », « and so on ».
Ne parle-t-on pas de reprendre « Dallas » ?

Bref, je cherche à m’interroger sur le caractère exceptionnel de la culture française actuelle.

Cependant j’aborde la question avec un préjugé stupide.
J’ai toujours pensé que les cultures, pour spécifiques qu’elles paraissent, sont toujours le résultat de contacts nombreux, plus ou moins harmonieux certes, avec d’autres cultures.
La civilisation n’est-elle pas née autour de la Méditerranée par l’apport de trois cultures, celles d’Athènes, de Jérusalem et de Rome ? Comment s’est produite la Renaissance ?
Qui a acheté les tableaux des impressionnistes français ?
Quand j’entends culture, je pense ouverture.
L’ouverture fait-elle partie de la tradition culturelle française ?

En me référant à l’histoire, j’en viens à penser que, de ce point de vue, il n’y a pas une culture française, mais bien trois : la bleue, la blanche et la rouge.
Mais une culture peut-elle être tricolore ?

La bleue, c’est celle à laquelle les libéraux que nous sommes songent spontanément.
C’est celle de « Saint Bernard », de la Sorbonne, de la Pléiade, de « Saint Vincent de Paul », de « Descartes », de « Pascal », de « Voltaire », des « Lumières », des « Encyclopédistes », de « Turgot », « Benjamin Constant », « Tocqueville », « Bastiat ».
C’est celle qui a apporté au monde entier le système métrique et à certains pays le Code Civil, c’est celle qui a porté la civilisation en Afrique avec les Pères Blancs, « Savorgnan de Brazza », « Charles de Foucauld » ou « Liautey ».
La première caractéristique de cette culture est son universalisme et son humanisme : tous ces gens ont sillonné l’Europe entière. Voilà comment la langue française est devenue, après le latin et à partir du XVIIème siècle, la langue des gens cultivés.

La blanche est venue perturber la bleue.
C’est la culture étatiste, centralisatrice, celle du pouvoir politique.
La Royauté française, à la différence  des autres, s’est constituée en brisant tous les pouvoirs locaux.
L’absolutisme semble à son apogée avec Louis XIV.
Pourtant, la Révolution jacobine ira plus loin dans le centralisme et Napoléon couronnera l’édifice en organisant le droit, l’administration, la justice, l’enseignement sur un modèle unique.
Lorsque naît la Troisième République, elle se proclame « une et indivisible ».
La culture française, la blanche, celle des légitimistes et des bonapartistes, celle du drapeau blanc, c’est celle du despotisme, celle de la « servitude consentie » disait « La Boëtie ».

La rouge est moins discrète.
Ses éclats traversent l’histoire du pays avec un cortège de révolutions, de luttes, de massacres allant jusqu’au génocide, de divisions sanglantes, de dénonciations et de trahisons.
Le 25 février 1848 « Lamartine » a dénoncé le drapeau rouge, celui de la guerre civile, traîné « dans le sang du peuple ».
Cette culture française est celle de la discorde, qui peut tourner à la Terreur.
Il n’est pas étonnant que la France ait été agitée par les mouvements politiques les plus extrêmes, du drapeau rouge à croix gammée au drapeau rouge à faucille et marteau.
Avons-nous à défendre cette culture contre celle des Américains ?

Alors, la culture française, comme d’ailleurs celle de nombreuses nations, ne peut passer pour exemplaire aux yeux de l’histoire.
Elle est « victime de ses contradictions internes » comme disait « Marx ».
Par conséquent, il faut cesser de s’émouvoir et de se révolter à l’idée d’un débarquement des Américains – un de plus !
Il faut ramener l’affaire à ce qu’elle est réellement : une grosse affaire d’argent.
En jeu, ce sont les prébendes que l’Etat Providence français déverse sur les institutions culturelles françaises.
Par exemple, en 2012 ce sont 855 millions qui sont tombés dans l’escarcelle du CNC (Centre National du Cinéma et de l’Image animée) qui prélève sa rançon sur les tickets de cinéma, les ventes de DVD, les chaînes de télévision, les accès internet.
Finalement, on veut bien de la culture américaine, chinoise, cubaine, pourvu qu’elle soit « made in France » ou qu’elle ait payé le péage à l’entrée – comme les téléviseurs de Poitiers.

Comme tout protectionnisme, le protectionnisme culturel est l’ultime défense des cultures en péril.
Il est la réaction normale de gens qui se sentent menacés dans leurs monopoles et leurs privilèges par l’ouverture des frontières.
Mais que nos élites politiques ne nous infligent pas des leçons de morale et d’histoire sur la culture française.

Aujourd’hui la nouvelle culture française, c’est celle de la décadence morale et de la corruption.

Faut-il réellement la défendre ?

Jacques Garello

http://libres.org  du 24/06/2013

 

De nos jours et depuis des décennies, nous ne pouvons plus qu’évoquer notre culture.

L’homme moderne ne peut pas associer rapidité et culture, il court à l’échec !

 

 

 

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